Collectif culture du PCF

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Université populaire du Pays d’Aubagne. Les rapports entre la règle et l’usage

le 29 November 2015

Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Mardi 19 janvier à 18h30

Conférence de Roland Le Bris sur « la transgression à l’épreuve du travail ».

Université populaire du Pays d’Aubagne. Les rapports entre la règle et l’usage

le 29 November 2015

Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Mardi 12 janvier à 18h30

Conférence de Roland Le Bris sur « le détour nécessaire par le concept de norme ».

Université populaire du Pays d’Aubagne. Les rapports entre la règle et l’usage

le 29 November 2015

Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Mardi 5 janvier à 18h30

Conférence de Roland Le Bris sur « la difficile pensée de la transgression ».

Université populaire du Pays d’Aubagne. Violence et classe ouvrière aux 19 et 20è siècles

le 29 November 2015

Université populaire du Pays d’Aubagne. Violence et classe ouvrière aux 19 et 20è siècles
Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Mardi 15 décembre à 18h30

Conférence de Stéphane Rio.

A qui fait peur la violence ouvrière ?

Un regard historique sur l'actualité.

Début octobre 2015, alors que la direction d'Air-France essayait de passer en force sur un énième plan social qui licencierait des centaines d'employés, les salariés manifestèrent et s'en prirent à quelques membres de la direction.

Ces altercations ont tout de suite pris une dimension politique et médiatique exceptionnelle. La direction d'Air France a porté plainte pour violence, soutenue par le gouvernement socialiste et l'opposition de droite. La presse et les commentateurs n'ont eu de cesse de condamner des « violences inacceptables » pour Manuel Valls, « indignes » pour la CFDT. « Jamais rien ne pourrait justifier de telles violences »...

Ces réactions indignées ressurgissent depuis quelques années alors que le mouvement social est en difficultés, mais elles ne sont pas neuves… Depuis l'apparition du mouvement ouvrier au 19ème siècle, les attaques patronales, politiques et médiatiques sont récurrentes. De la peur de la Commune de Paris à celle de l'action directe anarcho-syndicaliste, de la condamnation et de la répression des mouvements de grève au début du 20ème à la déqualification de la culture ouvrière, bourgeoisie, presse et classe politique dominante ont su se mobiliser pour maintenir leurs intérêts et contenir la subversion ouvrière.

Université populaire du Pays d’Aubagne. La créativité des femmes dans les Camps

le 29 November 2015

Université populaire du Pays d’Aubagne. La créativité des femmes dans les Camps
Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Mardi 8 décembre à 18h30

Conférence de Renée Dray-Bensoussan.

Transportées dans des wagons à bestiaux, dépouillées de leurs habits pour endosser des uniformes rayés trop grands ou trop petits, chaussées de galoches de taille inadaptée, privées de leur état civil pour n’être plus qu’un numéro, tatoué sur la peau, tondues…
 

Martigues. Le capital d’idées

le 29 November 2015

Martigues. Le capital d’idées

Industrie. Salariés et délégués syndicaux témoignent des alternatives proposées pour la sauvegarde de leur outil de production, en clôture du festival « J’ai une gueule d’industrie... et alors ? »

Des délégués syndicaux CGT ont apporté samedi matin leur témoignage dans le cadre du festival « J’ai une gueule d’industrie… et alors » lors d’une matinée consacrée à ceux qui « ont dit non ». Un « non » constructif. Un refus plutôt, de voir par exemple « verser 30 à 40 millions par an de dividendes aux actionnaires d’Ascometal » indique Christian Pantoustier, délégué CGT du site de Fos ; de voir rayer d’un trait de plume le site de Total la Mède au prétexte que « les grandes entreprises de raffinage préfèrent déserter la France afin de s’extirper du cadre légal et environnemental » comme l’explique Fabien Cros, délégué du CE de Total, ou bien assister au démantèlement de « son outil de production et des emplois » inhérents comme à Fralib, se rappelle Henri Soler

Un refus assorti à chaque fois d’un énorme travail d’études de perspectives, d’analyses de bilan, de négociations, avec les dirigeants, les collègues, les institutions, les collectivités territoriales. Pour faire entendre, à chaque fois, la nécessité de maintenir ses emplois industriels dans la région ou en France. « Ce sont les salariés qui travaillent à l’indépendance énergétique de la France ! » stipule Fabien Cros, « un pays sans industrie c’est un pays qui se meurt, elle permet de structurer un pays » poursuit Marc Bastide de la Fédération de la Métallurgie. De cette structure, l’activité portuaire en donne un bon exemple, « Altéo, à Gardanne, qui importe sa bauxite, fournit 3.500 journées de travail sur les docks », constatent Serge Coutouris, délégué des dockers du golfe Fos, Saint Louis, « c’est 1.200 journées, aussi nous sommes très attentifs et vigilants au devenir de ces entreprises » souligne-t-il. Faudrait-il encore « ne pas abandonner la formation professionnelle, le patronat a arrêté depuis 30 ans. Et que font certains jeunes sans formation ni perspective sinon se tourner vers l’économie parallèle ? » questionne le métallo.

Les alternatives

Pourtant les alternatives ne manquent pas, à l’instar du « projet phœnix » présenté par les salariés et la CGT de l’entreprise Kem One, portant sur un financement croisé pour une relance à long terme, ou la création de la Scop-ti des ex-Fralib afin de sauvegarder leur outil de production et devenir indépendant de la multinationale. Car aux « conflits sociaux » et aux « rapports de force » aussi inévitables que « nécessaires » s’ajoutent les alternatives et propositions mises sur la table par les salariés eux-mêmes. « La forme 10, du port de Marseille, c’est une revendication de 25 ans, alors que certains voulaient boucher la forme pour y construire un hôtel...» rappelle le métallo. A Air-France, « les débouchés existent, il y en a au Sud de l’Europe et au Maghreb » souligne à son tour Aimé Musto. « Nous ne nous opposons pas à la modernisation de la raffinerie mais nous ne voulons pas de table rase ! » stipule Fabien Cros.

Quant aux dockers, ils travaillent à « un projet de démantèlement de navires à Port de Bouc. Les salariés portent seuls la politique industrielle et écologique de la France, et il est temps de prendre conscience que le potentiel de développement économique est à l’intérieur des entreprises » conclut Serge Coutouris.

La Marseillaise, le 29 novembre 2015

Avis de tempête

Philippe Martinez, le Secrétaire général de la CGT était ce samedi à Martigues, pour faire un point de la situation avec les différents délégués départementaux et locaux, à la veille de la journée nationale d’action de ce mercredi 2 décembre. « Ce mercredi, c’est aussi le jour où "les 5 d’Air-France" passeront devant le tribunal, c’est l’occasion de manifester notre soutien et de dénoncer les violences patronales que nous subissons depuis de trop longs mois » lance Olivier Mateu, le Secrétaire départemental de la CGT 13. « Nous payons cher les décisions prises par le gouvernement et le patronat qui n’ont que pour objectif de satisfaire les actionnaires, et nous ne l’acceptons pas ! » conclut-il avant de laisser la parole à Philippe Martinez. « La situation d’Air France est à ce titre emblématique : réprimer plutôt que de discuter des alternatives que les salariés et la CGT portent. Beaucoup d’entreprises peuvent se reconnaître dans le cas Air France. » Pour rappel, « la direction a annoncé 3.000 suppressions de postes, 5.000 autres sont à venir. A Marseille, il s’agit de supprimer 170 équivalent temps pleins » précise Aimé Musto, délégué national CGT des personnels d’Air-France.

« Nous sommes dans un contexte particulier, en état d’urgence, certes, en tant que citoyens nous sommes affectés - la famille CGT a perdu 3 des siens au Bataclan » stipule Philippe Martinez. Ceci dit « les problématiques d’avant le 13 novembre sont toujours là ». D’ailleurs, « les problèmes sociaux (chômage, misère) sont un des terreaux qui favorise ceux qui commettent de tels actes terroristes » selon le Secrétaire général. Et de rappeler l’importance de « l’intégration par le travail car normalement, le travail, -dans des conditions décentes- s’effectue au sein d’un collectif, où l’on parle, discute, crée des liens, des solidarités ». Le mouvement de grève à Air France, « devrait être suivi à hauteur de 80% » selon la CGT…

La Marseillaise, le 29 novembre 2015

Au fil des rencontres

Marcel Croquefer, CGT Dunkerque. La raffinerie de « l’après Pétrole », Marcel Croquefer, de l’union locale CGT de Dunkerque y croit dur. Un film de quatre minutes projeté sur le grand écran de la salle du Grès et voici présenté un processus permettant de redonner une nouvelle vie à l’ancienne raffinerie de Total. Malgré un combat de longue haleine et « une action juridique qui s’est soldée par un succès » pour les salariés, l’entreprise n’a jamais rouvert. Le principe exposé est simple, « et d’avenir », il s’agit de transformer la raffinerie des Flandres en site de production d’hydrogène, « par électrolyse ». grâce aux cinq éoliennes dont est équipée l’usine, et le savoir-faire des anciens salariés. « L’hydrogène peut être stocké et alimenter voitures, bus, logement ». « Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de l’après-pétrole… » souligne l’orateur, si les grands groupes pétroliers font officiellement la sourde oreille à cette innovation, Marcel Croquefer constate tout de même que « Total a récemment débuté un projet basé sur cette technologie à l’aéroport de Berlin ». De nombreuses démarches ont été également faites auprès des différents ministères pour défendre cette idée, synonyme à la fois de réindustrialisation et d’énergie propre, et qui tombe à point nommé en ce début de COP 21…

Jean-Marie Valentin, avocat d’affaires. Il connaît sur le bout des doigts les « dossiers » de Kem One, Pétroplus ou Liondel-Basell pour avoir été l’avocat des salariés. La viabilité d’une entreprise ou d’une sauvegarde dépend d’un principe : l’alignement des intérêts des parties prenantes. Étant entendu que « s’aligner sur les seuls intérêts de l’actionnaire est une erreur, puisque celui-ci n’a que pour principale ambition de faire de la plus-value ou d’améliorer sa situation au niveau d’un groupe ». Un alignement qui s’effectue selon deux points : « l’intérêt social de l’entreprise et l’impact de la société sur son marché ». Dans chaque statut, il y a l’objet social de la société. « Et je n’ai jamais vu comme objet : faire la fortune de ses actionnaires » constate-t-il. Ensuite, « il faut que la société ait un marché. Et si un projet remplit ces deux critères, il doit fonctionner ». Reste à faire reconnaître « la légitimité » dudit projet, lorsqu’il est notamment défendu par les salariés et leur syndicat. Une nécessité d’autant plus impérieuse que « la situation évolue vite, aujourd’hui, avec l’ANI, la négociation et l’expertise durent 4 mois maximum. Et c’est une véritable course contre la montre » conclut- il. Un délai qui ne permettrait plus aujourd’hui aux ex-Fralib de maintenir la pression sur 1336 jours et de déboucher sur la création de leur scop.

La Marseillaise, le 29 novembre 2015

Martigues. Une réponse globale pour une communauté de destin

le 28 November 2015

Martigues. Une réponse globale pour une communauté de destin

« Gueule d’industrie ». Dans le cadre du festival, Gaby Charroux présente son Livre blanc sur l’industrie. Un état des lieux et des perspectives pour ce territoire essentiel à l’économie du pays.

Député de la 13ème circonscription des Bouches-du-Rhône (qui comprend les villes de Martigues, Port-de-Bouc, Fos, Istres, Port-Saint-Louis et Saint-Mitre), Gaby Charroux a fait de la question industrielle un axe essentiel de son mandat. Pas parce que les usines font partie du paysage, mais bien parce que, selon lui, l’industrie est le « moteur essentiel de notre développement économique, social et environnemental ».

Dès 1920, sur les bords du chenal de Caronte à Martigues et Port-de-Bouc, et dans les années 1970 pour la zone industrialo-portuaire de Fos (ZIP), ce territoire à l’ouest du département s’est développé grâce à l’industrie, et a été « facteur de grand développement pour la nation » et pour les villes autour. Dire que le territoire est « véritablement industriel » n’est pas un vain mot, et le livre s’attache à décrire les nombreuses filières : raffinage, chimie et pétrochimie, sidérurgie, aéronautique, énergie, cimenterie, traitements des déchets et logistique. Mais l’industrie a énormément besoin de la sous-traitance, et Gaby Charroux pointe là une problématique : pour une entreprise pétrochimique de 500 personnes, il recense pas moins de 256 sociétés référencées qui interviennent sur le site à des degrés divers, de l’ingénierie au gardiennage, en passant par les mesures de vibrations ou l’enfûtage, « nous pouvons ainsi analyser la manière dont aujourd’hui fonctionne l’industrie lourde, et comment, décennies après décennies, ces grandes industries ont évacué de leur périmètre un nombre considérable de compétences pour les confier à d’autres entreprises ».

Surtout, depuis plusieurs années, l’industrie est attaquée par des détracteurs qui considèrent, « en fin de compte, qu’elle ne sert à rien » cite le Député, qui analyse les « raisons de ce mal endémique ». Il relève qu’entre 1980 et 2007, l’emploi industriel est passé de 5,3 à 3,4 millions, soit une baisse de 36%, et détaille les différentes périodes de cette désindustrialisation. Il dénonce aussi « le mythe de l’entreprise sans industrie », « la fin du "colbertisme technologique" » et l’absence d’une politique du système productif.

Cette « étude approfondie et quasiment exhaustive », Gaby Charroux l’a menée aussi par de nombreux témoignages. Cette réflexion l’a convaincu qu’il fallait traiter la question de « cette terre industrielle abandonnée par l’État, les actionnaires des grands groupes internationaux, la bourgeoisie commerciale et de patrimoine de Marseille » de façon globale, avec ce qu’il appelle « une communauté de destin ». Car son livre n’a pas d’autre but que de réaffirmer l’importance de l’outil industriel du territoire, essentiel « à la satisfaction des besoins humains ».

Il propose de créer un Conseil économique et social territorial, qui réunirait élus des différentes collectivités, organisations syndicales et patronales, services de l’État, Chambre de commerce, Pôle emploi et organismes de formation. Il développe enfin plusieurs pistes: soutenir une filière aéronautique en plein essor (Pégase) et le projet PIICTO, encourager des projets industriels innovants (déconstruction navale, éolien flottant, industrie du cinéma, cosmétique), développer la chimie verte, l’économie circulaire, la filière hydrogène… Pour Gaby Charroux, il n’y a qu’« une seule direction à notre boussole: offrir à notre population des perspectives d’avenir en termes d’emploi et de formation ».

Nathalie Pioch (La Marseillaise, le 28 novembre 2015)

« Pour une communauté de destin : livre blanc de l’industrie dans la XIIIème circonscription des Bouches-du-Rhône », présenté par Gaby Charroux, aux éditions des Fédérés.

SNCF. Quand le travail déraille

Quatre films étaient au programme de la deuxième journée du festival du documentaire de luttes « J’ ai une gueule d’industrie, et alors ? » consacrée aux cheminots. De « Sur les routes d’acier » de Boris Peskine, film de 1938, qui évoque la nationalisation des chemins de fer à l’époque du Front populaire au plus récent, « Vérités et mensonges sur la S.N.C.F » de Gilles Balbastre (2015), le festival a exploré près de 80 ans de « Vie du rail ». Si le premier est une curiosité, un véritable hymne au chemin de fer dans le style de l’époque, le documentaire de Gilles Balbastre, réalisé avec le concours du Comité d’établissement des cheminots du Nord-Pas de Calais et du cabinet « Emergences » plonge le spectateur dans les difficultés actuelles de la SNCF et de la « réforme » ferroviaire. La confrontation entre les discours du président de la société, Guillaume Pépy, ou des médias dominants et les réalités de terrain vécues par les cheminots jettent une lumière crue sur la dégradation du travail. Si les responsables syndicaux (CGT, Sud Rail et UNSA) témoignent à visage découvert, un agent qui surveille quotidiennement l’état des voies a choisi d’être flouté pour pouvoir s’exprimer librement.

Perte de sens

Ses propos traduisent un véritable souffrance face à la perte d’initiatives, d’autonomie, causée par des organisations du travail absurdes où l’obsession des coûts domine tout. Au détriment de la sécurité qui devrait être le point de convergences « évident » entre les usagers et les cheminots. Loin de l’image de « privilégiés », de « preneurs d’otages » véhiculée à chaque grève (l’inénarrable Alain Duhamel qualifie leur dernier mouvement de « néo-gothique » !), les cheminots du Nord-Pas de Calais prennent en compte l’intérêt général dans une région qui, comme le souligne Gilles Balbastre a « la deuxième densité de population du pays après l’Ile de France ». Ils dénoncent notamment l’abandon d’une ligne sur laquelle circulent... des autocars précurseurs de la loi Macron et la séparation de la SNCF en plusieurs entités distinctes.

Invité de cette journée et cheminot, Dominique Maugars, cinéaste-amateur, a présenté « Des hommes véritables », construit à partir de bouts de films tournés par le ciné-club des ateliers de réparation ferroviaire de Saint-Pierre-des-Corps (à coté de Tours). Sur une trame familiale (la présence de son père qui fut employé dans ces mêmes ateliers), le film rend justice au rôle des comités d’entreprise en matière d’approche de la culture. Et la découverte à Ciné-Archives (organisme qui gère le fonds audiovisuel du PCF et du mouvement ouvrier) d’un film sur une sortie organisée pour les cadres lui inspire cette réflexion au fond très politique : « le patron ne pouvait pas laisser les ouvriers seuls se représenter, le cinéma est aussi un enjeu ».

Jean-François Arnichand (La Marseillaise, le 28 novembre 2015)

« Un jour ils ont dit non »

Dernière journée du festival « J’ai une gueule d’industrie, et alors ? » aujourd’hui à Martigues (salle du Grès), avec un colloque intitulé « Un jour ils ont dit non ». De 9h à 12h et de 14h à 18h, avocats, syndicalistes, experts économiques contronteront leurs expériences. Avec la participation de Me Valentin (avocat d’affaires pour Shell Berre, Kem One, Pétroplus), Jean-Marie Michelucci (cabinet Cidecos, ancien salarié d’Arkéma et Kem One), Lilian Brissaud (directeur de Cidécos), Olivier Leberquier (Scop TI, ex-Fralib), Edouard Pagni (Moulins Maurel), Patrick Castello (réparation navale), Stephan Dainotti (Nexcis), Philippe Lemarchand (Kem One), Jean-Luc Bindel (Secrétaire général fédération CGT de l’agro-alimentaire), Alain Aguila (Saint-Louis), Christophe Barbier (ex-Pilpa, entreprise de fabrication de glaces de Carcassonne, reprise en coopérative), Yvon Le Scornet (raffinerie Pétroplus), Pascal Galéoté (GPMM), Stephan Stamatiou (Dockers de Fos-sur-Mer), David Bouissou (Arkéma Saint-Auban, 04), Marcel Croquefer (Total Dunkerque), Fabien Cros (Total La Mède), Christian Pantoustier (Asco industrie)…

Cet après-midi, Gaby Charroux, Député, présentera le livre blanc de l’industrie dans la 13ème circonscription.

A 21h : films documentaires sur Manufrance, réparation navale de Marseille, Grandin, Rateau, Fralib…

La Marseillaise, le 28 novembre 2015

Martigues. La mémoire ouvrière sur le grand écran d’un festival

le 27 November 2015

Martigues. La mémoire ouvrière sur le grand écran d’un festival

Le festival « Plus belle les luttes » se poursuit jusqu’à samedi à la salle du Grès.

Un documentaire sur la Sécurité sociale, fondée par Ambroise Croizat, a notamment été projeté hier pour fêter les 70 ans de cette institution.

La Provence, le 27 novembre 2015

La Région coopérative débat sur la culture

le 27 November 2015

A l’Ache de Cuba
place Cézanne
Cours Julien
13005 - Marseille

Vendredi 4 décembre à 18h30

Film "Joe Hill" de Bo Widerberg à Marseille

le 26 November 2015

Film

Éléments de présentation et des liens sur le film "JOE HILL" de Bo Widerberg. Prix spécial du Jury à Cannes en 1971, ce film autour de cette figure historique des luttes sociales aux États-Unis était resté invisible depuis. Il est ressorti en France depuis le 18 novembre grâce au distributeur Malavida, dans une version entièrement restaurée. "JOE HILL" est soutenu officiellement par la Ligue des Droits de l'Homme, par Ensemble contre la peine de mort, par la FIDH, par l'APHG, et par Les Amis du Monde diplomatique.​

Le cinéma "Le César" à Marseille programme le film en ce moment et depuis le 18 novembre.

En 1902, deux immigrants suédois, Joel et Paul Hillström, arrivent aux Etats-Unis. Ils doivent faire face aux amères réalités, une langue nouvelle et l'effroyable pauvreté qui règne dans les quartiers de l'East Side à New-York. Paul quitte la ville, Joel y reste, amoureux d'une jeune Italienne. Mais l'aventure est de courte durée. Rien ne le retenant à New-York, Joel, devenu Joe Hill, se met en route vers l'Ouest pour retrouver son frère. Au cours de son périple, il rencontre des membres du syndicat révolutionnaire pacifiste Industrial Workers of the World (IWW) et intègre leurs rangs…

Film à la beauté lumineuse et devenu culte, "JOE HILL" met en scène la biographie de ce jeune militant dont les chansons protestataires ont eu un impact énorme. Peu avant de mourir en novembre 1915, exécuté au terme d'un procès inique, il écrivait : "Don't mourn, organize ! Ne pleurez pas sur mon sort, organisez-vous !" Immigration, liberté d’expression, droits des travailleurs, condition pénitentiaire, police, justice, peine de mort, autant de questions essentielles posées par le film. La réponse de Joe est toujours humaine : il exige du pain, oui, mais aussi des roses. Car la beauté du film saisit ensemble le désir de justice et le désir de vie, bien plus fortement qu’aucun exposé didactique.

Bande-annonce du film : https://vimeo.com/141991913

Le film sur le site du distributeur Malavida : http://www.malavidafilms.com/cinema/joehill

Dossier de présentation du film (4 pages de l'AFCAE) à télécharger : http://www.malavidafilms.com/download.php?id=320

Un extrait d'une séquence (avec la chanson "Pie in the sky") : https://vimeo.com/134731407

Une chronique radio sur France-Culture : http://www.franceculture.fr/emission-la-revue-des-images-d-helene-delye-joe-hill-heros-protestataire-grand-film-de-bo-widerberg