le 15 May 2016
Rovenains et Rovenaines, citoyens, élus et associations étaient nombreux aux côtés du Maire Georges Rosso pour célébrer le 71e anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945. Après le dépôt des gerbes, le Maire dans une allocution émouvante rappelait « les pages de gloire venues s’ajouter au livre d’or de notre histoire. 71 ans après, les événements ont pris de la distance mais ils n’en ont que plus de relief ». Il soulignait « le rôle capital des résistants, des exploits et des sacrifices remportés par des patriotes anti-fascistes, hommes et femmes souvent très jeunes, face à l’ennemi nazi et à ses complices de l’extrême droite. (...) Sans la résistance avec ses héros et ses martyres, sans l’armée française renaissante, notre pays n’aurait pu participer, comme il l’a fait aux côtés des Alliés, à la délivrance de son sol. En ce 8 mai 2016, le rappel de la défaite du fascisme et du nazisme doit être l’occasion pour toutes les Françaises et tous les Français de marquer leur engagement dans un combat toujours actuel pour la démocratie et pour la paix ». De rappeler aussi « la triste réalité des guerres qui ont semé et sèment encore la mort et la destruction sur l’ensemble de notre planète depuis1945, en Syrie et ailleurs. Les terroristes exportent leurs actes de barbarie : la France a payé un lourd tribut dans les attentats commis par les djihadistes ». Fustigeant au passage le gouvernement « qui n’a de cesse de dégrader la situation sociale en France, remettant en cause les acquis du CNR avec la loi Travail », et mettant en garde les populations « sur les dangers de l’extrême droite qui profite de ces situations. L’histoire nous le rappelle inlassablement ».
La Marseillaise, le 15 mai 2016
le 15 May 2016
Il y a 100 ans, le corps expéditionnaire russe réclamé par la France débarquait à Marseille. Derrière la liesse du défilé, la Révolution rouge était en marche.
Le Secrétaire d’État aux anciens combattants, l’ambassadeur de Russie et le Maire de Marseille ont inauguré jeudi une plaque commémorative devant le Consulat général de Russie.
« En célébration du centenaire de l’arrivée à Marseille en avril 1916 de la première Brigade spéciale du Corps expéditionnaire formée à Moscou et à Samara qui [allait combattre] héroïquement sur le sol français lors de la Première Guerre mondiale. Plus de 8.000 soldats et officiers russes furent tués et blessés aux champs d’honneur. » Ni la plaque dévoilée jeudi par l’ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, le Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et le Secrétaire d’État aux Anciens combattants, Jean-Marc Todeschini, ni les discours prononcés n’ont évoqué le refus des soldats d’obéir quand, en 1917, éclatait la Révolution bolchévique.
Le 21 avril 1916 reste une date historique dans la mémoire franco-russe. Il n’est qu’à regarder le nombre impressionnant de cartes postales, souvent de propagande, éditées à cette occasion pour mesurer l’espérance que portait l’arrivée échelonnée de 45.000 soldats promis par notre puissant allié d’alors dans une Entente qui devait prendre l’Allemagne en étau.
Pour le Sénateur Paul Doumer, qui avait rendu visite à Nicolas II et fait sa demande officielle de renfort, la Russie était bien un « réservoir d’hommes inépuisable ». C’est de la chair à canon de fait qui débarquait en échange d’armes livrées par la France au tsar chancelant qui allait abdiquer en mars 1917. A leur arrivée à la Joliette, les moujiks étaient équipés du fusil français Lebel. La belle image des preux fantassins dansant la Kamarinskaya allait s’estomper à l’été 1917 derrière un épisode méconnu sinon oublié. Plus de 10.300 hommes souvent d’origine paysanne ralliés à l’idéal communiste allaient refuser d’obéir à leurs officiers pour installer une petite république soviétique autogérée : la mutinerie des soldats russes internés dans le camp de la Courtine (Creuse) puis bombardés par l’armée française a fait l’objet d’un important colloque au Musée d’Histoire de Marseille le 30 avril dernier.
L’officier russe lapidé par ses hommes aux Aygalades
Les officiers, tous des nobles, n’étaient guère aimés. Le 15 août 1916, le lieutenant-colonel Krause, commandant du détachement de l’armée d’Orient, avait déjà été retrouvé mort dans le camp des Aygalades. L’officier supérieur russe était mort lapidé par ses hommes. Dans la journée, il avait « corrigé » un de ces soldats qui s’était révolté. L’événement a soigneusement été passé sous silence. Sept soldats désignés par la suite comme responsables allaient être fusillés plus tard dans un camp de l’Aube. « Ainsi Marseille a également été le terrain de cette "lutte des classes", en prélude aux révolutions qui éclateront l’année suivante dans l’Empire russe », ont écrit Michel Méténier et Fernand Revilla(1) qui notent l’expulsion en septembre de Trotsky réfugié en France.
La 1ère Brigade russe spéciale commandée par le Général Lokhvitsky a débarqué sur les quais de la Joliette ce 21 avril 1916 dans un climat particulier. La révolte grondait à bord. Après deux mois de mer, le navire-amiral, le Latouche-Treville parti de Vladivostok a déversé ses premières troupes formées à Moscou et Samara. D’autres navires vont suivre. Très symboliquement, ce sont des prisonniers de guerre allemands qui vont être appelés pour manœuvrer la passerelle à la Joliette. Les hommes et des enfants-soldats -véritables « mascottes » ovationnés sur leur parcours- sont installés au camp Mirabeau, propriété des usines Verminck. C’est là qu’ils ont fêté la Pâques orthodoxe avec leurs popes, avant de défiler glorieusement dans les rues pavoisées de Marseille.
« Par rang de six, les soldats impériaux débouchent de la rue de Rome. Ils ont une allure superbe, nos amis les Russes, bien pris dans leur uniforme couleur verdâtre, taillé en fin drap, la blouse également plissée en bas des reins, la casquette légèrement inclinée sur l’oreille, les bottes à mi-jambes, le fusil sur l’épaule et marquant le pas. Il y a là des hommes de haute taille, basanés par le grand air marin, boucanés par l’air glacé de Galicie », décrit plein d’admiration Le Petit Provençal. « Tout le long les fleurs tombaient, on aurait dit qu’il neigeait tellement y en avait », rapporte un témoin.
Le ciel est gris sur la place de la Préfecture. Des officiers, sabre au clair, encadrent leurs hommes encore en rang parfait. L’image d’Épinal est trompeuse. Sous peu, l’Armée française va bombarder cette future Armée rouge mutine, enfermée à la Courtine…
David Coquille (La Marseillaise, le 15 mai 2016)
(1) Marseille, événements à la une. 1900-1920, Aubéron, 2007.
le 13 May 2016
Exposé de Chloé Di Cintio.
Sans une certaine ambiguïté, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme tente de préciser les valeurs fondamentales qui fondent la légitimité. Contrairement à ce que suggère son titre, elle n'est pas un texte de droit mais une déclaration de principe d'ordre méta-juridique. L'ambiguïté tient au fait que, malgré sa prétention à l'universalité, cette déclaration est située dans l'espace et dans le temps et sujette à révision. Elle joue néanmoins un rôle régulateur important comme garde fou contre les pires abus
le 13 May 2016
Avec la participation de Michel Samson (sociologue et co-réalisateur du film), Frédéric Legrand, (journaliste, qui co-réalise un documentaire sur Gaston Defferre pour France 3), et Cesare Mattina (sociologue).
« Les Engagés », est un collectif citoyen qui propose du 20 au 25 mai des projections de films documentaires et de fiction suivies de débats avec des réalisateurs, des intellectuels et des acteurs du mouvement social.
Pour chacune des séances et selon la thématique de la soirée sont associés des partenaires associatifs, syndicaux et médiatiques (Amis du Monde Diplo, ATTAC, LDH, CGT, FSU, Solidaires, Le Ravi et Amis du Ravi, L'Humanité et Les Amis de l'Humanité, La Marseillaise, Marsactu, Ventilo, Zibline, le Repaire d’Aubagne).
le 13 May 2016
Avec la participation de Paule Sardou (réalisatrice du film) et de représentants de l'association « Pas sans nous ».
« Les Engagés », est un collectif citoyen qui propose du 20 au 25 mai des projections de films documentaires et de fiction suivies de débats avec des réalisateurs, des intellectuels et des acteurs du mouvement social.
Pour chacune des séances et selon la thématique de la soirée sont associés des partenaires associatifs, syndicaux et médiatiques (Amis du Monde Diplo, ATTAC, LDH, CGT, FSU, Solidaires, Le Ravi et Amis du Ravi, L'Humanité et Les Amis de l'Humanité, La Marseillaise, Marsactu, Ventilo, Zibline, le Repaire d’Aubagne).
le 13 May 2016
Avec la participation de Joël Gombin (politiste spécialiste de l'extrême droite) et de Sébastien Fournier, (syndicaliste enseignant FSU et militant du collectif 13/14 contre l'extrême-droite).
« Les Engagés », est un collectif citoyen qui propose du 20 au 25 mai des projections de films documentaires et de fiction suivies de débats avec des réalisateurs, des intellectuels et des acteurs du mouvement social.
Pour chacune des séances et selon la thématique de la soirée sont associés des partenaires associatifs, syndicaux et médiatiques (Amis du Monde Diplo, ATTAC, LDH, CGT, FSU, Solidaires, Le Ravi et Amis du Ravi, L'Humanité et Les Amis de l'Humanité, La Marseillaise, Marsactu, Ventilo, Zibline, le Repaire d’Aubagne).
le 13 May 2016
Avec la participation de Françoise Davisse (réalisatrice), des syndicalistes CGT de la coopérative Scoop-TI et du chantier naval Forme 10 à Marseille, de Julien Dubois (chercheur en histoire contemporaine).
« Les Engagés », est un collectif citoyen qui propose du 20 au 25 mai des projections de films documentaires et de fiction suivies de débats avec des réalisateurs, des intellectuels et des acteurs du mouvement social.
Pour chacune des séances et selon la thématique de la soirée sont associés des partenaires associatifs, syndicaux et médiatiques (Amis du Monde Diplo, ATTAC, LDH, CGT, FSU, Solidaires, Le Ravi et Amis du Ravi, L'Humanité et Les Amis de l'Humanité, La Marseillaise, Marsactu, Ventilo, Zibline, le Repaire d’Aubagne).
le 13 May 2016
Avec la participation de Gilles Balbastre (réalisateur du film), Francisco Murillo, Secrétaire du CE de la CGT et d'un syndicaliste de SUD Rail.
« Les Engagés », est un collectif citoyen qui propose du 20 au 25 mai des projections de films documentaires et de fiction suivies de débats avec des réalisateurs, des intellectuels et des acteurs du mouvement social.
Pour chacune des séances et selon la thématique de la soirée sont associés des partenaires associatifs, syndicaux et médiatiques (Amis du Monde Diplo, ATTAC, LDH, CGT, FSU, Solidaires, Le Ravi et Amis du Ravi, L'Humanité et Les Amis de l'Humanité, La Marseillaise, Marsactu, Ventilo, Zibline, le Repaire d’Aubagne).
le 13 May 2016
Avec la participation de Laurence Pillant (géographe de l'AMU, spécialiste des migrations) et Jean-Pierre Cavalié, de La Cimade.
« Les Engagés », est un collectif citoyen qui propose du 20 au 25 mai des projections de films documentaires et de fiction suivies de débats avec des réalisateurs, des intellectuels et des acteurs du mouvement social.
Pour chacune des séances et selon la thématique de la soirée sont associés des partenaires associatifs, syndicaux et médiatiques (Amis du Monde Diplo, ATTAC, LDH, CGT, FSU, Solidaires, Le Ravi et Amis du Ravi, L'Humanité et Les Amis de l'Humanité, La Marseillaise, Marsactu, Ventilo, Zibline, le Repaire d’Aubagne).
le 10 May 2016
