Collectif culture du PCF

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Conférence-débat. Victimation et sentiment d’insécurité à Marseille

le 10 May 2016

UPAE. Philosophie : La désobéissance (1/3)

le 10 May 2016

Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l'Étoile
Lycée Joliot Curie
4, avenue des Goums
Aubagne

Mardi 7 juin à 18h30

Exposé de Chloé Di Cintio.

La désobéissance civile est le refus de se soumettre à une loi jugée inique par ceux qui la contestent.

Les citoyens doivent-ils obéir à des décisions que tout désigne comme des « lois injustes » ? Nombreux sont les grands penseurs et les mouvements de citoyens à avoir répondu « non ». Ce « non » est à l’origine de la désobéissance civile qui encourage à refuser d’obéir à une loi injuste et à chercher à changer cette loi par des moyens non-violents.

Pratiquement tous les philosophes politiques ont proclamé que les lois injustes n’étaient pas contraignantes et ont prôné la résistance et la désobéissance civile. Parmi eux, citons saint Thomas d’Aquin, Francisco Suarez, John Locke, Thomas Jefferson, Edmund Burke, Mahatma Gandhi et Martin Luther King Jr.

Cette idée était déjà présente chez saint Augustin quand il déclarait qu’« une loi injuste  n’avait rien d’une loi ». Pour lui, bien qu’une loi injuste ait l’autorité extrinsèque que lui confère le mandat gouvernemental, elle n’a aucune autorité intrinsèque puisqu’une loi n’a qu’une raison d’être : celle de servir la justice. Toute loi qui altère son but premier s’anéantit d’elle-même ; elle n’est pas une loi.

Mémoire. Une exposition pour expliquer ce qu’a été le Front populaire

le 07 May 2016

Mémoire. Une exposition pour expliquer ce qu’a été le Front populaire

« La Marseillaise » accueille à partir de mardi l'exposition du musée de l'Histoire vivante de Montreuil « 1936 : nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire ».

Le 3 mai 1936, le Front populaire remportait les législatives entraînant la formation d’un gouvernement composé de communistes, socialistes et de radicaux. Quatre-vingt ans plus tard, la question de l'héritage de cette page d’histoire de France ressurgit d'autant plus dans une société en crise.

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’exposition « 1936 : nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire » jusqu’au 31 décembre au Musée de l’Histoire vivante, à Montreuil. « La Marseillaise », partenaire de cette initiative, accueillera la version itinérante à partir du mardi 10 mai. « L’objectif est de montrer que le Front populaire a traversé la société française et ne s’est pas cantonné à l’usine » explique Frédérick Genevée, Président de l’association pour l’Histoire vivante, gérant le musée qui existe depuis 1939 pour « rendre accessible à tous l’histoire du Front populaire ». Le public y redécouvrira des pans entiers de cette période : élection, grèves, mouvement sportif ouvrier ou culturel, Guerre d’Espagne…

« Un tournant dans l’Histoire »

La plus-value de l’exposition passe par la présentation de documents et photographies dont bon nombre peu connus ou inédits. « Les partenaires ont mis à disposition leurs fonds » souligne Frédérick Genevée. « L’exposition colle avec l’esprit du Front populaire à travers cette dynamique de tous les centres d’archives ». Une collecte de documentation a en outre été lancée. Une manière de refléter cette volonté de « reprendre le contrôle de l’espace et du temps » qu’avaient affirmée les militants de 36.

Les premiers échos récoltés depuis l’inauguration sont positifs. « C’est une période historique qui parle aux gens, y compris 80 ans après. Le Front populaire, c’est le tournant qui a permis les congés payés. Le symbole de la grève est aussi très présent ». Car au final, « le Front populaire démontre que la classe ouvrière est légitime à exercer des responsabilités ».

Sébastien Madau (La Marseillaise, le 7 mai 2016)

« La Marseillaise », 19 cours d'Estienne d'Orves. Marseille (1er) A partir du 10/05 à 18h. Infos : www.museehistoirevivante.fr.

10e arr. de Marseille. Commémoration de la victoire du 8 mai 1945

le 04 May 2016

Monument aux morts de La Timone
Place Valentin Pignol
13010 - Marseille

Dimanche 8 mai à 10h45

Monument aux morts de Saint-Loup
Place de l’Église
13010 - Marseille

Dimanche 8 mai à 11h30

Réunion du collectif vétérans

le 04 May 2016

A la Maison des communistes
280, rue de Lyon
13015 - Marseille

Jeudi 12 mai à 14h

Serge Wolikow. « Un mouvement collectif et de promotion de l’individu »

le 03 May 2016

Serge Wolikow. « Un mouvement collectif et de promotion de l’individu »

L’historien revient sur le contexte dans lequel le Front populaire est arrivé au pouvoir et a mis en place des mesures de transformation sociale. Et, malgré sa mise à mal et les renoncements, sur son héritage encore présent dans la société française actuelle.

La Marseillaise. Dans quel contexte, le Front populaire accède-t-il au pouvoir en 1936 ?

Serge Wolikow. Le Front populaire a d’abord été un mot d’ordre, puis un projet politique, puis un mouvement social et enfin un gouvernement. A l’origine c’est une réaction contre la droite et le fascisme. L’extrême droite menait la riposte face à la faillite de la gauche au pouvoir dirigée par les radicaux. En février 1934, les ligues d’extrême droite vont vouloir en finir avec la République. Mais le 12, des grèves lancées par la CGT, la CGT-U et l’appui de forces politiques (PC, PS), vont défendre les libertés démocratiques et contrer les ligues. Politiquement, au sein du PS et du PC, les courants pour l’unité l’emportent. Le PC prend l’initiative de l’unité d’action et propose le 27 juillet 1934 un pacte contre le fascisme. Les responsables communistes Marcel Cachin et Maurice Thorez lancent le mot d’ordre : Front populaire pour le pain, la paix et la liberté. Ce mouvement obtient le feu vert de l’Internationale communiste. Il englobe aussi les radicaux, même s’ils gouvernent avec la droite. En 1935, ce mot d’ordre devient un programme politique aux Municipales. Les organisations anti-fascistes se rassemblement autour du 14-Juillet pour prêter serment contre le fascisme. Dans cet élan, on assiste à la réunification entre CGT et CGT-U. Un programme électoral est signé. Il porte sur des aspects sociaux (diminution du temps de travail, hausse des salaires), économiques (réforme fiscale) et politiques (défense des libertés, interdiction des ligues).

La Marseillaise. C’est cet esprit qui l’emporte au soir du 3 mai 1936 ?

Serge Wolikow. Oui, même si ce n’est pas un raz- de-marée de la gauche. Elle bénéficie du mode de scrutin qui lui donne une majorité de fait. On assiste de plus à un nouveau rapport de forces au sein de la gauche. Le PC double ses voix et passe de 10 à 72 Députés, les radicaux perdent un tiers des voix et des députés. Le PS devient le premier parti à gauche.

La Marseillaise. Pour quelles raisons les usines se mettent alors en grève ?

Serge Wolikow. Les tractations pour former un gouvernement durent trois semaines. Pendant ce temps, il ne se passe rien. C’est là que les grèves éclatent, avec occupation. Ce n’est pas une grève générale mais une généralisation de la grève à partir de protestations contre les licenciements de syndicalistes après les défilés du 1er mai 1936. Les revendications incorporent le programme du Front populaire mais vont au-delà. Début juin, le gouvernement invite patronat et syndicats à négocier. Les Accords de Matignon permettent l’entrée en vigueur des premières mesures.

La Marseillaise. Quelles sont-elles ?

Serge Wolikow. L’accord prévoit : revalorisation de salaires, diminution du temps de travail à 40h hebdomadaires, reconnaissance des représentants du personnel, conventions collectives par branche obligatoires, deux semaines de congés payés, création d’un office public pour garantir le prix du blé. S’ajoutent la prise de contrôle de l’Etat sur le conseil d’administration de la Banque de France et des nationalisations. Très vite, à l’été 36, le Parlement vote les lois. La grève durera jusqu’à mi-juin, pour accompagner la mise en place du gouvernement que les communistes soutiendront, sans participation.

La Marseillaise. A quand remontent en revanche les premiers signes de reculs ?

Serge Wolikow. La guerre d’Espagne est l’exemple le plus révélateur des difficultés du Front populaire. Franco lance un putsch le 18 juillet 1936. Léon Blum défend la non-intervention, ce qui favorise les franquistes qui bénéficient, eux, de l’aide de l’Allemagne nazie et de l’Italie fasciste. L’argument de Blum est qu’il ne faut pas généraliser la guerre. Les radicaux sont aussi sur cette position. Les communistes et la CGT en revanche défendent les Républicains espagnols et s’engagent dans les Brigades internationales. Mais d’autres facteurs expliquent les difficultés du gouvernement : le manque de moyens pour réaliser son programme. Dès l’été 36, le gouvernement ne par- vient pas à endiguer la fuite des capitaux et abandonne sa réforme fiscale qui reposait sur des prélèvements sur les grosses fortunes. La balance commerciale est négative. Le gouvernement va dévaluer le franc, recevant les critiques des communistes. Blum décrète une pause dans les réformes. Cela crée une nouvelle division. Au printemps 1937, il demande au Parlement des moyens financiers pour mener sa politique. Le Sénat refuse, il démissionne. A partir de là, les radicaux vont diriger au nom du Front populaire mais selon une politique de stagnation. L’aggravation de la situation en 1938 conduira à l’éclatement du Front populaire.

La Marseillaise. Malgré tout, l’héritage du Front populaire va-t-il perdurer ?

Serge Wolikow. Les militants de 36, qui avaient défendu le Front populaire, vont garder ces références dans la Résistance puis dans le programme du Conseil national de la Résistance. Le régime de Vichy avait, lui, fait le procès de 36. Le programme du CNR tire les leçons du Front populaire en associant cette fois réformes sociales et structuration économique nouvelle (nationalisations dans l’énergie, les banques…). A la Libération, le monde ouvrier se réconcilie avec la République et bénéficie de meilleures conditions d’existence. Il n’oublie pas et montre un attachement aux idéaux progressistes et démocratiques. Il fait confiance aux organisations syndicales et politiques qui portent ces valeurs.

La Marseillaise. Aujourd’hui, cet héritage est disputé, notamment à gauche.

Serge Wolikow. Oui, il subit souvent une instrumentalisation en associant les réformes à Blum et au Parti socialiste, en oubliant ses erreurs ainsi que le rôle des communistes. La principale leçon à retenir est que pour mobiliser contre l’extrême droite il faut proposer des contenus politiques et sociaux, contre la misère et l’individualisme. Il faut mobiliser pour et pas uniquement contre. Le Front populaire a démontré qu’il était possible de défendre à la fois le progrès social et le progrès économique. Aujourd’hui on a tendance à opposer les deux, à réduire les formes collectives de mobilisation. Alors que le Front populaire a été un mouvement collectif mais également de promotion de l’individu.

Entretien réalisé par Sébastien Madau (La Marseillaise, le 3 mai 2016)

Serge Wolikow est historien, professeur émérite de l’Université de Bourgogne. A paraître ce mois-ci : « Le Monde du Front populaire », aux éditions du Cherche-Midi.

« La Marseillaise » partenaire d’une expo sur 1936

le 03 May 2016

Dans les locaux de « La Marseillaise »
Agora des galériens (ancienne salle des rotatives)
Cours d’Estienne d’Orves
13001 - Marseille

Mardi 10 mai à 18h

Le journal « La Marseillaise » est partenaire de l’exposition « 1936 : nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire » qui se tiendra du 9 avril au 31 décembre 2016 au Musée d’histoire vivante à Montreuil. L’exposition sera également visible dans les locaux mêmes de « La Marseillaise ».

Front populaire. Ce jour où la France a choisi comme avenir une vie plus belle

le 03 May 2016

Front populaire. Ce jour où la France a choisi comme avenir une vie plus belle

Il y a 80 ans, le 3 mai 1936, communistes, socialistes et radicaux remportaient les législatives. Une belle page de l'histoire de la gauche était en train de s’écrire.

Rien n’est jamais écrit d’avance dans la vie, surtout politique. Rien n'est jamais perdu d'avance, mais rien n'est non plus jamais acquis définitivement.

Qui aurait dit en effet qu’entre février 1934, date à laquelle la France a failli subir un coup d’État fasciste et juin 1940 où le maréchal Pétain humilia le pays dans la Collaboration, allait s’écrire une des plus prestigieuses pages de l'histoire de la gauche française.

C’était au soir du 3 mai 1936. Le Front populaire, composé du Parti communiste, de la SFIO (parti socialiste) et du Parti radical-socialiste -avec l’appui de la CGT et d’organisations antifascistes- remportait les élections législatives.

Le Parti communiste, dirigé par Maurice Thorez, à l'initiative de la stratégie, réussit à passer outre la ligne de l’Internationale communiste qui, dans sa stratégie contre le fascisme rejetait les alliances avec les socialistes. La victoire des urnes aura évité à ce choix courageux du leader communiste français d’être contesté par Moscou.

Les conditions politiques étaient enfin réunies dans le pays pour mener une politique de transformation sociale. Avec l’aide du mouvement social. Car à peine la victoire électorale acquise, plutôt que d'attendre tranquillement que les réformes arrivent, la classe ouvrière se renferme dans les usines. Pour les occuper.

Les reculs sociaux ont été tels depuis des années qu'il serait suicidaire de lâcher le morceaux après les crises du début des années 30 ainsi que la montée du nazisme en Allemagne et du fascisme en Italie.

Comme en Espagne, où a triomphé la République face à la monarchie, la société française est en mouvement. Le temps s’accélère, dans le bon sens.

En quelques semaines seulement, les travailleurs dans les entreprises et les campagnes, les petites gens en général, obtiennent le droit aux congés payés, la réduction du temps de travail, la reconnaissance de l’élu syndical dans l’entreprise…

« La Vie est à nous »

Mais c’est littéralement un « Esprit de 36 » qui s’élève dans le pays. Outre les mesures économiques et sociales, la France change. On voit fleurir des Maisons de la culture, le sport se démocratise à travers la création de fédérations directement liées au monde du travail (FSGT). Sur les écrans ou à la radio, des artistes accompagnent le mouvement : les films La Vie est à nous ou Le Temps des cerises en sont quelques exemples.

Le Front populaire permettra également à des personnalités politiques de s'affirmer : Léon Blum, Maurice Thorez, Paul Vaillant-Couturier, Jean Zay, Léo Lagrange, Roger Salengro, etc…

La diversité de leurs caractères confirme que si depuis 1934 la gauche est unie, elle est également diverse. Elle l'apprendra à ses dépens. Le dénominateur commun initial, l’anti-fascisme, n’a plus suffi lorsqu’il s’est agi de choisir l’orientation politique sur le long terme.

Si la victoire du 3 mai 1936 a été nette, elle a n’a pas éteint les velléités de la droite parlementaire et de l’extrême droite à user de tous les moyens (fuite de capitaux, antisémitisme, calomnies, campagnes de presse…) pour renverser ce qu’elles considéraient comme une « bolchevisation » de la France.

Cela restera le grand échec du Front populaire : ne pas avoir eu, dans l’unité, le courage de soutenir la République espagnole face au fascisme, pensant que la neutralité épargnerait l’Hexagone des horreurs de la guerre. On encore de ne pas avoir su mettre fin au double jeu d’une partie de la coalition, lorsque les grandes fortunes ont commencé à faire pression pour éviter de contribuer à la collectivité nationale par l'impôt.

Quand « 36 » influence le Conseil national de la Résistance

A ce moment, les mouvements réactionnaires lancent « Plutôt Hitler que le Front populaire ». La France l’aura et plusieurs figures du Front populaire seront inquiétées, persécutées, voire assassinées.

Heureusement, à la Libération, le Conseil national de la Résistance n’a pas la mémoire courte et on lit dans son programme « Les Jours heureux » l’héritage de ceux de 36. De Gaulle en fera rarement référence. Mais les faits sont là : un mouvement social fort, une gauche politique rassemblée sur des contenus de transformation sociale (avec l’appui des gaullistes) et un anti-fascisme déterminé permettent à la société française de se relancer, d’aller de l’avant. De progresser.

Un concept qui, aujourd’hui, semble bien loin pour certains à gauche. Le Front populaire c’est des leçons à apprendre et un exemple pour l’avenir.

Un avenir mettant la gauche face à ses responsabilités en termes d’écoute du mouvement social et de courage à contester l’ordre établi. Tout un programme. Pour une vie plus belle.

Sébastien Madau (La Marseillaise, le 3 mai 2016)

En quatre dates

3 mai 1936. Le Front populaire obtient aux législatives 376 Députés contre 222 à la droite. Le 5 juin, le socialiste Léon Blum, devient Président du Conseil.

7 juin 1936. Les « accords de Matignon » sont signés. Le Parlement vote à l’été des lois politiques, économiques et sociales sur cette base progressiste.

22 juin 1937. Léon Blum démissionne après le refus du Sénat de lui accorder les pleins pouvoirs financiers. Le radical Camille Chautemps lui succède.

10 avril 1938. Le radical Édouard Daladier forme un gouvernement qui revient sur plusieurs réformes du Front populaire.

La Marseillaise, le 3 mai 2016

Les leçons de 36

Le télescopage est saisissant : alors que la France laborieuse gronde, que les Députés débattent d’une loi qui, si elle est adoptée, signerait une régression sociale sans précédent, on célèbre les 80 printemps du Front populaire.

Le 3 mai 1936, le souffle du progressisme fait la peau au conservatisme, on relève la tête et on tend le poing vers l’horizon pour exiger de meilleurs salaires et de trimer moins,bref de vivre mieux,de vivre bien.

Le Front populaire ne fut pas une parenthèse : après les années noires et la Révolution nationale du collaborateur Pétain, le programme national de la Résistance renoue avec le programme du Front populaire pour remettre sur pied un pays exsangue.

Il est temps en cet anniversaire de se replonger dans cette page de l’histoire de notre pays. Elle n’appartient pas uniquement à la gauche mais ce sont les convergences entre un projet politique réellement de gauche et ce que l’on n’appelait pas encore le mouvement social qui a permis la conquête de nouveaux droits. Comme les congés payés. 15 jours pour commencer. Ce qui nous semble évident aujourd’hui a été gagné dans la lutte et le rapport de forces.

Le printemps 1936 est né d’une riposte au fascisme

Il y a des analogies frappantes avec notre époque. Car le printemps 1936 est né d’une riposte au fascisme et, dans son projet, la défense des libertés allait de concert avec les revendications sociales et les choix économiques. Comme le souligne l’historien Serge Wolikow, « le Front populaire a été un mouvement collectif mais également de promotion de l’individu ». C’est la grande leçon à tirer non pas pour singer 36 mais pour s’en inspirer et en nourrir les combats d’aujourd’hui. L’héritage de 36 tient à sa grande modernité, à sa force propositionnelle et à sa capacité à tisser du commun dans la diversité.

Françoise Verna (La Marseillaise, le 3 mai 2016)

Pays d'Aix. Commémorations et fête fraternelle des communistes

le 02 May 2016

Il y a 80ans… 1936 le Front Populaire

le 29 April 2016