Collectif culture du PCF

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10e arr. de Marseille. Commémoration de l’armistice du 11 novembre

le 10 November 2015

Monument aux morts
Place Valentin Pignol
13010 - Marseille

Mercredi 11 décembre à 11h30

Les communistes participeront au dépôt de gerbe.
 

10e arr. de Marseille. Commémoration de l’armistice du 11 novembre

le 10 November 2015

CAC Florida
rue Auguste Comte
13010 - Marseille

Mercredi 11 décembre à 10h

Les communistes participeront au défilé jusqu’au monuments aux morts puis au dépôt de gerbe.
 

Responsables mais non coupables…

le 09 November 2015

Centre Culturel Municipal Mirabeau
5, impasse Albarel-Malavasi
13015 - Marseille

Samedi 5 décembre à 18h

Les Filles et Fils de la République présentent "Responsables mais non coupables…" par la Troupe de théâtre Kahina et Cie.

Tout public à partir de 14 ans, cette pièce touche à l'immigration, la transmission de la mémoire, les luttes passées des chibanis, la citoyenneté et l'actualité. Trois générations se font face dans cette histoire qui tord le cou aux préjugés portée avec émotion, humour et engagement.

Entre rêve et réalité, un grand père retrace son parcours migratoire à son petit fils, quelque peu déviant, le tout sur fond de révolte des banlieues, de violences policières et de campagne présidentielle…

La naissance des syndicats

le 08 November 2015

La naissance des syndicats

Le salariat, dans sa forme actuelle, n’est apparu qu’avec l’avènement de l’économie capitaliste. L’esprit du syndicalisme naît en même temps et se développe au XIXe siècle.

La Révolution, dans un décret d’août 1790 reconnaît aux citoyens le droit de s’assembler et de former des sociétés libres. Paradoxalement, en juin 1791, la loi Le Chapelier interdit toute association professionnelle.

Cet état de fait va perdurer. Pour les autorités, interdire les associations permet de maintenir les ouvriers dans leur isolement. Une classe sociale dispersée n’est pas dangereuse.

Des sociétés de secours sont créées. On essaie à plusieurs reprises de limiter à 20 le nombre d’adhérents ou à imposer la mixité des professions.

Malgré l’étroite surveillance, nombre de ces sociétés ont une double vocation : prévoyance et résistance. Elles deviennent le ferment des luttes sociales.

Le XIXe siècle s’accompagne de répressions sanglantes : les canuts en 1831, les journées de 1848, la Commune de 1871… Les grèves se comptent cependant par dizaines et les révoltes entraînent des solidarités qui se structurent sous une forme syndicale.

Les autorités redoutent en permanence de nouvelles insurrections. Après les journées révolutionnaires de 1848, on remodèle le cœur des villes –ce qu’on a appelé l’haussmannisation– les vieux quartiers sont démolis pour créer de larges voies droites qui permettent à la troupe et à l’artillerie de manœuvrer en cas d’émeute.

Le syndicat, même illégal, est le passage de la révolte à la coalition ouvrière. Il répond à la nécessité pour les salariés de s’unir pour se défendre face aux employeurs. « Le syndicalisme est l’expression concrète de l’antagonisme d’intérêts existant dans les sociétés modernes entre les employeurs et les salariés » (1).

La tendance naturelle du système capitaliste est d’allonger la durée de la journée de travail. Ce qui provoque, évidemment, des conflits et des luttes pour limiter le temps de travail. La création de syndicats résulte d’une nécessité, c’est un réflexe de survie. La relation salariale est à la base de l’existence du syndicat, la coalition est le moyen de se défendre face aux employeurs.

Il faut attendre 1864 pour que les délits de coalition et de grève soient supprimés. Les syndicats sont toujours interdits mais, en former un n’est plus un délit. Ils vont exister clandestinement.

La police recense 182 syndicats en 1876, regroupant 31.700 adhérents et 478 syndicats pour 64.000 adhérents en 1880.

Ce n’est qu’en 1884 que prend fin la période de clandestinité née en 1791. Selon la loi de Waldeck Rousseau, « Les syndicats ou associations professionnelles même de plus de 20 personnes, exerçant la même profession, des métiers similaires ou des professions connexes, concourant à l’établissement de produits déterminés, pourront se constituer librement sans autorisation du gouvernement ».

Les syndicats sont légalisés et la loi Le Chapelier abrogée, comme les articles du Code pénal napoléonien qui punissaient les tentatives de coalitions. Il est alors possible de se syndiquer et de se réunir. Mais, si l’action syndicale n’est plus clandestine, se syndiquer expose toujours l’ouvrier au renvoi.

Les revendications sont nombreuses et les syndicats vont se regrouper en fédérations de métiers. Ils créent, en 1886, une Fédération nationale des syndicats, c’est le premier essai de regroupement professionnel. Le 1er mai 1891 sera la première journée nationale d’action, pour la journée de 8 heures.

Devant l’ampleur du développement et la coordination des chambres syndicales, les municipalités cherchent à les encadrer en créant des bourses du travail. En 1886 est créée celle de Paris. La municipalité offre un local avec bureaux et salle de réunion mais impose des missions sociales en particulier d’enseignement.

Sans doute, « les conditions étaient mûres pour une unification syndicale des travailleurs ». Du 23 au 28 septembre 1895, réunis à Limoges, les « délégués représentant 28 fédérations nationales (du livre, des cheminots…), 126 chambres syndicales et 18 bourses du travail se réunissent en congrès. Ils fondent la Confédération Générale du Travail (la C.G.T.). Les termes ont à ce niveau une grande importance. Il ne s’agit pas d’une fusion ; le terme confédération désigne le rassemblement de fédérations qui conservent leur existence organisationnelle » (1).

La CGT, selon le texte adopté, « a exclusivement pour objet d’unir, sur le terrain économique et dans des liens d’étroite solidarité, les travailleurs en lutte pour leur émancipation intégrale » et le congrès se sépare au cri de : « Vive la République sociale ! Vive l’émancipation des travailleurs ! »

Cependant, c’est une association mal structurée qui va vivoter, plusieurs années, avec de très modestes moyens de fonctionnement.

Il faut attendre 1902 pour que s’achève l’unification syndicale. Le « congrès de l’unité » se tient à Montpellier. La Fédération des bourses du travail s’efface en tant que centrale et ses organisations s’intègrent dans le syndicat.

Les statuts adoptés définissent dans leur premier article le but de la Confédération générale du travail : réaliser le « groupement des salariés pour la défense de leurs intérêts moraux, matériels, économiques et professionnels. Elle groupe, en dehors de toute école politique, tous les travailleurs conscients de la lutte à mener pour la disparition du salariat et du patronat. »

La CGT compte alors 100.000 adhérents et, dans les années qui suivent, de nombreux syndicats la rejoignent, dont la fédération des syndicats d’instituteurs en 1907 et la fédération des mineurs en 1908. La CGT devient en 1912 la seule confédération en France et compte 700.000 membres.

Raymond Bizot (La Marseillaise, le 8 novembre 2015)

(1) J. Sohier, Le syndicalisme en France, 2010

Monsieur Ibrahim et les Fleurs du Coran

le 08 November 2015

Théâtre de la Comédie
107bis, boulevard Jeanne-d'Arc
13005 - Marseille

Vendredi 13 Novembre à 19h30

Prosper Diss interprète et met en scène le chef d'œuvre d'Éric-Emmanuel Schmitt.

8e arr. de Marseille. Industrie et immigration dans les calanques marseillaises (XIXe-XXe siècles)

le 07 November 2015

Université populaire du Pays d’Aubagne. Les juifs à Marseille pendant la guerre

le 07 November 2015

Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Mardi 1er décembre à 18h30

Conférence de Renée Dray-Bensoussan.

La communauté juive de Marseille comprendrait 10.000 personnes sur une population estimée en France, de 250.000 à 300.000 juifs. Cette communauté, dont plus de la moitié vient de l’étranger, est plurielle et peu politisée par rapport aux juifs de Paris. Les Comtadins, juifs du pape, sont là depuis longtemps, se disent Français de souche et beaucoup sont déjudaïsés…

Université populaire du Pays d’Aubagne. Les musiques dégénérées

le 07 November 2015

Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Jeudi 17 novembre à 18h30

Université populaire du Pays d’Aubagne. Les musiques dégénérées

le 07 November 2015

Lycée Joliot-Curie
Aubagne

Jeudi 10 novembre à 18h30

7e arr. de Marseille. Commémoration de l'Armistice

le 06 November 2015

Place Saint-Eugène
13007 - Marseille

Mercredi 11 novembre à 9h