Collectif culture du PCF

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Châteaurenard. Avant-première du film "Comme des lions" de Françoise Davisse

le 13 March 2016

Au cinéma Rex
10bis, avenue Léo Lagrange
Châteaurenard

Vendredi 18 mars à 20h

Projection suivie d'un débat avec la réalisatrice Françoise Davisse.

"Un grand film d'aventure où chacun avance ses pions".

“Comme de lions” plonge le spectateur au cœur de deux ans d’engagement de salariés de PSA Aulnay contre la fermeture de leur usine qui employait plus de 3.000 personnes dont près de 400 intérimaires. Des immigrés, des enfants d’immigrés, des militants, bref des ouvriers du 93 se sont découverts experts et décideurs. Ces salariés ont mis à jour les mensonges de la direction, les faux prétextes, les promesses sans garanties, les raisons de la faiblesse de l’État. Bien sûr ils n’ont pas « gagné ». Mais peut être faut-il arrêter de tout penser en terme de « gain ». La vie est faite d’expériences, de risques, d’aventure et de fierté. Et là, ces deux ans sont une tranche de vie exceptionnelle. Un moment d’intelligence collective, de démocratie et de révélations.

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Partenaires médias du film : Médiapart - L'Humanité - Politis - Causette - Le blog documentaire

Partenaires associatifs : Les Amis du Monde Diplomatique - Les Amis de l'Humanité - Réseau Éducation Populaire.

 

Mémoire. Les lycées de jeunes filles

le 13 March 2016

Mémoire. Les lycées de jeunes filles

Les lycées de garçons ont été créés en 1802. Il faudra attendre 1880 pour qu’une loi –la loi Sée– instaure des lycées de filles, mais les niveaux d’études sont très différents.

« Bien entendu, les programmes ne sont pas les mêmes que pour les garçons et les travaux d’aiguilles, les cours d’hygiène et d’économie domestique, sans oublier la morale, occupent une grande partie de la formation des futures ménagères »(1).

La scolarité secondaire des jeunes filles dure cinq ans. En fin de 3ième année, il est prévu le Certificat d’études secondaires et en fin de 5ième année, le Diplôme d’études secondaires. Celles qui le souhaitent peuvent se présenter au Brevet supérieur qui permet de devenir institutrice ou d’entrer dans une administration.

La loi Sée prévoit un enseignement spécial pour les filles. « Parce que l’enseignement est destiné à des jeunes filles, ne sont prises en considération que les disciplines estimées “utiles” en fonction de postulats non exprimés. La philosophie ne leur sera pas enseignée, tant on craint de former des “femmes savantes”. La tradition qui voulait donner aux filles un enseignement surtout littéraire s’impose : comme dès la fin de la monarchie de Juillet dans les bons pensionnats, on leur fait étudier la langue française et une langue vivante au moins, la littérature française, les littératures classiques d’après les traductions, et les littératures “modernes”, entendons étrangères. Il convient d’y ajouter l’histoire, la géographie, l’arithmétique, quelques éléments de géométrie, l’histoire naturelle et la physique, sans compter le des- sin, très peu de gymnastique et les travaux d’aiguille »(2).

Les garçons bénéficient d’une sixième année de lycée, l’équivalent de la première, à la fin de laquelle ils présentent la première partie du baccalauréat et d’une septième année, équivalant de la terminale, qui débouche sur la seconde partie du baccalauréat.

Ces sept années se retrouvent actuellement dans l’enseignement secondaire, entre collège et lycée, de la 6ième à la terminale.

En 1882, une matière est ajoutée au programme des lycées de filles : l’enseignement des « travaux d’aiguilles ». L’initiation des filles aux travaux d’aiguilles va devenir une constante. « Les éducateurs ont toujours développé ce point comme nécessaire à la formation de la femme. L’ordonnance de 1836 fait des travaux d’aiguille un élément de l’instruction primaire féminine »(3).

Il sera prévu jusqu’à 3 heures hebdomadaires de couture, tricot et broderie. Pour faire admettre les travaux d’aiguille, on ajoutera le travail manuel au programme des garçons.

Dans les lycées féminins, le latin, le grec et la philosophie restent interdits. Ces matières, indispensables pour présenter le baccalauréat, ne sont pas enseignées. C’est le moyen de fermer aux jeunes filles les portes des universités.

Le républicain Jules Simon justifie l’absence de philosophie : « Si elles mordent à la philosophie, elles y gagneront que la folie les étreindra à bref délai ou qu’elles deviendront athées : il faut des cerveaux d’hommes mûrs pour se livrer fructueusement aux études philosophiques »(1).

Tout a été pensé quant au contenu de l’enseignement destiné aux filles. « Les plus grandes précautions ont été prises pour qu’il ne puisse se confondre avec l’enseignement masculin, par sa nature même. Cet enseignement des humanités qui fait l’orgueil des lycées, dont on vante le “désintéressement”, apparaît en effet dangereux pour les femmes. Il risquerait de les détourner de leur mission première, définie par tous comme le mariage et la maternité. Les humanités qui font l’“honnête homme”, possèderaient la propriété de transformer les jeunes filles qui s’y adonneraient en pédantes.

La droite affecte de craindre l’apparition de femmes “déclassées” et sans mœurs, à l’exemple des nihilistes russes ; les républicains modérés désapprouvent aussi trop d’instruction, et surtout une instruction qui pourrait mener aux études supérieures, aux professions libérales. La fraîcheur, la candeur, l’innocence, apanages de la jeune fille, seraient, à les en croire, mises en péril par trop de mathématiques ou l’apprentissage du latin »(3).

Les diplômes préparés dans les lycées de filles ne donnent pas accès à l’Université.

C’est là un choix des législateurs : empêcher les femmes d’accéder à certaines professions et aux postes les plus élevés dans les hiérarchies. Celles qui désirent poursuivre des études doivent prendre des cours particuliers.

En 1861, Julie Daubié, une institutrice, présente avec succès les épreuves du baccalauréat littéraire qu’elle a préparé seule. La première bachelière sera une exception : les autres ont dû suivre des cours particuliers. Entre 1861 et 1873, 15 filles sont admises au bac. Elles seront une centaine en 1900, sur 7.000 bacheliers.

La contestation de ce système ségrégatif prendra de l’ampleur avec la guerre de 1914-1918. Durant le conflit, les femmes ont été appelées à remplacer les hommes, même aux postes de responsabilités.

Ce n’est qu’à partir de 1924 que la réforme du Ministre Léon Bérard ouvre les portes du baccalauréat aux jeunes filles. La nouvelle loi instaure des études secondaires de 7 ans pour tous, garçons et filles, avec des programmes identiques. Ce qui permettra aux filles de présenter l’examen, lorsqu’elles le pourront, car la mise en application du texte sera lente : il faut trouver les locaux, les crédits et les enseignants. La loi de 1924 a uniformisé l’enseignement secondaire pour filles et garçons, même si les établissements ne sont pas encore mixtes. La mixité n’interviendra que dans les années 1960.

Récit Raymond Bizot (La Marseillaise, le 13 mars 2016)

(1) A. Carbonnel, M. Toulet, J-M Lecat, La longue marche des femmes, 2008
(2) G. Duby, M. Perrot, Histoire des femmes en Occident, t.4, 1991
(3) L.-H. Parias, Histoire générale de l’enseignement et de l’éducation en France, t.3, 1981

Au TCM. Reprise de "J'ai tué Maurice Thorez"

le 11 March 2016

Théâtre de la Comédie
107 Bis Bd Jeanne d'Arc
13005 - Marseille

Vendredi 25 mars à 19h30 

Spectacle joué la saison dernière et, devant l'immense succès, il est reprogrammé.

Une Comédie de Gilles Ascaride. Mise en scène par Serge Valletti. Avec Gilles Ascaride et Gérard Andréani.

--> Extrait vidéo

--> Site du TCM

--> Réservations

14e arr. de Marseille. Face à la pression populaire, la Mairie FN fait marche arrière

le 11 March 2016

14e arr. de Marseille. Face à la pression populaire, la Mairie FN fait marche arrière

Espace culturel Busserine. Stéphane Ravier en programmait la fermeture. Une forte mobilisation le ramène à la raison.

Reçue par le Maire FN des 13-14 après une mobilisation d’ampleur des usagers en faveur du maintien de l’Espace culturel Busserine (ECB), l’équipe a été entendue. Stéphane Ravier semble avoir reconsidéré sa position et les personnels retournent sur le site. Le collectif de soutien organise une assemblée générale festive publique mercredi 30 mars à partir de 17h au centre social Agora.

Depuis le 1er janvier, l’ECB, qui anime la Busserine et au-delà depuis plus de 30 ans, est en stand-by et ses portes closes. Des travaux de mise en conformité de la structure pourtant repoussés dans le courant de l’année 2017 par la mairie centrale en raison d’un calendrier bouleversé par d’autres travaux de voirie de MPM, sont à l’origine de cette fermeture. Le Maire du 7e secteur en prend prétexte pour rapatrier les personnels sur la mairie afin de reprendre la main sur la programmation culturelle de l’ECB, pas à son goût, trop « entre soi », lui préférant la culture traditionnelle provençale.

Une large mobilisation s’est organisée le 22 février avec la constitution d’un collectif de soutien à l’ECB. L’ampleur du rassemblement a motivé une série de rencontres individuelles des personnels par le directeur des service de la Mairie. L’intersyndicale CGT, FSU et Unsa attendait un rendez-vous collectif. Le Président du Groupe socialiste au Conseil municipal réclamait quant à lui le transfert des personnels vers la mairie centrale…

Finalement, « la stratégie et la pression semblent payer, estime le collectif, qui reste vigilant dans l’attente, bien entendu, d’une confirmation écrite de cet engagement du Maire FN, car rien n’est encore officiel ». L’équipe a obtenu un retour progressif sur l’ECB, lui permettant de reprendre un fonctionnement partiel et elle travaille ses propositions de programmation. La Mairie semblant moins fermée à une dimension tout public, un comité de programmation composé d’agents municipaux est évoqué.

Autant de questions qui seront au menu du Conseil d’arrondissements du 30 mars. En ce sens, le collectif organise une AG ce même jour ouverte à tous.

Myriam Guillaume (La Marseillaise, le 11 mars 2016)

Courrier de "Résister Aujourd'hui" à ses sympathisants

le 11 March 2016

Courrier de

Gardanne. Le puits Morandat regarde vers l’avenir

le 09 March 2016

Gardanne. Le puits Morandat regarde vers l’avenir

Urbanisme. La Ville de Gardanne a confié à la Semag l’aménagement d’un pôle économique et culturel d’envergure.

En 2003, la fermeture de la mine tourne une page importante de l’histoire industrielle de Gardanne, laissant sur le carreau une grande partie de sa population active, et un site quasi neuf à l’abandon : le puits Yvon-Morandat, qui avait démarré son activité une quinzaine d’années auparavant, doit tirer sa révérence. Et ça, la Mairie ne l’accepte pas. En 2006, la Ville se porte acquéreur du site auprès de Charbonnages de France. Dans la tête du Maire, Roger Meï, une idée fixe : faire vivre le puits de mine, vaille que vaille, sous une nouvelle forme. Celle, en l’occurrence, d’un hôtel d’entreprises innovantes. Le site a les atouts pour : une superficie de plus de 14 hectares dont une grande part de bâti facilement reconvertible en bureaux de toutes tailles, une situation géographique idéale - à un jet de pierres de la gare SNCF, près de l’autoroute mais entouré de verdure. Pari réussi : aujourd’hui, Morandat héberge 17 entreprises ou start-ups spécialisées dans les nouvelles technologies. Mais la Ville ne compte pas en rester là. Avec l’implantation, en 2002, du site provençal de l’École des Mines de Saint-Étienne (dont les locaux actuels ont été inaugurés en 2008), Gardanne est devenue la ville porte-étendard de la culture scientifique dans le département (elle en a d’ailleurs porté les couleurs à l’occasion de MP13). Une vocation que pourra aussi incarner Morandat, avec un projet de pôle économique et culturel confié à la Semag (Société d’économie mixte d’aménagement de Gardanne).

Culture et géothermie

À l’occasion des Indus’3 days le 5 mars, le directeur de la Semag, Nicolas Fortuit, a présenté les grandes lignes du futur projet d’aménagement de Morandat, appelé à devenir un centre culturel, scientifique, technologique et industriel, avec dans son cahier des charges : des ateliers de médiation/création, un « crealab », un plateau événementiel, un parcours sur les géosciences, un espace dédié à la « mémoire de la mine »« Le projet inclut aussi un hôtel en haut de la pinède avec accès direct à un parcours de santé. L’établissement comptera plus de 50 chambres. » Et pour créer un tel lieu de vie, « il faudra créer des services », comme des petits commerces (kiosque à journaux, buraliste, boulangerie…) auxquels s’ajoutera la mise en place de navettes à horaires cadencés. « Le projet est parti », assure Nicolas Fortuit, « le début des travaux est prévu pour septembre. » Avec en guise de priorité, la création d’un réseau de chaleur par l’exploitation géothermique des eaux d’ennoyage des mines, à l’étude depuis un moment en partenariat avec l’Ademe et le BRGM. De quoi imposer Morandat, dans un futur proche, comme un pilier économique et culturel du département, là où d’autres communes ont fait table rase du passé en détruisant leurs sites miniers : « Nous, on a choisi d’avancer », résume le Maire-Adjoint en charge du patrimoine, Jeannot Menfi, ancien mineur pour qui « certes, on a perdu la mine, mais on a gagné l’école d’ingénieurs, dont les élèves, peut- être, travailleront au pôle Morandat après leurs études ! », concluant : « Le Maire tenait à garder ce témoignage de notre passé », tout en lui offrant la possibilité de se tourner tout entier, vers l’avenir.

Sabrina Guintini (La Marseillaise, le 9 mars 2016)

Repères

1109 mètres de profondeur. Le puits Morandat, dés sa mise en service dans les années 80, pouvait se targuer d’être le plus profond d’Europe. Il était aussi l’un des plus modernes et des mieux équipés pour assurer la descente du personnel et du matériel (le puits Z, lui, assurant l’extraction et l’aérage).

52 mètres. Le puits Morandat n’était pas que profond : il était également haut… et il l’est toujours. La tour d’extraction en béton armé, haute de 52m, est visible de loin. Dans le cadre du réaménagement du site, la Semag réfléchit à la possibilité, à long terme, de la transformer en restaurant panoramique.

Qui était Yvon Morandat ? Le puits porte le nom de celui qui, avant de devenir président des Houillères de Provence puis du Nord-Pas-de-Calais et président des Charbonnages de France, s’était illustré dans la Résistance, durant la Seconde Guerre mondiale. À Gardanne, il est fréquent d’entendre parler du « puits Y », par opposition au puits Z.

La Marseillaise, le 9 mars 2016

Gardanne. L’anarchisme, histoire, idées, actualité

le 08 March 2016

Septèmes-les-Vallons. Concert duo guitare/trompette

le 08 March 2016

13e et 14e arr. de Marseille. Le FN met en réseau sa vision de la culture

le 05 March 2016

13e et 14e arr. de Marseille. Le FN met en réseau sa vision de la culture

Internet a eu la primeur des réflexions du Maire des 13-14, Stéphane Ravier, sur la vocation de l’Espace culturel de la Busserine.

C’est un document qui pourrait prêter à rire, si l’enjeu n’était aussi important. Il émane de la Mairie des 13e et 14e arrondissements de Marseille et concerne l’avenir de l’Espace culturel Busserine (ECB), sévèrement mis en danger et contraint à la fermeture pour cause de travaux qui ne débuteront qu’en 2017. Les responsables de cet espace n’en ont eu connaissance qu’en naviguant sur leurs ordinateurs.

Dire que Stéphane Ravier (FN) l’a rédigé lui-même est sûrement excessif, mais ses Conseillers sont si anonymes et aussi avares de communication que l’on peut voir la griffe du maître sur ces quelques lignes intitulées « Exemples des propositions argumentaires ». Voilà donc l’équipe culturelle armée pour répondre à des questions que se posent les habitants de la Busserine et les usagers d’une structure de plus de trente ans,

Le rapatriement à la Bastide, pourquoi ?

Argument choc, « permettre une meilleure organisation de la direction culturelle » et surtout « valoriser les compétences » de ses animateurs « pour les faire partager et en faire bénéficier la totalité du secteur et non à la seule zone proche de la Busserine ».

Ceux qui se battent au quotidien contre la main mise de la Mairie FN sur tout l’espace qui relève de ses prérogatives : culturel, associatif, social, peuvent admettre « que le maire de secteur et son adjoint veulent valider la programmation » de l’ECB ? « Il est normal pour l’élu responsable et digne de ce nom d’impulser son action, de vouloir réaliser son projet, mais aussi de valider la qualité de la programmation proposée par ses services. »

Si l’on prend mot à mot ces paroles, soutiennent les soutiens à l’existence de l’ECB, « il n’y a pas grand chose à dire. Mais la phrase suivante fait froid dans le dos. » Et sonne comme un aveu. « Il n’y a pas d’idéologie sous-jacente dans l’application d’une procédure de validation normale », se croient obligés de déclarer les auteurs de ce texte qui abordent aussi la question des finances.

« Bien sûr, ce sont eux qui gèrent le budget, reconnaît un partisan de l’action de l’ECB. Mais si on lit attentivement leur argumentaire, on se rend bien compte de leur amateurisme. En assimilant l’Espace culturel de la Busserine à un centre d’animation, ces gens-là font preuve de malhonnêteté. »

La Mairie de secteur a beau jeu de se dédouaner sur la Mairie centrale pour « des lignes budgétaires imputées de 30% pour l’ensemble des services ». Ce qui n’empêche pas d’assurer, quelques lignes plus loin, que les sommes destinées aux projets concernant les écoles seraient plus que triplées. « Des chiffres totalement fantaisistes », s’indignent ceux qui luttent au quotidien contre la volonté de la mairie de faire main basse sur la culture. « La Mairie n’a pas daigné valider la programmation hors les murs du centre. » Une preuve de plus de son projet idéologique.

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 5 mars 2016)

Programmation hors des murs mais à la Bastide

La vie reprend son cours au sein de l’Espace culturel Busserine. Sous haute tension, mais avec la volonté de toute l’équipe de rester ferme quant à l’avenir du « vivre et du faire ensemble » bien au-delà des murs de la cité qui a fait la marque de cette structure. Car, l’action de l’ECB intéresse bien d’autres quartiers, établissements scolaires ou institutions. Dans son appétit de vouloir diffuser la culture maison, la Mairie FN a oublié les principaux intéressés, ceux qui bénéficient d’actions et de programmes culturels, éducatifs dont les écoles, les instituts spécialisés selon les témoignages que La Marseillaise a pu recueillir, apprécient le sérieux et l’intérêt.

En ce qui concerne les écoles, la Mairie des 13e et 14e arrondissements considère que ce ne sont pas des espaces appropriés pour accueillir une programmation culturelle. « Un coût trop exorbitant et des lieux qui n’étaient pas appropriés », défendent les stratèges de l’action culturel branchés FN. « Ce n’est pas une idée que nous partageons », leur rétorquent les parents d’élèves. « Il n’y avait pas de frais de déplacement et des conditions de sécurité optimales pour nos enfants ». En outre, la Mairie a t-elle vraiment les structures nécessaires pour accueillir les Instituts médico-éducatifs qui bénéficient au sein de l’ECB d’une salle qui est dédiée à l’épanouissement des corps de ceux qui souffrent d’une mobilité réduite. Leurs responsables s’inquiètent des conséquences de la fermeture de cet espace. « Oui à une programmation hors des murs mais dans les murs de la Mairie », concluent les auteurs de ce document.

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 5 mars 2016)

La Penne-sur-Huveaune. « La force de la non-violence au XXIe siècle »

le 04 March 2016

Espace de l’Huveaune
Chemin Noël-Robion
La Penne-sur-Huveaune

Vendredi 11 mars à 18h30

Conférence animée par Jean-François Bernardini, leader du célèbre groupe I Muvrini, Président de l’AFC UMANI.

Fondateur d’I Muvrini avec son frère, Jean-François Bernardini a initié en 2002 la création de la fondation de Corse Umani, qui prône que la non-violence est l’outil du XXIe siècle. Umani a lancé en 2011 le programme « Devenons artisans de la non-violence ». En Corse comme sur le continent, ces formations ont touché à ce jour plus de 12.000 personnes,  juniors comme adultes.

Jean-François Bernardini a donné à ce jour plus de 100 conférences à travers la France entière.

Soirée organisée par le service municipal de la jeunesse.