Collectif culture du PCF

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Pierre Dharréville. Un printemps pour la République

le 03 March 2016

Pierre Dharréville. Un printemps pour la République

Jean Domenichino. Les communistes des Bouches-du-Rhône en Front populaire

le 03 March 2016

Jean Domenichino. Les communistes des Bouches-du-Rhône en Front populaire

Un hommage à Pascal Posado

le 03 March 2016

Un hommage à Pascal Posado

Demain, Pascal Posado, ce militant ouvrier qui a traversé plus d’un demi-siècle de l’histoire du Marseille Populaire, fêtera ses 91 printemps. Une occasion de plus, si besoin en était de rendre hommage à ce fils d’émigrés espagnols « économiques » qui, toute sa vie a eu la passion du Marseille populaire, avec lequel se confond sa propre existence. Du jeune syndicaliste et résistant au sein de la Sncase, (société aéronautique du Sud-Est) au Conseiller municipal et Député communiste des 15/16 qui s’est acharné à combler le fossé entre les quartiers Nord et le reste de la ville. Compagnon de François Billoux, Guy Hermier et de tant d’autres figures qui partagèrent ses idées et ses combats.

« Mémoires vivantes » invite donc autour de Pascal Posado, toutes celles et ceux qui partagent sa passion du Marseille populaire, à lui rendre hommage et à assister, jeudi 3 mars à la projection de son film au cinéma l’Alhambra, 2, rue du Cinéma Marseille 16e à 18h.

La Marseillaise, le 2 mars 2016

Scop-TI à Martigues. Force et bon thé, le goût de l’espoir

le 28 February 2016

Scop-TI à Martigues. Force et bon thé, le goût de l’espoir

Une soirée sur le thème « Fralib, histoire d’une victoire » à Martigues. Le regard d’Olivier Leberquier, syndicaliste et directeur général de la coopérative.

L’intitulé de la soirée organisée vendredi à la MJC de Martigues était déjà un appel à l’optimisme. Les bonnes nouvelles ne sont pas si fréquentes pour les salariés comme en attestait le stand de l’association Tous aziluttes où certains signaient les pétitions pour la relaxe des Goodyear ou contre la loi El Khomri.

La rencontre conjuguait éclairage social et culture avec la présentation du récit graphique La bataille des Fralib conçu par le dessinateur Clément Baloup et la journaliste Sandrine Lana, le spectacle de la troupe Los Theâtros et le témoignage d’Olivier Leberquier, une des figures de ces 1.336 jours de combat pour la sauvegarde de l’entreprise de Gémenos. Le syndicaliste CGT, désormais directeur général de la Scop-TI, s’est attaché à démontrer, avec la clarté qu’on lui connaît, la continuité entre cette lutte emblématique et le fonctionnement actuel de la coopérative. C’est bien la même philosophie qui est à l’œuvre : « On est partis d’un écart de salaires, chez Unilever, de 1 à 320 entre un opérateur et le directeur "monde" pour aboutir à un écart de 1 à 1,25 aujourd’hui, on est largement dans les clous de ce que défend notre organisation. » Les écarts de salaires entre les différentes catégories de salariés sont minimes : « 1.600 euros nets, sur treize mois, pour le premier collège, 1.670 euros pour le deuxième collège et environ 2.000 euros pour le directeur général. » D’ailleurs, « il y aura un syndicat CGT de la Scop-TI, même si on imagine qu’il n’aura pas le même rôle », précise-t-il.

Cette fidélité à certaines valeurs, on peut aussi la mesurer au regard critique qu’Olivier Leberquier porte sur des aspects de la formation en économie sociale et solidaire suivie à Montpellier : « Pourquoi employer les mêmes termes que nos adversaires, pourquoi mettre par exemple la comptable dans la catégorie "indirects de production" ? »

Une autre philosophie

La Scop a bien l’objectif de fonctionner autrement, tout en gardant « ce qui était bon avant, on n’a pas mis un chef au-dessus d’un service : quand l’organisation de la journée est lancée, chacun sait ce qu’il a à faire ». La coopérative de production emploie 30 salariés en CDI (« et pas autre chose », assure-t-il) mais avec un objectif : « Que les 50 coopérateurs rentrent tous : dix dans le premier semestre et les autres en fin d’année ou l’année prochaine en fonction de l’activité » et de leur situation pour ceux qui arrivent en fin de droits. Outre la vente directe lors des nombreuses initiatives militantes, les produits de la marque « 1.336 » sont distribués dans certains hypermarchés. « La grande distribution cherche la proximité pour la réactivité, pour les thés et infusions, un acteur a 95% du marché, donc elle nous voit d’un bon œil pour faire jouer la concurrence », souligne Olivier Leberquier.

La proximité, c’est aussi l’atout de l’approvisionnement en tilleul de Buis-les-Baronnies, dans la Drôme provençale, signe de la volonté de conjuguer circuits courts et qualité des produits. La Scop se heurte néanmoins à la difficulté qu’il y a à réunir les tonnages suffisants. Pour le thé, en revanche, il faut, logiquement, aller chercher plus loin…

« Pour le Vietnam, c’est toujours d’actualité », précise Olivier Leberquier, « nous avons deux partenaires privilégiés pour des contacts dans le Nord-Est du pays, dont le Conseil départemental du Val de Marne qui aide les producteurs à acquérir la certification "bio", mais ça va être long ». La Scop TI, c’est peut-être au fond l’illustration de l’utopie réaliste… ce qui n’empêche pas de voir plus loin. « On aurait bien aimé faire tomber le système capitaliste mais ça ne vous a pas échappé que ce n’est pas le cas », soulignait-il à l’adresse du public, non sans humour, « on est toujours des militants syndicaux et on rêve toujours d’un réel changement de société ».

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 28 février 2016)

« Los Théâtros ». La lutte sur les planches

Des salarié (e)s de la Scop-TI, un cheminot, une fonctionnaire territoriale d’Aubagne, transformés en comédiens-musiciens : tout cela c’est Los Théâtros, « coopérative théâtrale » comme il se doit, qui a interprété 1.336 jours, la lutte vendredi soir à la salle Prévert, lieu des expérimentations de la MJC de Martigues. L’homme qui a donné son nom à la salle aurait certainement rigolé sous cape, le mégot au coin des lèvres.

Humour, dérision et enthousiasme militant, le spectacle met en scène les épisodes de cette lutte contre la délocalisation en Pologne de l’historique usine de thés et infusions qui voulait « rester en Provence »… Le célèbre éléphant des manifs marseillaises n’aurait pas pu entrer sur scène (quoique...) mais tout le reste y était : le mirage des formations promises aux futur(e)s licencié(e)s (en jargon, « le forming »), le cynisme patronal, « la pêche aux faibles » (les valises de billets pour faire passer la pilule de la prochaine fermeture), le tribunal, les gilets CGT, les drapeaux, le Che… et même les lettres de licenciement (en date du 26 février) distribuées au public. (« Veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos sincères remerciements pour votre participation à la prospération (sic) de notre entreprise, nous vous prions de croire à nos plus honteuses promesses »). Créée à partir de textes des salariés eux-mêmes, la pièce a connu la fête de l’Huma et bien d’autres scènes. Chacun y endosse plusieurs rôles et l’habit qui fait le moine. Sur une mise en scène de Teresa Tigrato, Marie-Claire Amato, Franck Casado, Rime Hidri, Didier Michel, André Ori, Fred Serves et Henri Soler lui donnent vie. Et pourquoi ne pas le dire, ça fait du bien…

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 28 février 2016)

Débat. Une gauche perdue dans un train de mesures liberticides

le 27 February 2016

Débat. Une gauche perdue dans un train de mesures liberticides

André Koulberg, philosophe et militant des Droits de l’Homme, fustige le régime d’exception de l’état d’urgence, « contraire à nos droits fondamentaux ».

« Il faut assigner à résidence les individus dangereux » ; « interner toutes les personnes fichées pour terrorisme » ; « les individus suspects sont à considérer comme coupables. » Voici quelques-unes des citations, venant de la droite, lues ou entendues dans les médias, au lendemain des attentats de novembre, égrainées par le philosophe André Koulberg, en introduction de la conférence tenue ce jeudi soir, à La Ciotat, à l’invitation du comité local d’Attac.

Il n’y a pas là de provocation, mais une simple volonté de rappeler, de manière salutaire, l’état d’esprit. « Les attentats, extrêmement graves, nécessitent une réponse. Mais quelles sont les cibles visées ici ? Des suspects. C’est un discours vertigineux, contraire à nos droits fondamentaux. Et plutôt que de prendre du recul, le gouvernement va foncer dans cette direction, surfer sur cette vague, et s’atteler à construire un socle juridique avec : la réforme de la procédure pénale, l’état d’urgence ou encore la déchéance de nationalité », autant de mesures « convergentes ». Et « ce train de mesures ne concerne pas uniquement quelques terroristes, mais 66 millions de Français ».

« Toutes les tyrannies prétendent nous protéger »

Et au philosophe de porter l’estocade : « Ils ne savent pas que depuis 1830-1840, les socialistes ont donné des réponses, des solutions à ce genre de situation », lance-t- il avant de lister les grands absents du débat : « L’échec scolaire, le contexte économique et social, les discriminations, la ségrégation, les inégalités grandissantes, les libertés publiques », mais aussi « la corruption ». Au lieu de ça, l’état d’urgence est prolongé « jusqu’à ce que… » en donnant aux autorités des moyens extraordinaires allant de « la fermeture de salles, l’inter- diction de réunion et de manifestation, jusqu’aux perquisitions de nuit ». Pour autant, la quasi-totalité des milliers de procédures ne concernent pas le terrorisme mais des délits de droit commun. « Quand l’usage n’est pas politique, comme il en a été lors des arrestations, assignations à résidence et interpellations d’écologistes lors de la COP21 ». Il est à ce titre surréaliste que, depuis janvier, des groupuscules d’extrême droite fassent coup de poing sur coup d’éclat, dans tout le département des Bouches-du-Rhône en toute impunité…

« On ne peut pas s’aliéner de sa liberté, ce n’est pas la même chose qu’un bien disait Rousseau », convoque le philosophe avant de rappeler cet avertissement de John Locke « toutes les tyrannies prétendent nous protéger », et « on ne peut imaginer un outil plus autoritaire pour qui arriverait au pouvoir en 2017 », conclut André Koulberg, devant une assistance perplexe quant aux « alternatives » à cette « dérive autoritaire ». « Le danger est d’en rester au gémissement », lance un participant, « si une majorité de la population s’inquiète du FN et opère "un sursaut" il ne sera pas nécessairement éternel », poursuit un autre. Et s’il y a un état d’urgence, c’est celui « d’inventer un contre projet ».

La Marseillaise, le 27 février 2016

Scop-TI. La coopérative, histoire d’un grand dessein

le 25 February 2016

Scop-TI. La coopérative, histoire d’un grand dessein

L’auteur de bandes dessinées Clément Baloup sera un des invités de la soirée consacrée aux ex-Fralib demain à Martigues, dans le cadre du cycle engagé de la MJC.

Le nouveau rendez-vous du cycle engagé de la MJC de Martigues aura pour thème « Les Fralib : histoire d’une victoire » demain à partir de 18h. Tout commencera en fait dès 17h, à deux pas de la MJC avec une visite guidée de l’exposition issue du travail réalisé par la journaliste Sandrine Lana et l’auteur de BD Clément Baloup, un reportage dessiné sur Fralib paru à l’automne 2015 dans la revue XXI. L’expo se tient à la Maison de quartier de Jonquières. La lutte des Fralib, Clément Baloup qui réside à Marseille, l’a découverte « comme tout un chacun, à travers l’information régionale, j’ai ensuite rencontré Pascal Jourdana de la maison d’écriture La Marelle à la Friche de la Belle de Mai qui était très sensible au sujet, il avait des contacts et m’a encouragé à travailler sur un projet autour des Fralib ».

Pris par d’autres projets d’écriture BD, Clément Baloup avait mis la chose « un peu en stand-by » jusqu’au coup de fil providentiel de la journaliste Sandrine Lana : « Elle avait pris le temps d’aller sur place, c’était un peu l’étincelle que j’attendais, de là tout s’est enclenché, on a contacté la revue XXI, le rédacteur en chef a été tout de suite emballé. »

« Faire connaître cette histoire »

Du reportage est née l’exposition que l’on peut voir cette semaine à Martigues et qui a déjà circulé à La Ciotat et Marseille. « Il y a toujours deux visées : faire connaître notre travail mais d’abord, faire connaître l’histoire des Fralib avec un peu de recul, certaines personnes en la voyant se disent "ah oui, c’est les Fralib", c’est un peu une piqûre de rappel », confie le dessinateur. Pour Clément Baloup, « c’est souvent difficile de garder la mobilisation après coup mais là ce n’est pas compliqué, on peut acheter du thé 1336 qui va permettre de les faire vivre et en plus il est délicieux (rires), on a la possibilité de se dire "tiens, je fais en plus un geste qui correspond à mes convictions" ». Un luxe rare, en effet, par les temps qui courent... Habitué en tant qu’auteur à aborder des sujets graves comme la guerre du Vietnam(*) ou d’autres conflits armés qui réclament un retour sur le passé, Clément Baloup a été confronté à une sorte d’actualité chaude avec la lutte des Fralib. « Le reportage est sorti dans XXI au moment même où les boites de thé et d’infusions ont été en vente dans le commerce, pour moi cela a été une expérience vraiment différente où j’ai été aidé par Sandrine qui a apporté cette rigueur dans le travail », souligne-t-il.

Sandrine Lana est ainsi devenue un personnage placé au premier plan dans la BD tandis que Clément Baloup joue le rôle d’observateur. En tant qu’habitant de la région, il reconnaît que « ce n’est pas évident finalement de travailler sur elle, c’est presque plus facile de parler de ce qu’il se passe de l’autre côté de la Méditerranée ».

La rencontre avec Sandrine Lana et Clément Baloup aura lieu à 18h. Elle sera suivie d’un échange avec Olivier Leberquier, une des figures emblématiques de la lutte menée par la CGT, aujourd’hui directeur de la Scop-TI, qui évoquera le fonctionnement et les perspectives de la coopérative. Clément Baloup dessinera sur le vif pendant la discussion tandis que les dessinateurs-reporters de l’atelier BD feront des esquisses sur carnets. Les dessins seront affichés sur les murs au fur et à mesure.

On connaissait Los Fralibos, ces ouvriers qui ont enregistré un titre avec HK (à Port-de-Bouc) où il est question d’éléphant. Il faudra aussi se familiariser avec Los Théâtros qui joueront la pièce 1336 jours de lutte, un retour en chansons et en émotions sur les embûches, les peines, l’espoir et... la victoire. Le spectacle sera suivi d’un échange avec les comédiens et la metteure en scène Teresa Tigrato.

L’initiative est proposée en partenariat avec l’association Tous aziluttes (le Rallumeur d’étoiles) et la librairie spécialisée en bandes dessinées, L’Argonaute.

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 25 février 2016)

(*) Clément Baloup : « Un automne à Hanoï », « Mémoires de Viet Kieu » (série en plusieurs tomes).

La Busserine. En attente d’un rendez-vous collectif

le 24 February 2016

La Busserine. En attente d’un rendez-vous collectif

Le personnel de l’Espace culturel reçu en mairie des 13-14 hier.

L’ampleur du rassemblement de lundi des habitants de la cité de la Busserine (14e) pour défendre leur Espace culturel et le maintien de ses activités dans les lieux mêmes, aura-t-il convaincu le Maire FN des 13e et 14e arrondissements de Marseille de reconsidérer sa position ? La réponse est attendue dans les prochains jours. Un directeur des services de la Mairie a tenu à rencontrer individuellement chacun des salariés de la structure promise à une fermeture imminente… pour cause de travaux qui ne débuteront que dans le cours de l’année 2017. « Des rencontres qui se sont tenues dans un climat cordial », a estimé Maryvonne Le Bellec, « porte-parole » de l’Espace culturel.

Une mobilisation grandissante

Des rendez-vous individuels qui se poursuivent aujourd’hui, alors que l’intersyndicale CGT, FSU et Unsa attend d’être reçue collectivement à la mairie de secteur. La confirmation de cette rencontre, qui est pourtant essentielle à l’avenir de l’Espace culturel et à celui de son personnel, n’a toujours pas été obtenue par les syndicalistes.

En attendant, tous les opposants au projet de fermeture de ce centre culturel riche d’une trentaine d’années d’histoire, restent totalement mobilisés. Habitants de la cité, artistes, enseignants, animateurs, syndicalistes et politiques n’entendent pas céder un pouce de terrain face à cette offensive contre la culture et les liens sociaux qui se sont tissés au fil des ans dans cette cité des quartiers Nord. Un lieu unique par ce qu’il a su créer d’appétit de savoir et de « faire ensemble ».

C’est donc bien collectivement que l’avenir de l’Espace culturel Busserine doit être défini.

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 24 février 2016)

Peynier. Rigolo circus parade

le 24 February 2016

Port-de-Bouc. « 1.336 jours de lutte féconde »

le 24 February 2016

Cinéma "Le Méliés"
12, rue Denis Papin
Port-de-Bouc

Mercredi 24 février à 20h

Buffet à 19h30.

14e arr. de Marseille. Levée de boucliers pour l’Espace culturel Busserine

le 23 February 2016

14e arr. de Marseille. Levée de boucliers pour l’Espace culturel Busserine

Près de 200 personnes ont répondu hier soir à l’appel lancé par le collectif « Nos quartiers ont besoin de l’’Espace culturel Busserine ». L’ECB reçoit notamment 4.400 scolaires par an.

La Provence du 23 février 2016