Collectif culture du PCF

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Hommage à René Vautier. Projection de « Avoir 20 ans dans les Aurès »

le 05 mai 2015

Au Gyptis
136, rue Loubon
13003 - Marseille

Mardi 12 mai à 19h30

  • « Avoir 20 ans dans les Aurès » de René Vautier

Un groupe de Bretons réfractaires et pacifistes est envoyé en Algérie. Ces êtres confrontés aux horreurs de la guerre deviennent peu à peu des machines à tuer. L'un d'entre eux ne l'acceptera pas et désertera en emmenant avec lui un prisonnier du FLN qui devait être exécuté le lendemain.

Cinéaste et militant, combattant de la cause anticoloniale et anti-impérialiste, René Vautier est une figure majeure du cinéma français. Quelques mois après sa disparition, un hommage lui est rendu.

Hommage à René Vautier. Projection de « Petit blanc à la caméra rouge » et « Afrique 50 »

le 05 mai 2015

Au Gyptis
136, rue Loubon
13003 - Marseille

Mardi 5 mai à 19h30

  • « Petit blanc à la caméra rouge ». Documentaire de Richard Hamon.
  • « Afrique 50 » de René Vautier.

En 1950, René Vautier réalise son premier film, « Afrique 50 ». Au départ, il s’agit d’un film de commande de la Ligue de l'enseignement destinée à mettre en valeur la mission éducative de la France dans ses colonies. Mais les images tournées sur place témoignent d’une réalité tout autre et le film devient un véritable brûlot anticolonialiste. Ce sera même, le premier film anticolonialiste français de l’histoire du cinéma qui vaudra à René Vautier 13 inculpations et une condamnation à un an de prison. Le film reçoit la médaille d’or au festival de Varsovie. René Vautier est mis en prison militaire à Saint-Maixent, puis à Niederlahnstein en zone française d’occupation en Allemagne. Il sort en juin 1952.

Cinéaste et militant, combattant de la cause anticoloniale et anti-impérialiste, René Vautier est une figure majeure du cinéma français. Quelques mois après sa disparition, un hommage lui est rendu.

Vitrolles. "Xavon de Marseille"

le 22 avril 2015

Au cinéma Le lumière
Arc de Cîteaux
Vitrolles

Samedi 25 avril à 20h30

XAL jouera "Xavon de Marseille"

Texte de Xavier-Adrien Laurent & Gilles Ascaride

Mise en scène Hervé Lavigne

Renseignements & reservations : 04 42 77 90 77

Septèmes-les-Vallons. Commémoration du centenaire du Génocide arménien

le 20 avril 2015

Aubagne. Quand les dirigés deviennent des dirigeants

le 19 avril 2015

Aubagne. Quand les dirigés deviennent des dirigeants

Social. La CGT et les Amis de « l’Huma » ont organisé une rencontre sur Jaurès et le parallèle avec le combat des Fralib.

C’est une belle et rare rencontre à laquelle le public a pu assister, jeudi dernier à la Bourse du travail d’Aubagne. Un moment d’échanges où une lutte victorieuse du passé trouve un écho à celle du présent. Et qui, dans un contexte global morose, donne de l’espoir pour d’autres combats en cours.

A l’initiative de l’UL CGT et des Amis de l’Humanité Aubagne, un débat était en effet organisé autour du livre de Charles Silvestre, La Victoire de Jaurès(*) et des Fralib. « C’est une confrontation originale entre l’histoire et l’actualité vécue sur le terrain qui est proposée dans un lieu emblématique, la Bourse du travail, alors que la CGT fête ses 120 ans », présente Mireille Moroni, Présidente des Amis de l’Huma Aubagne.

Un lieu emblématique dans le viseur de la municipalité, source d’un nouveau combat pour les syndicats et associations qui occupent cette Bourse du travail.

1895-2015. Plus d’un siècle d’écart et pourtant toujours les mêmes confrontations entre patronat et salariés. « Ce qu’il se passe avec Fralib, c’est du pur Jaurès », assure Charles Silvestre. L’ancien rédacteur en chef de l’Humanité établit un parallèle entre le combat mené par les salariés de l’usine de Gémenos avec celui des ouvriers de la verrerie d’Albi à la fin du XIXe siècle. « En 1895, à Carmaux, ville dont Jaurès était le Député, éclate une grève dans une verrerie que le patron décide de fermer », expose Charles Silvestre. « Avec le soutien de Jaurès, les ouvriers vont finalement créer la verrerie ouvrière d’Albi en octobre 1896. »

Un mode de fonctionnement qui rappelle celui des Fralib, désormais réunis via une Scop (Société coopérative ouvrière de production). « La Scop-Ti des Fralib, comme la verrerie d’Albi, n’est pas née d’une lubie de quelques-uns mais bien pour répondre au gâchis insupportable d’Unilever », estime Charles Silvestre, qui « a pris son pied » lors de la visite de l’usine de Gémenos quelques heures avant la conférence.

Pour l’éclosion des « œuvriers » !

Celui qui est aussi Vice-Président de la société des Amis de l'Humanité, plaide pour une remise à plat du fonctionnement hiérarchique des entreprises. « La société de demain doit être l’œuvre de tout le monde. Il faut voir des "œuvriers", des ouvriers à l’œuvre ! », lance-t-il. « Jaurès louait les qualités dirigeantes des ouvriers, d’ailleurs lors de la visite de l’usine j’ai dit à Gérard Cazorla [ex secrétaire CGT du CE Fralib et désormais Président de la Scop-Ti. Ndlr] qu’il parlait comme un patron », taquine Charles Silvestre.

Un patron nouveau genre qui ferait « respirer la politique française », estime le journaliste-écrivain. « Des dirigeants anciens dirigés qui auront repensé le travail, la politique, la culture », argumente-t-il. Seule issue, selon lui, pour mettre fin à la crise démocratique et républicaine que traverse le pays, gangrené par le chômage et la précarité. « Le travail doit redevenir le centre de la vie publique et sociale. La République ne sera sauvée que si elle est laïque et solidaire », conclut Charles Silvestre.

Florent De Corbier (La Marseillaise, le 19 avril 2015)

(*) « La victoire de Jaurès » (2013), aux éditions Privat.

Les Fralib entre effusion et infusion

La date est désormais connue : le mardi 26 mai. Jour où les ex-Fralib lanceront officiellement leur nouvelle marque dont le nom est encore jalousement gardé secret. « C’est une date symbolique car cela fera un an que le conflit avec Unilever est terminé », note Olivier Leberquier, ex-délégué syndical CGT et aujourd’hui directeur général délégué de Scop-Ti.

Après 1336 jours de -haute- lutte à défendre leurs emplois et outil de travail sur le site de Gémenos, les salariés refusant la fatalité de la fermeture avaient signé un accord avec le géant de l’agroalimentaire. Depuis un an, 57 d’entre eux -plus l’association « Force et bon thé »- se sont lancés dans l’aventure d’une Scop afin de relancer la production.

« Les premiers contrats de travail doivent être signés en mai avec un début d’activité prévue au 3e trimestre », confie Olivier Leberquier. Les coopérateurs, qui s’installeront sur le marché de thé et tisanes bio, mettent « toujours en avant le collectif » lors des prises de décisions. « La démocratie n’est pas toujours évidente à instaurer mais l’intérêt individuel passe toujours après », défend Olivier Leberquier.

Il faut également trouver des points de distribution. « Il y a des avancées, on a notamment rencontré le directeur d’Auchan aux Paluds, qui est prêt à vendre nos produits », se réjouit Olivier Leberquier. Qui raconte que lors du conflit, les Fralib y venaient plutôt pour vider les rayons des produits Unliver. « Là on vient pour les remplir », sourit-il. « Et le directeur est prêt à communiquer avec nous à la fois dans son magasin mais aussi dans l’usine pour la faire visiter à ses clients », conclut-il, sous les applaudissements de la salle.

La Marseillaise, le 19 avril 2015

Septèmes-les-Vallons. 3ème festival Over-littérature

le 17 avril 2015

Christian Langeois. « 3.800 hommes morts dans la mine »

le 16 avril 2015

Christian Langeois. « 3.800 hommes morts dans la mine »

Auteur d’un ouvrage sur les mineurs d’Auschwitz.

Biographe du dirigeant de la CGT Henri Krasucki et de la résistante Marguerite Buffard-Flavien, Christian Langeois est cette fois l’auteur d’un ouvrage consacré au sort méconnu de 6.000 déportés contraints au travail dans une mine de charbon qu’il présente demain à Marseille.

La Marseillaise. 70 ans après la libération des camps de déportation, vous signez un ouvrage consacré aux mineurs d’Auschwitz. Qui étaient-ils ?

Christian Langeois. Pendant l’été 1942, l’effort de guerre nazi est très important. Il y a besoin de main d’œuvre pour alimenter la production industrielle. Dans le projet d’extermination de masse des juifs que poursuivent les nazis, ils sélectionnent en fonction des besoins 6.000 hommes sur leur forme physique au fur et à mesure de l’arrivée des convois de déportés pour les envoyer travailler à la mine de charbon de Jawischowitz à Auschwitz. 3.800 y perdront la vie. 700 arrivent de France. Dans ce camp de travail une spécificité est notable : l’encadrement est constitué par des non-juifs de droit commun ou des politiques allemands parmi lesquels de nombreux anti-fascistes qui s’étaient réfugiés en France et qui avaient été internés dans les camps du Vernet et de Gurs. Ce profil particulier, apporté par leur expérience des camps et leur culture militante, imprime un certain esprit dans la mine avec des formes de solidarité bien modestes mais réelles. Les déportés essentiellement des majeurs tentent par exemple de protéger les adolescents arrivés de Hongrie. À l’été 1944, on recense des actes de résistance, des sabotages notamment et des tentatives d’évasions.

La Marseillaise. Ce nouveau livre n’est pas sans lien avec la biographie de Henri Krasucki dont vous êtes l’auteur.

Christian Langeois. Oui Henri Krasucki faisait lui-même partie de ces déportés affectés à la mine de charbon d’Auschwitz. Jeune engagé dans la résistance armée au sein des FTP MOI, il est pris en mars 1943 avec d’autres camarades. Il est torturé puis mis au secret à Fresnes. Un matin on vient le chercher. Il est persuadé qu’il va être fusillé ou alors à nouveau torturé. En réalité, il est déporté comme juif et à son arrivée, il est affecté avec deux de ses camarades Sam Radzinski et Roger Trugnant à la mine de charbon. C’est en travaillant sur la vie de Henri Krasucki que j’ai décidé de m’intéresser à ce camp de travail complètement absent de l’historiographie. Lorsqu’il en parlait, Henri Krasucki affirmait que ce moment de son existence passé au sein de cette mine avait été pour lui une école contre le sectarisme et qu’à l’âge de 20 ans, il y avait acquis autant d’expérience qu’un vieillard sur l’humanité et ce dont elle est capable. Le pire comme le meilleur.

La Marseillaise. À la lumière de vos travaux, que vos inspirent les propos réitérés de Jean-Marie Le Pen sur les camps ?

Christian Langeois. Ils sont insoutenables au regard de l’atrocité que constitue l’extermination planifiée de millions de juifs. Je pense à ces hommes qui ont eu la « chance » de ne pas être gazés sur le champ et qui sont revenus témoigner de ce qu’ils ont subi. Portés par des idéaux divers, ils ont réussi dans ces camps à se parler, à s’organiser pour se partager un morceau de pain. Ce sont leurs valeurs de solidarité qui ont imprégné toute une génération à la Libération.

Propos recueillis par Léo Purguette (La Marseillaise, le 16 avril 2015)

3e arr. de Marseille. « La Fête est finie »

le 16 avril 2015

3e arr. de Marseille. « La Fête est finie »
A la section PCF
Bd Leccia
13003 - Marseille

Vendredi 24 avril à 18h

Les communistes du 3ème vous invitent à la projection-débat de « La Fête est finie ».

Un film de Nicolas Burlaud, en présence de Christine Thepenier, distributrice.

Un film élaboré comme un pamphlet pour mettre à jour les desseins des tenants du pouvoir local : uniformiser et embourgeoiser Marseille, sortir les classes populaires de la ville. Et cela a été rendu possible avec une transformation accélérée lors de l’année capitale de la culture 2013. Quel avenir est donné pour les populations de nos quartiers, laissées pour compte de ces rénovations urbaines ? Quel avenir pour les services publics, liens de proximité avec les habitants ?

Ces pistes de réflexions sont posées par Nicolas Burlaud, documentariste, monteur de formation, animateur du collectif Primitivi fondé il y a 15 ans. Il est à la réalisation de ce film-documentaire de 70 mn, avec son équipe et notamment Christine Thepenier, cinéaste et distributrice, avec qui nous pourrons échanger à l’issue de la projection.

Le débat sera suivi d'un repas partagé.

Daniel Mermet. « A Radio France, c’est une grève de civilisation »

le 13 avril 2015

Daniel Mermet. « A Radio France, c’est une grève de civilisation »

Le producteur-réalisateur-journaliste évoque le conflit social de la radio publique toujours dans l’impasse et présente un documentaire sur le travail de l’historien Howard Zinn.

Ecarté des programmes de France Inter en juin 2014, Daniel Mermet a créé "Là-bas Hebdo" un site internet payant animé par une équipe de professionnels. Il était à Montpellier jeudi pour présenter en avant-première au cinéma Diagonal le premier volet d’une trilogie sur l’histoire populaire américaine. Ce film co-réalisé avec Olivier Azam, revisite l’histoire populaire de Christophe Colomb à nos jours à travers le parcours personnel de l’historien Howard Zinn, figure majeure de la gauche américaine.

La Marseillaise. Après plus de trois semaines de grève, quel regard portez- vous sur le conflit social de Radio France ?

Daniel Mermet. Je suis justement venu pour faire une collecte au profit de Mathieu Gallet, le PDG de la Maison ronde qui se trouve en grande difficulté… (rire) Non, plus sérieusement je pense que c’est une grève historique, très importante, exceptionnellement longue et profonde. Il s’agit d’une grève de civilisation où deux possibilités sont offertes entre une civilisation de l’émancipation et une civilisation de la consommation.

La Marseillaise. Rien à voir donc pour vous, avec le problème budgétaire qui est évoqué ?

Daniel Mermet. Mathieu Gallet est une figure caricaturale qui incarne parfaitement l’idéologie dominante. Lorsqu’il est arrivé, il a tout de suite annoncé la couleur en déclarant : « Je ne suis pas un homme de radio, je ne suis pas un journaliste, je suis un manager. » La stratégie a été de dire : on est frappé par la crise. Il y a un déficit et un trou dans la caisse et il va falloir y remédier par des économies et un pléthorique plan de départs volontaires. Ainsi, le problème budgétaire est asséné comme une vérité absolue, 20 millions de trou alors qu’il est très difficile d’avoir accès aux comptes. Sur le fond du problème, on veut démanteler le service public mais il  n’y a pas de crise dans ce pays, il y a en revanche entre 60 et 80 milliards d’euros d’évasion fiscale…

La Marseillaise. La durée de la grève semble faire grincer des dents une partie des journalistes ?

Daniel Mermet. Celles qui ont engagé la grève ce sont les femmes de ménage au sous-sol de la Maison ronde, puis les pompiers et les intermittents, et le mouvement s’est étendu aux journalistes précaires et finalement à l’ensemble du personnel. Cette question sur les journalistes renvoie à celle de leur encadrement. Si cet encadrement existe, c’est bien parce que les journalistes voulaient pratiquer leur métier autrement. Au fil du temps les journalistes intériorisent les limites dans lesquelles ils évoluent. Si on prend un support d’investigation comme Médiapart qui sort une affaire tous les jours, on peut considérer cela comme une pratique du métier excessive mais on peut se dire aussi que Radio France qui emploie 700 journalistes ne sort jamais aucune affaire… Prenez un sujet comme l’amiante, personne n’en parlait alors que Radio France a déjà consacré 10 M d’euros au désamiantage depuis 2006. Eh bien, il n’y a pas eu une seule enquête des journalistes sur leur propre maison alors que cela concerne leur propre santé !

La Marseillaise. Nous dirigeons-nous vers une arrivée massive de la publicité sur les antennes du service public ?

Daniel Mermet. Il faut décrypter le discours des managers et des spécialistes de la communication en lisant entre les lignes. Quand ils disent par exemple qu’il n’y aura plus de pub dans les matinales cela signifie qu’il y aura de la pub dans tout le reste de la journée. Les radios qui attrapent les auditeurs par les oreilles pour les vendre aux publicitaires ça s’appelle des radios commerciales. Contrairement à ce qui a été dit, Radio France n’est pas née en 1963 avec la création de la Maison de la Radio par le Général de Gaulle. L’acte de naissance remonte au 22 août 1944, lors de la libération de Paris après une période où la grande majorité des médias avaient joué la carte collabo. La volonté de créer un pôle de radios publiques est issue de la Résistance. On retrouve cet esprit dans un texte du CNR qui affirme la volonté d’avoir une presse échappant aux puissances de l’argent et à celles des puissances étrangères. Aujourd’hui, l’ensemble des antennes de Radio France touche 14 millions d’auditeurs jour. On a très peu besoin de pub puisque le financement provient de la redevance et assure un budget pérenne.

La Marseillaise. Vous venez présenter en avant première "Du pain et des roses", premier film d’une trilogie sur l’histoire populaire des USA à partir du travail d’Howard Zinn. Par quel bout avez-vous entrepris ce travail gigantesque ?

Daniel Mermet. Tout est parti d’une rencontre avec cet homme extraordinaire en 2003. En 1980, Howard Zinn (1922/2010) sort son livre L’histoire populaire américaine qui rencontre un succès énorme. C’est un bouquin facile à lire, précis et documenté, qui fait que les gens s’y retrouvent. Au point où ce livre a contribué et contribue toujours à changer le regard des Américains sur leur propre histoire. Pour retracer 500 ans de cette histoire enfouie, nous sommes partis du parcours de Zinn lui-même qui a grandi dans une famille pauvre d’immigrants juifs ce qui lui a donné dès le départ une conscience de classe.

La Marseillaise. Une lutte de classe américaine mise en exergue dans ce premier film, du XIXème à la Première guerre, est littéralement gommée de l’histoire…

Daniel Mermet. Oui, Zinn explique cette lecture de l’histoire très familière en Europe en commençant par la révolution américaine présentée comme une guerre contre l’occupant alors que ce fut surtout une guerre des riches contre les pauvres. Zinn a passé sa vie à faire comprendre comment cette vision politique du monde a été passée sous le tapis par la mobilité sociale. C’est à dire la forme de religion qui tend à vous faire croire qu’en étant cireur de chaussures vous pouvez devenir Rockfeller…

Propos recueillis par Jean-Marie Dinh (La Marseillaise, le 13 avril 2015)

Quartiers nord présente son DVD "Tous au piquet"

le 13 avril 2015