le 18 janvier 2016
le 18 janvier 2016
le 18 janvier 2016
Cette soirée est co-organisée par l’association le Scriptorium, le Théâtre Toursky, l’Union des Poètes & cie, la revue des Archers.
Au cours de ce temps de solidarité, des poètes et des artistes français et étrangers liront des poèmes de Ashraf Fayad, ainsi que des poèmes en rapport avec le sujet, ponctués par des moments musicaux.
Cette réunion s’inscrit dans une succession de manifestations qui ont eu lieu et vont se dérouler dans d’autres villes de France et régions du monde : Maison de la Poésie de Paris, Berlin, Strasbourg, Montréal…
L’objectif de cette soirée est triple :
La communauté poétique et littéraire a répondu favorablement à notre initiative.
Nous avons à ce jour reçu le soutien des institutions suivantes : La Maison des Écrivains et de la Littérature, Le Printemps des Poètes, la Biennale des Poètes, les Amis de Richard Martin, le P.E.N. Club français, la Société des Gens de Lettres, le CipM, the World Poetry Movement.
--> Signez et faites signer la pétition en faveur d’Ashraf Fayad.
le 17 janvier 2016
le 16 janvier 2016
le 15 janvier 2016
Conférence de Marie-Anne Dujarier.
le 15 janvier 2016
le 15 janvier 2016
le 14 janvier 2016
Quand la projection, à Martigues, du film « Joe Hill », qui retrace le parcours d’une figure du syndicalisme des États-Unis, se télescope avec l’actualité immédiate.
Le ciné-débat-concert organisé mardi soir au Jean-Renoir à Martigues par les associations « Tous aziluttes », « Plus belles les luttes », la Ligue des Droits de l’Homme et Amnesty international a pris une résonance particulière, alors que la nouvelle du verdict inique à l’encontre des huit syndicalistes de Goodyear venait de tomber. Toutes proportions gardées, comment ne pas faire un parallèle avec l’histoire de Joe Hill, ce syndicaliste suédois émigré aux Etats-Unis retracée par Bo Widerberg ? La fin est certes moins tragique (Joe Hill fut exécuté en 1915 pour un crime qu’il n’avait pas commis) mais la conjonction du film et de l’actualité immédiate laissait le spectateur face à cette interrogation : en-a-t-on fini avec ce qu’on appelait jadis « la justice de classe » ? Les défenseurs des droits syndicaux, ou tout simplement humains, seraient-ils condamnés à un éternel recommencement ? C’était le sens de plusieurs interventions lors de cette soirée conçue aussi dans la perspective du futur café associatif, Le rallumeur d’étoiles qui portera un nom aux couleurs de l’utopie.
« Rien n’est jamais acquis »
« La leçon, c’est que rien n’est jamais acquis » résumait Thierry Del Baldo (« Plus belles les luttes »). Pour Sébastien, militant d’Amnesty international, le film Joe Hill recouvre « plusieurs aspects de la lutte menée aujourd’hui par Amnesty, contre la peine de mort, pour les droits de l’Homme ». « Si la Déclaration des droits de l’Homme est un texte auquel on tient, à nous de le faire entendre » ajoutait-il.
Le film qui s’ouvre et se clôt sur la chanson en hommage à Joe Hill interprétée par Joan Baez fut Grand prix du jury au festival de Cannes 1971, une distinction rare pour une œuvre militante (seul Michaël Moore a fait mieux avec sa palme d’or pour « 9/11 »). Il ressort aujourd’hui dans une copie neuve restaurée, alors que le débat sur la criminalisation de l’action syndicale prend une ampleur nouvelle. « Il y a plus d’un siècle que la Ligue des droits de l’Homme lutte pour le droit de se syndiquer » rappelait Georges Fournier, responsable local de la LDH, « Joe Hill faisait partie d’une organisation américaine qui a compté plus de 100.000 membres et qui existe encore aujourd’hui, le linguiste Noam Chomsky en est membre, elle se situe dans la tradition anarcho-syndicaliste ». En évoquant la figure de celui qui luttait en musique, considéré comme un pionnier des « protest-songs » (chants de protestation), le chanteur Sylvain Vanot remarquait la « porosité » entre différents registres et les « cantiques qui se transforment en chants de syndicalistes ». Avant de livrer cette note d’espoir : « les gens qui sont morts vivent dans des poèmes, des chansons, dans un film ».
Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 14 janvier 2016)
le 13 janvier 2016