Collectif culture du PCF

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Gardanne. Rencontre débat autour de la Guerre d’Espagne

le 23 March 2016

A la médiathèque Nelson Mandéla
boulevard Paul Cézanne
Gardanne

Mardi 29 mars à 18h15

Rencontre organisé par la ville de Gardanne et l’association Promémo (Provence mémoire et monde ouvrier/ les amis du Maitron) avec la participation d’Isabelle Renaudet, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Provence, spécialiste de l’histoire de l’Espagne et de Charles Jacquier.

La rencontre sera animée par Gérard Leidet, co-Président de Promémo.

Il y aura bientôt 80 ans, Le 17 juillet 1936, un groupe de généraux, parmi lesquels Franco, entrait en rébellion contre la République espagnole, instaurée cinq ans auparavant. Syndicalistes, ouvriers et paysans, prirent les armes pour se défendre et faire la révolution.

Pendant trois longues années, les franquistes, soutenus par l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, combattent les républicains, aidés par l'Union soviétique et les Brigades internationales. Au terme d'une lutte inégale, Franco triomphe et l'Espagne s'enfonce dans la dictature. Jusqu'à la mort du Caudillo, en 1975, et même au-delà du retour à la démocratie, la vision de la guerre d'Espagne a oscillé entre plusieurs visions contadictoires : conflit « fratricide », « inévitable », « guerre de la démocratie contre le fascisme », « croisade catholique contre le bolchevisme », « répétition générale de la Deuxième Guerre mondiale »…

S'appuyant sur des travaux récents Isabelle Renaudet, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Provence, spécialiste de l’histoire de l’Espagne et Charles Jacquier, qui  présentera l’ouvrage évocateur et émouvant de Mika Etchebéhère « Ma guerre d’Espagne à moi » proposeront une lecture renouvelée de la guerre d'Espagne, épisode majeur de l'histoire d'un pays qui, aujourd'hui encore, en porte la douloureuse mémoire.

TCM. Hommage anthume à Jean Contrucci

le 18 March 2016

TCM. Hommage anthume à Jean Contrucci
Au Théâtre de la Comédie
107 bis, boulevard Jeanne d'Arc
13005 - Marseille

Samedi 16 avril à 19h30

En association avec l'association Overlittérature.

Éh, voui! Marseille a dans ses grandes spécialités de ville belle, rebelle, cosmopolite et culturellement capitale… de ne pas toujours traiter ses enfants comme ils le méritent.

Surtout s'ils sont talentueux et méritants !

Or, Jean Contrucci, notre vaillant septuagénaire, vert comme une queue de cèbe, travaille, écrit, produit dans notre ville, sur notre ville, pour notre ville depuis plus de 35 ans. Profondément marseillais, son oeuvre est universelle.

Nous proposons aux masses de lui rendre un hommage (appuyé) de son vivant.

Cet hommage anthume tentera de présenter le plus complètement et en sa présence, l'homme, l'érudit, le journaliste et bien sûr l'écrivain, qui a tracé son sillon dans le roman, le roman historique, les chroniques marseillaises, la nouvelle et bien évidemment le roman feuilleton qui triomphe dans ses "Nouveaux mystères de Marseille" (éditions J.C. Lattès).

Cette soirée amicale et drôle sera animée par deux de ses amis, deux colosses de la vie culturelle marseillaise : Jacques Bonnadier, journaliste et écrivain et Médéric Gasquet-Cyrus, linguiste, écrivain et chroniqueur

Des extraits de l'oeuvre de Jean Contrucci seront lus par Gilles Ascaride.

La librairie Le blason sera présente avec les ouvrages disponibles de l'auteur.

Réservation : 04 91 63 53 02. Entrée libre (dans la mesure des places disponibles)

Guerre d’Algérie. Quand Arabes et Juifs luttent coude à coude

le 18 March 2016

Guerre d’Algérie. Quand Arabes et Juifs luttent coude à coude

Dimanche, la Semaine anti-coloniale s’attaque à l’Histoire. Pierre-Jean Le Foll-Luciani vient parler des Juifs algériens militants du FLN.

N’en déplaise aux nostalgiques de l’Algérie française, les rangs du Front de libération nationale (FLN) comptait aussi des Juifs. C’est ce que l’historien Pierre-Jean Le Foll-Luciani démontre dans l’ouvrage(*) qu’il présentera dimanche à 17h au Dar Lamifa (Marseille, 6e). Invité à l’occasion de la Semaine anti-coloniale, qui a débuté mercredi, « il fournit un autre regard sur la guerre d’Algérie, explique Jonathan Bartoli, coorganisateur de l’événement. Ce livre nous pose des questions à la fois historiques et identitaires ».

Au surlendemain de l’anniversaire des Accords d’Évian, cette conférence tombe à pic. Au programme : projection de photos d’archives et débat avec la salle. Il devrait y avoir matière. « Je me suis intéressé aux Juifs algériens qui ont combattu dans le FLN. Même s’ils étaient minoritaires, ils ont existé », souligne Pierre-Jean Le Foll. « Je pense que les gens seront surpris comme je l’ai été. » En effet, sur les quarante témoins qu’il a rencontrés pour cet ouvrage, « un quart d’entre eux ont été militants sionistes avant d’aller combattre pour l’indépendance de l’Algérie ». Ce que le chercheur explique par « une volonté de rompre avec la nation française, après les atrocités subies par les Juifs durant la 2e Guerre mondiale. Ils avaient deux chemins : soit le sionisme, soit le patriotisme algérien. Certains ont pris les deux… »

Contre le discours dominant

En fouillant dans les archives d’Outre-Mer, l’auteur remet en cause le discours dominant sur l’Algérie française. Il revient sur les relations entre communautés (Juifs, Arabes ou Européens). D’autant que ses témoins ne se reconnaissent pas dans la lecture actuelle de l’Histoire, voire réfutent certaines descriptions de l’Algérie coloniale. « Je pense que la réalité doit se trouver quelque part entre les deux », tranche le chercheur. A chacun de se faire son idée.

Marjolaine Dihl (La Marseillaise, le 18 mars 2016)

(*) Les Juifs algériens dans la lutte anti-coloniale, paru en 2015 aux Presses universitaires de Rennes.

Au programme

Collectif anti-guerre. A 16h demain, l’Équitable Café (Marseille, 6e) reçoit la 1re réunion du collectif « Ni guerre ni état de guerre ». Son objectif : dénoncer « les guerres impérialistes de la France ». Rens. antiguerre13@gmail.com.

A suivre… La Semaine anti-coloniale ne connaît pas les frontières du temps ! Elle se poursuit jusqu’au 2 avril à Marseille et Istres. Au programme : débats, exposition, concert. Détails sur www.anticolonial.net.

La Marseillaise, le 18 mars 2016

Centre-Ville de Marseille. Pierre-Jean Le Foll-Luciani parle des Juifs algériens militants du FLN

le 18 March 2016

Dar Lamifa
127, rue d'Aubagne
13006 - Marseille

Dimanche 20 mars à 17h

Les Juifs algériens dans la lutte anti-coloniale, paru en 2015 aux Presses universitaires de Rennes.

Le sens de la narration de François Ruffin

le 16 March 2016

Le sens de la narration de François Ruffin

Médias. De passage hier dans les locaux de la Marseillaise, François Ruiffn livre son point de vue sur la presse. Les séances de projection de son documentaire « Merci patron ! » affichent complet depuis plusieurs jours.

Son premier film « Merci Patron ! » explose les starting-blocks avec un démarrage en flèche (48.391 spectateurs le 24 février dernier, jour de sa sortie nationale) et un succès assuré par plus de 83.449 spectateurs déjà cumulés à ce jour.

Ses interventions à l’issue des projections se succèdent dans tout l’hexagone et insufflent plutôt l’énergie du combat dans la joie. D’autant que le « bouche » à « oreille » inattendu, fonctionne bien plus qu’une pub à « Europe 1 » ou au « Journal du Dimanche » pour ce documentaire libre qui a pu voir le jour grâce à une chaîne de soutiens infaillibles (crowfunding) et à la générosité des postiers.

C’est dire si la vaine censure infligée par les amis du PDG de LVMH ne pourra jamais museler le goût du « peuple » pour la transparence et contribue plutôt à nourrir le débat initié par le journaliste François Ruffin qui se lance à travers « Merci Patron ! », dans une cocasse course poursuite avec Bernard Arnault, l’homme le plus riche de France, pour tenter de rendre justice à deux, parmi les nombreuses victimes licenciées, sans indemnités.

« Comment être journaliste militant dans la constance ? »

Déterminé à parvenir à la « socialisation des moyens de production audiovisuels » et à reconquérir les grands médias type TF1 chaîne « privatisée par les socialistes, il faut le rappeler » François Ruffin livre quelques réflexions sur la presse engagée dans son ensemble et La Marseillaise en particulier : « Les médias populaires ont toujours biaisé à défaut de moyens… L’adversaire est tellement fort, mais c’est important de voir aussi ce qui émerge et d’en faire usage, en diversifiant les outils, le net notamment ». Et d’ajouter : « "La Marseillaise" est utile, nécessaire dans ce paysage politique et économique, mais il y a des facteurs exogènes à penser : Comment faire militant sans être « chiant" et de manière constante ? Sachant que vous avez, en plus, le poids de la diffusion quotidienne. Le journaliste militant doit encore plus que d’autres, se poser cette question. Il faut éviter la rengaine quand on prétend vouloir transformer le monde ». En terme de « recette » et avec pour ADN « une conscience du milieu social » héritée par sa propre histoire, il confie : « Il y a un truc important pour moi, c’est le sens de la narration, comment je veux raconter une histoire ? Un truc que tous les journalistes devraient se poser pour principe de base ». Un sens de la narration qui nécessite de la distance et de l’imagination, pour donner de la « saveur »

Rappeler le rôle du CNR

Fondateur et rédacteur en chef de Fakir, plume régulière au Monde Diplomatique et adepte d’une célèbre sentence désormais, citée dans son doc par un émissaire d’Arnaud Lagardère « Les minorités agissantes », le journaliste s’attarde sur la question de la concentration de la presse en France : « La situation n’est pas nouvelle. La question de l’indépendance des médias a été pensée par le Conseil National de la Résistance mais jamais réellement mise en application. La concentration des groupes préoccupante avec Lagardère notamment et l’émergence actuelle d’une presse de tradition, doit interpeller les pouvoirs publics. Par exemple, on ne peut pointer la loi El Khomri sans parler aussi des youtubeurs émergents. Ce serait bien de penser à eux ». Autant de luttes à poursuivre, à construire sans omettre de rappeler les conquêtes positives, comme l’échec du vaccin H1N1 « Il y avait de quoi tuer autant que Daech » (malgré la nouvelle sur les recherches « disculpant » ses effets) ou les projets potentiels : « de développement d’une chaîne YouTube qui donne toute sa place au peuple et à la gauche »

Houda Benallal (La Marseillaise, le 16 mars 2016)

Ce soir deux projections-débats « Merci Patron ! » au cinéma Mazarin, 6 rue Laroque, Aix (13) organisées par les Déconnomistes.

Centre-ville de Marseille. Soirée littéraire « Il était une fois la Cité Michelis »

le 16 March 2016

5e arr. de Marseille. "Entre les Mains des Kurdes"

le 14 March 2016

Jacques Pradel. « Une volonté de complaire aux nostalgiques du système colonial »

le 14 March 2016

Jacques Pradel. « Une volonté de complaire aux nostalgiques du système colonial »

Le Président de l’Association nationale des pieds-noirs progressistes réagit au refus de Christian Estrosi de commémorer le 19 mars.

Le Président de Région (LR) a annoncé son refus de participer aux cérémonies de la journée nationale du souvenir commémorant les accords d’Évian qui marquent la fin de la guerre d’Algérie. Jacques Pradel, Président de l’association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis, livre son sentiment à « La Marseillaise ».

La Marseillaise. Êtes-vous surpris par cette prise de position ?

Jacques Pradel. À vrai dire non, quand on connaît le passé de Christian Estrosi, on sait qu’il a toujours été dans la volonté de complaire aux groupes nostalgiques du système colonial en se situant à ce point de rencontre entre la droite et l’extrême-droite. La question est plutôt « pourquoi le fait-il aujourd’hui ? » en contradiction avec tous ces engagements d’entre-deux tours des Régionales.

La Marseillaise. Christian Estrosi invoque les violences qui ont suivi le 19 mars 1962 pour justixfier son refus de participer aux commémorations, est-ce pour vous un motif légitime ?

Jacques Pradel. Le 19 mars 1962, c’est le lendemain du 18, date de la signature des accords entre la France et le FLN. C’est incontestable et dans la mémoire collective, c’est la fin de la guerre d’Algérie. De plus, le 19 mars a été consacré journée nationale en 2012 par une loi votée par le Parlement français. Oui, il est vrai qu’après le cessez-le-feu, des violences, des massacres de populations ont eu lieu. Je n’oublie pas que c’est d’abord parce que l’OAS a déchaîné sa folie meurtrière. C’est en ce sens que je trouve particulièrement indécent qu’aujourd’hui ce soit justement des nostalgiques du passé colonial et l’extrême-droite qui utilisent les violences d’après le 19 mars 1962 pour contester la commémoration de la fin de la guerre d’Algérie à cette date.

La Marseillaise. En quoi est-il important pour vous de commémorer les accords d’Évian ?

Jacques Pradel. Le 5 décembre avait un temps été mis en avant par Jacques Chirac pour contourner la contestation. Mais cette date ne correspond à rien pour la guerre d’Algérie et ce débat est derrière nous. Nous pensons, à l’Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis qu’il est important de marquer cette date anniversaire. Nous le faisons aux côtés d’autres forces progressistes, d’associations d’Algériens vivant en France ou de Français d’ascendance algérienne car la cause essentielle que nous défendons est un rapprochement de nos deux peuples. Il est important de se réunir. Nous partageons cette vision de notre histoire commune pour pouvoir tisser des liens d’amitié et de fraternité.

Propos recueillis par Léo Purguette (La Marseillaise, le 14 mars 2016)

3e arr. de Marseille. « Le féminisme, un combat d’actualité »

le 13 March 2016

A la section du PCF
21, boulevard Leccia
13003 - Marseille

Vendredi 18 mars à 18h

Les femmes communistes du 3ème vous invitent à débattre « Le féminisme,un combat d’actualité » animé par Mireille Mavrides et Irène Perrin Toinin.

Égalité, discriminations, fléxibilité, violences, droit à la santé, un service public pour la petite enfance, parité, droit à une retraite décente…

Nous partagerons aussi un moment convivial et culturel avec la « conférence humoristique » de Catherine Lecoq : « Le plafond de verre ».

Collation partagée : Chacune, chacun pourra faire déguster un plat ou boisson de son choix.

 

Théâtre de la Comédie de Marseille. Argia, mime d'Anne Chiummo

le 13 March 2016