Collectif culture du PCF

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Université populaire et républicaine. Le retour des communs

le 24 janvier 2016

Histoire. Georgette et Louis dans la tourmente des rafles

le 24 janvier 2016

Histoire. Georgette et Louis dans la tourmente des rafles

Témoignage. Les quartiers du Vieux-Port de Marseille sont bouclés dans la nuit du samedi 23 janvier 1943. 15.000 habitants sont évacués de force le lendemain. Les maisons seront dynamitées.

Ils s’appellent Georgette et Louis Dufour et ont respectivement 92 et 94 ans. Ils habitent Marseille. Mariés depuis 73 ans, en janvier 1943, ils étaient deux jeunes gens amoureux. Ils seront victimes de la vaste opération de destruction des quartiers du Vieux-Port. Parmi les 15.000 personnes évacuées, nombre de juifs qui ne reviendront pas. C'est à leur fille, Danielle Verna-Dufour, que l'on doit ces deux témoignages d'une rare intensité.

« La rafle du Vieux-Port, décidée par Himmler, a été confortée par les autorités françaises avec en tête un projet urbanistique de spéculation foncière dans un contexte d’idéologie fasciste, le Vieux-Port étant devenu un refuge pour les persécutés fuyant le nazisme », souligne-t-elle. « Il fallait le faire disparaître. Leur excuse ? fausse bien sûr : éliminer le crime, la saleté, le vice, le cosmopolitisme. Souvenons-nous pour ne pas faire les mêmes erreurs. » Ces parents ont livré, les larmes aux yeux, ce témoignage. « Je ne sais pas si c’est l’émotion ou d’avoir trop vécu, trop vu, qui mouillent leurs yeux. Mais j’y vois tout de même un éclat, celui de l’amour et, toujours, de l’espoir », note avec pudeur Danielle Verna-Dufour.

Louis Dufour

Je suis né en juin 1921. J’avais donc 22 ans en 1943 mais j’en avais 18 sur ma fausse carte d’identité sous le nom de Roger Boyer, ce qui me permettait d’échapper au travail obligatoire en Allemagne, réservé aux majeurs, (la majorité est alors à 21 ans) et, le plus drôle, d’avoir droit à une tablette de chocolat par mois. J’étais un « Flémouca » (Camouflé). J’étais tombé amoureux de ma femme, à l’époque une magnifique brune. Elle m’avait invité ce soir du 23 janvier 1943 au repas pour me présenter à ses parents, Giuseppe et Giuseppina Monaco, émigrés italiens naturalisés Français ayant fui la montée du fascisme en Sicile.

Il est 20 heures, le repas n’est pas terminé et il y a le couvre-feu. Ils me proposent de dormir chez eux pour ne pas courir de risque. Dimanche 24 janvier 1943, il est à peu près 5 heures du matin. Dans la rue, une voix forte, sèche, dure, qui résonne partout, nous intime de quitter sur le champ les appartements en n’emportant que le strict nécessaire. Ils ajoutent que nous serons de retour dans 24 heures, 48 maximum. Pas le temps de se retourner. Déjà, on tape aux portes, on nous pousse sans ménagement dans les escaliers, ça crie de partout. C’est la panique. Dehors la rue (elle habite la rue Lanternerie) est déjà noire de monde. Les familles apeurées se serrent tremblantes dans ce froid matin de janvier. Il y a des pleurs de bébé, des gémissements, des malades, des vieux que l’on soutient tant bien que mal, des femmes enceintes. L’effroi se lit dans tous les yeux. On se met en route, encadrés par l’armée française et allemande. Je saurai plus tard que nous étions environ 15.000 entourés par 5.000 soldats, fusil au poing. On nous entasse dans des trams qui nous conduisent en gare d’Arenc. Là, des wagons nous attendent et nous formons des files sur les quais. Je dois trouver une solution, je risque gros si on m’attrape ; les camps ou la prison après la torture pour me faire dire le nom de celui qui nous faisait les fausses cartes d’identité. C’était le Maire d’une commune de chez nous. Je ne me souviens plus de son nom. Il a été pris et exécuté. Je dois faire vite. Je connais leur manière d’agir ; j’ai travaillé à la gare, aux bagages. Nous étions surveillés par un soldat allemand. Un jeune collègue, un peu fou-fou, avait dit « Hitler, kaput ». L’Allemand s’est retourné et lui a mis une balle dans la tête. C’était comme ça.

Nous attendons, amassés sur le quai. Un cheminot passe près de moi. Je lui lance : « Donne-moi ta casquette. » Il me la fait passer. Je la mets sur ma tête et je réussis à sortir tranquillement des rangs. J’ai recherché cet homme très longtemps mais les moyens de communication n’étaient pas ce qu’ils sont maintenant. S’il me lit et qu’il se reconnaît, s’il a raconté son histoire à ses enfants ou petits-enfants, sachez qu’il m’a sauvé la vie. J’étais jeune et téméraire, j’ai attendu que ma fiancée, qui est devenue ma femme, monte dans les wagons pour partir.

Georgette Dufour

Je m’appelle Georgette, à vrai dire Concetta, Conception. Mais tout le monde m’appelle Georgette depuis que je suis arrivée en France à l’âge de 2 ans.

Ce matin-là, on est parti avec une couverture et quelques affaires. Notre perroquet est resté dans l’appartement. Je tremblais de peur et de froid. Les soldats allemands avec leurs fusils me terrorisaient. Même maintenant entendre parler allemand me donne des frissons. Avant de monter dans les trams, on marche sur le Vieux-Port. Il fait beau. Des gens endimanchés se promènent. Ils nous regardent passer comme des bêtes, curieux, indifférents, souvent dédaigneux. J’ai honte. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai honte. Pourtant moi aussi je me promène le dimanche, et je mets mes plus beaux habits, et mes chaussures avec la semelle en carton. Maintenant, j’ai peur. Je ne sais pas, à ce moment-là, que plus rien jamais ne sera comme avant.

On nous entasse dans des wagons. Et ils ferment les portes avec des grincements atroces. J’arrive tout juste à respirer. Pas de lumière. Mes parents me protègent comme ils le peuvent mais ils doivent penser avant tout à mes trois sœurs plus petites et qui réclament à boire et à manger. On est écrasés, les uns contre les autres. Le voyage est interminable, sans eau ni nourriture. Nous arrivons le soir au camp de Fréjus. Dès l’arrivée, les hommes et les femmes sont séparés. Les femmes gardent avec elles leurs enfants s’ils sont encore petits. Ma maman s’accroche au bras de mon papa et crie son désespoir. Nous nous plions tous aux ordres sous les hurlements. Un grillage sépare les hommes des femmes. Le soir, on nous jette de la paille et nous dormons là, à même le sol en ciment dur et froid. J’ai 18 ans. Je le supporte. Mais je me demande maintenant comment ont fait les vieux, les malades, les petits.

Sept jours plus tard on m’appelle. Il y a là, assis à une petite table, un officier allemand et un officier français. Il y a 2 files plus loin. On avance : « Nom, prénom, âge. Tu connais quelqu'un à Marseille ? Adresse. » Je donne le nom et l’adresse du père de Louis, Dufour Henri, la Belle de Mai. « File de droite. » Il a vociféré « file de droite » sans avoir attendu la fin de ma réponse, un peu au hasard. Je ne saurai que plus tard que la file de gauche était destinée aux camps d’extermination de Sobibor et d’Auchwitz.

On me met dans un train direction Marseille où je rencontre ma marraine qui habitait à une rue de chez nous. Je ne suis jamais sortie seule. Je suis perdue. Elle m’indique comment aller à l’adresse que j’ai indiquée. Plus tard, avec Louis, nous sommes allés avec un charreton pour essayer de récupérer ce qui n’avait pas été pillé dans notre appartement (par les « bons » Français). Louis a réussi à se procurer un brassard pour franchir le barrage. Partout des ruines encore fumantes, une odeur âcre, la désolation. Notre immeuble est encore debout (il sera dynamité le lendemain).

J’entre en pleurant dans l’appartement. Notre perroquet Coco s’était caché derrière le manteau de la cheminée. Il est mort là de peur, de faim et de froid. Comme il était jovial quand de sa voix nasillarde il accueillait mon papa qui rentrait du travail : « Monsieur Monaco ! Monsieur Monaco ! » Tout a été volé, pillé, cassé, détruit. Le coffre où se trouvait mon trousseau a disparu. Délicatement, maman y déposait des draps brodés et repassés, durement acquis, pour un futur mariage. Plus rien ! disparus l’argent, les bijoux, les habits, les couverts, les draps, les serviettes, les provisions, les raisins pendus que maman faisait sécher. Il reste une table, des chaises renversés. Voilà.

Recueillis par Danielle Verna-Dufour (La Marseillaise, le 24 janvier 2016)

Les cérémonies officielles de la commémoration des rafles a lieu aujourd'hui à 10h au monument de la déportation, place du 23 janvier 1943 dans le 2e arrondissement de Marseille.

Hommage à Edmonde Charles-Roux

le 21 janvier 2016

Hommage à Edmonde Charles-Roux

C’est avec beaucoup d’émotion et de tristesse que nous apprenons le décès d’Edmonde Charles-Roux. Issue de la grande bourgeoisie marseillaise son parcours et ses choix de vie vont souvent prendre ses origines à contre-pied : infirmière de guerre dans la légion étrangère, elle va vite rejoindre la résistance aux côtés des FTP et de la MOI et participa à la Libération de Marseille qui ne cessera pas d’être son port d’attache ; journaliste elle défendra la cause féminine à  Elle  puis à Vogue  où elle perdit son poste de Rédactrice en chef pour avoir publié en couverture la photo d’une femme noire ; écrivaine de grand talent, amie intime d’Aragon et d’Elsa Triolet, elle obtint le Prix Goncourt pour « Oublier Palerme » et toute son œuvre sera marqué par la passion des grandes figures féminines libres, comme celle de la Méditerranée et de l’Orient ;  femme de gauche elle présida longtemps l’association des amis de l’Humanité  et fut jusqu’au bout la présidente de la Fondation Aragon-Triolet au Moulin de Saint-Arnoult ; enfin passionnée par sa ville elle va y laisser une grande empreinte culturelle, elle qui a toujours été une militante du débat d’idées et d’une vie artistique libre et exigeante. Les communistes marseillais s’inclinent avec estime et respect devant la vie de cette grande femme de lettres et d'engagement.

Pierre Dharréville, Secrétaire départemental du PCF13, membre de l'exécutif national du PCF.
Alain Hayot, délégué national à la culture du PCF, membre de la direction départementale du PCF13

Avant-premières du film, « Merci Patron ! »

le 21 janvier 2016

Avant-premières du film, « Merci Patron ! »
Au cinéma Les Variétés
37, rue Vincent Scotto
13001 - Marseille

Jeudi 4 février à 19h30

Avec la participation de François Ruffin, le réalisateur.

Alerte

Pour Jocelyne et Serge Klur, rien ne va plus : leur usine fabriquait des costumes Kenzo (Groupe LVMH), à Poix-du-Nord, près de Valenciennes, mais elle a été délocalisée en Pologne. Voilà le couple au chômage, criblé de dettes, risquant désormais de perdre sa maison.

C'est alors que François Ruffin, fondateur du journal Fakir, frappe à leur porte. Il est confiant : il va les sauver. Entouré d'un inspecteur des impôts belge, d'une bonne soeur rouge, de la déléguée CGT, et d'ex-vendeurs à la Samaritaine, il ira porter le cas Klur à l'assemblée générale de LVMH, bien décidé à toucher le coeur de son PDG, Bernard Arnault. Mais ces David frondeurs pourront-ils l'emporter contre un Goliath milliardaire ?

Du suspense, de l'émotion, et de la franche rigolade. Nos pieds nickelés picards réussiront-ils à duper le premier groupe de luxe au monde, et l'homme le plus riche de France ?

Citoyens, citoyennes !

On a face à nous le premier groupe de luxe et ses barbouzes, l'homme le plus riche de France, et ses avocats, et ses médias.

Mais avec nous, on a mieux que tout ça : vous.

Voici donc la bande-annonce de Merci patron !, pour qu'explose notre arme anti-morosité, un rire géant contre les riches.

Faites tourner auprès de vos copains, cousins, collègues : que les petits réseaux fassent les grandes rivières, et que le fleuve déborde d'espoir, et de colère, et de rigolade !

Sans vous, on ne peut rien. Avec vous, on peut beaucoup. Et c'est pour ça qu'à la fin, c'est nous qu'on va gagner !

François Ruffin

Avant-premières de notre film, « Merci Patron ! »

le 21 janvier 2016

Avant-premières de notre film, « Merci Patron ! »
Au cinéma Les Variétés
37, rue Vincent Scotto
13001 - Marseille

Jeudi 4 février à 19h30

Avec la participation de François Ruffin, le réalisateur.

Université populaire de Marseille. Pourquoi les guerres ?

le 20 janvier 2016

Rencontre. « Ayez des convictions et battez-vous pour »

le 20 janvier 2016

Rencontre. « Ayez des convictions et battez-vous pour »

Des résistants et déportés témoignent devant des adolescents pour les prévenir des dangers du fascisme.

Comme depuis six années déjà, des rencontres sont organisées entre des anciens résistants et déportés et des élèves de collèges et lycées. Marcel Thomazeau, un résistant déporté au camp de Mauthausen, et Jean-Bernard Cayron, un ancien résistant dans les Service Air Special (SAS), les commandos parachutistes anglais, ont ainsi pu témoigner auprès de ces jeunes de leurs histoires. « J’avais 17 ans quand l’Allemagne a envahi la France en mai 1940. J’ai vu ma France coupée en deux zones, sa belle devise, Liberté, Égalité, Fraternité, remplacée par le Travail, Famille, Patrie du gouvernement fasciste de Pétain qui a été installé par les Députés qui ont ainsi étranglé la République », raconte Marcel Thomazeau à une assemblée captivée.

« Déjà en 1939, nous avions créé un groupe pour dénoncer le fascisme de Franco et quand nous avons été envahis, nous nous sommes reformés pour faire des actes de résistance. On a distribué des tracts puis quand cela ne suffisait plus, on a mené des actions fortes. On a appris à manier des armes et la dynamite pour faire des sabotages. Mais une centaine d’entre nous a été arrêtée. 37 ont été condamnés à mort immédiatement, dont mon frère, puis 18 autres par la suite. Moi, j’ai été condamné à 7 ans de travaux forcés en prison, puis au bagne de Fontevraud avant d’être déporté au camp de Mauthausen où je suis resté jusqu’en mai 45. À ma libération, je ne pesais plus que 34 kilos et j’avais une tuberculose pulmonaire », relate-t-il à 93 ans.

« La haine des étrangers, c’est renier la France »

« Quand j’avais 14 ans, j’étais à Paris et je me suis engagé dans un groupe pour qui je collectais des informations. Ensuite, j’ai été envoyé en Angleterre et j’ai intégré les SAS, je voulais me battre », retrace Jean-Bernard Cayron. « Au Débarquement, j’ai été parachuté derrière les lignes ennemies pour faire des sabotages et renseigner les Alliés des forces adverses. On a même réussi à capturer le chef de la Gestapo. Ensuite, je suis allé en Hollande du Nord pour continuer à combattre les Allemands », précise-t-il.

Si aujourd’hui les deux hommes s’adressent aux enfants, c’est parce qu’ils ont un message à faire passer. « Vous êtes vous aussi exposés à des dangers. Méfiez-vous des promesses de ceux qui disent que les politiques sont pourris. Les élus sont la République ! La haine des migrants et des étrangers, c’est renier la France et Marseille, car elles ont été créées par eux ! Méfiez-vous de cette démagogie », alerte Marcel Thomazeau faisant référence à la montée du fascisme en France, comme elle a déjà eu lieu il y a moins d’un siècle. « Il faut que vous ayez des convictions et que vous vous battiez pour elles », renchérit alors l’ancien membre des SAS. Son jeune public semble lui avoir reçu cinq sur cinq.

Alan Bernigaud (La Marseillaise, le 20 janvier 2016)

Arles. Hervé Schiavetti rend hommage à Michel Tournier

le 20 janvier 2016

Arles. Hervé Schiavetti rend hommage à Michel Tournier

En 1970, l’année même où il obtint à l’unanimité le prix Goncourt pour le Roi des Aulnes, Michel Tournier, décédé hier, fit partie du petit groupe de passionnés, réunis autour de Lucien Clergue et de Jean-Maurice Rouquette, qui créèrent au musée Réattu les premières Rencontres de la photographie, rappelle dans un communiqué Hervé Schiavetti, le Maire d'Arles. « Nous perdons une figure majeure de la littérature française et un acteur majeur de l’histoire de la photographie à Arles. C’est lui qui, ce 2 juillet 1970, anima dans la salle d’Honneur de l’hôtel de ville, devant 200 personnes, la première rencontre publique consacrée à la photographie, entouré de Todd Webb, Jean-Claude Lemagny, Jean Gautrand, Lucien Clergue, Denis Brihat, Edouard Boubat, Jean-Maurice Rouquette, Jean Dieuzaide et Jean-Pierre Sudre », évoque-t-il. Arlésien d’adoption, Michel Tournier « coproduisit l’émission de télévision Chambre noire, avec Albert Piécy, journaliste, peintre, photographe et cinéaste, à l’origine de Cathédrale d’images dans la carrière de calcaire des Baux-de-Provence ».

« Un grand auteur, disait-il, est celui dont on entend et reconnaît la voix dès qu’on ouvre l’un de ses livres. Il a réussi à fondre la parole et l’écriture. Michel Tournier avait cette envergure », conclut le Maire d’Arles.

La Marseillaise, le 20 janvier 2016

Patrimoine. Un appel lancé aux Marseillais

le 19 janvier 2016

Patrimoine. Un appel lancé aux Marseillais

Nouvelle collecte pour le projet « Marseille populaire ».

L’association Promémo, en partenariat avec les éditions de l’Atelier et la Marseillaise, continue sa quête de souvenirs du Marseille populaire le 21 janvier de 9h à 12h comme chaque dernier jeudi du mois au cœur des locaux du journal.

Ces informations seront utilisées dans un beau livre d’environ 180 pages qui devrait sortir avant Noël 2016, au mois de novembre ou décembre, au prix de 30 euros. Cette date est cependant soumise à condition. Si le nombre de données n’est pas suffisant, il ne pourra pas voir le jour. L’objectif étant de restituer par le témoignage et l’image, l’histoire d’une Marseille ouvrière du XXe siècle.

Les premières séances de collectes ont permis de réunir un certain nombre de pièces et de contacts. Toutefois, davantage de documents sont encore nécessaires. « Certains des 14 thèmes sont déjà assez complets, mais c’est un travail de fourmi pour trouver tous les renseignements dont on a besoin », confie Gérard Leidet, co-Président de Promémo.

Le sport, les mouvements sociaux ou l’enfance ont été étayés, cependant, il reste des lacunes pour les thèmes de la mer, de la culture et des loisirs populaires. Promémo espère avoir prochainement des éléments nouveaux, notamment concernant les fanfares en général, les harmonies de cheminots en particulier, les activités de plage ou encore sur le port et les bateaux de pêche.

Toute participation est utile, rappellent les historiens. « On ne compte que trois ou quatre témoins par matinée en général. De plus, les gens mettent du temps à se confier et à nous faire confiance » explique Gérard Leidet. De plus, les témoignages non retenus pourraient être utilisés pour un CD, vendu avec le livre.

L’objectif est de restituer une parole populaire grâce à ceux qui ont façonné Marseille par leur vie. Promémo encourage les personnes ne pouvant pas se déplacer aux réunions à les contacter.

La Marseillaise, le 19 janvier 2016

Pour plus d’infos ou témoigner : Gérard Leidet au 06.27.75.17.44.

Septèmes. Repas convivial cambodgien

le 18 janvier 2016