Collectif culture du PCF

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Septèmes-les-Vallons. Journée nationale de La Résistance

le 07 mai 2015

Septèmes-les-Vallons. Journée nationale de La Résistance

Journée nationale de La Résistance. Célébrations à Marseille

le 07 mai 2015

Journée nationale de La Résistance. Célébrations à Marseille
Place Castellane
Marseille

Mercredi 27 mai à 18h30

où tombèrent de nombreux résistants et parmi eux des communistes

Place Bernard Cadenat (Belle de Mai)
Marseille

Mercredi 27 mai à 18h30

où se tenait l’état-major FTP.

Cours d’Estienne d’Orves
devant le journal la Marseillaise,
Marseille

Mercredi 27 mai à 18h30

Né clandestinement sous l’occupation, au péril de la vie des hommes et des femmes imprimaient et diffusaient La Marseillaise.

Journée nationale du 27 mai. Unis dans la résistance, unis pour la France

le 07 mai 2015

Journée nationale du 27 mai. Unis dans la résistance, unis pour la France

Pourquoi, plus que jamais le communisme reste une idée neuve. Rencontre avec Henri Malberg

le 07 mai 2015

Projection et débat. « Tu seras communiste, mon fils »

le 06 mai 2015

Au Gyptis 
136, rue Loubon 
13003 - Marseille

Mercredi 13 mai à 19h30

Suivi d'un débat avec le réalisateur Jean-Christophe Victor : Quelle place aujourd'hui pour le cinéma indépendant ?

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" Mon film constitue un grain de sable dans le rouage bien huilé des déterministes sociaux "

Jean-Christophe Victor a réalisé un documentaire sur ses parents, militants communistes.

Dans son film "Tu seras communiste mon filsé", Jean-Christophe Victor explore le labyrinthe de l'héritage socioculturel et politique transmis par sa famille. Entretien.

L'Humanité. Quand est née l'idée de faire le film Tu seras communiste mon fils, sur votre famille ?

Jean-Christophe Victor. Lorsque j'ai pris conscience de l'environnement dans lequel j'ai grandi, lorsque j'essaie de comprendre ce qu'est ma vie et de quoi je suis construit. Il était essentiel pour moi de revenir vers les gens que j'aime et les impliquer dans mes interrogations. Il me fallait revenir sur les traces de ma propre histoire et entrer en contact avec mes parents. Mais ce cheminement de la maturité a pris du temps. Avant cela, pendant deux ans, j'ai filmé le Parti communiste. Je voulais comprendre les militants et les côtoyer de près. Puis, au bout d'un moment, je me suis retrouvé dans une impasse. Je ne savais plus où j'allais. À force de discuter avec des communistes, j'ai compris que ce n'était pas ce film-là que je voulais réaliser. C'est pourquoi, au début, le film emporte le spectateur sur une fausse piste.

L'Humanité. Les films super-8 de votre père sont très présents dans le documentaire. Pourquoi ce choix ?

Jean-Christophe Victor. Ils ont été un déclencheur pour moi. Il filmait tous ses voyages dans les pays de l'Est. Je les avais déjà vus plusieurs fois. Quand il a pris sa retraite, mon père a eu envie d'y mettre de l'ordre. Je lui ai proposé de l'aider. Je les ai projetés sur un mur et je les ai filmés. J'ai gardé volontairement une esthétique de projection familiale conceptuelle et économiquement réalisable. De même lorsque je filme mes parents. La plupart du temps, ce sont des moments de vie pris sur le vif après avoir bien mangé ou après le café. Je ne voulais surtout pas figer les personnages, ni les lieux. Mon film se devait d'être un reflet de ce que j'ai vécu et de l'évolution de nos discussions.

L'Humanité. Votre père est militant communiste depuis soixante ans. Quel est votre regard sur cet engagement à vie ?

Jean-Christophe Victor. Son engagement est une grande force. Il m'en a communiqué une grande part, et je l'en remercie. Mais le côté obsessionnel et quotidien me posait question. La vie quotidienne est basée sur un esprit de résistance. Coca et Nike ne doivent pas franchir le seuil de la maison. Quoi que, maintenant, il s'est mis à boire du Coca et met des Nike parce que c'est confortable. (Rires.) J'avais mis mon père sur un piédestal à travers ce genre de comportements parce que c'est une force presque inébranlable. C'est au milieu de ce lot de certitudes que j'ai ressenti le besoin de prendre du recul. Le plus étrange, c'est que la politique a toujours été un élément de discorde, alors que, sur le fond, nous étions d'accord. Je partage les mêmes valeurs que mes parents. Ce qui varie parfois, c'est la façon de les exprimer. Ce film est aussi une façon d'affirmer mes choix et ma liberté de penser. Je voulais débattre d'égal à égal. Les discussions suscitées par le film ont déterré des sentiments qui allaient au-delà de nos divergences politiques. Je ne les ai pas amenés volontairement à parler de communisme puis de nos relations personnelles. Tout s'est fait naturellement.

L'Humanité. Les questions liées à l'éducation communiste que vous avez reçue se posent tout au long du film.

Jean-Christophe Victor. L'éducation est un élément fondamental. Mes parents étaient un peu trop sûrs de ce qu'ils faisaient. C'est qui a sans doute caractérisé de nombreux communistes à une époque. J'avais envie de tourner en dérision une éducation parfois lourde à porter. Une façon pour moi de prendre conscience et d'assimiler l'héritage familial. Mais je ne le vis pas comme un drame. Loin de là. Je conserve beaucoup d'éléments de cette éducation. En faisant le film, les relations avec mes parents se sont beaucoup arrangées, d'autant qu'ils se sont prêtés au jeu du film. Leur réaction a été rassurante. Eux aussi avaient sans doute des problèmes à régler. Le film a permis d'amorcer des discussions. C'était le moment ou jamais de se remettre en question et de faire des efforts.

L'Humanité. Votre film parle d'une famille communiste, mais il parle aussi des déterminismes sociaux. Illustre-t-il selon vous une question plus universelle ?

Jean-Christophe Victor. Oui. Mon film constitue un grain de sable dans le rouage bien huilé des déterminismes sociaux. La reproduction des modes de fonctionnement peut continuer à l'infini si personne ne vient casser la chaîne. Dans la famille, tout le monde était très content que le film se fasse. Mais je dois reconnaître que la démarche d'aller interroger mes parents n'est pas le fruit du hasard. Mon père aurait été un très bon journaliste s'il en avait eu l'occasion et le courage. Quand on allait dans les pays de l'Est, il faisait du journalisme. Le défilé que l'on voit était celui de 1968. Je me souviens qu'il a passé deux heures perché sur un arbre. Il se sentait investi d'une mission de témoignage. Malheureusement, il a été orienté dans une autre direction par ses parents. Je voulais moi aussi être journaliste et il a eu le même réflexe que ses propres parents. Il me l'a fortement déconseillé.

L'Humanité. Comment vos parents ont-ils réagi lorsqu'ils ont vu le film ?

Jean-Christophe Victor. Je leur ai montré une cassette à la maison. À la fin, mon père m'a dit : "C'est bien, mais il faut qu'on se parle." Il avait pris des notes. Je lui ai expliqué que le film n'avait pas pour vocation de parler du communisme et de l'histoire. Nous avons donc passé son petit carnet à la trappe. Puis le film a été diffusé dans des cinémas. Lors de la projection officielle à la SCAM, une centaine de personnes étaient présentes. Et, là, ils ont compris que le film avait une autre dimension, plus universelle. Les gens se disaient contents de voir comment fonctionne une famille communiste. Je crois que cela a crédité mon film à leurs yeux. Ils se sont même mis à le défendre. L'apothéose a eu lieu quand le Parti communiste local a organisé une projection dans le cinéma d'art et d'essai de Nice. Toute la fédération du PC du Sud était présente. Et ils en connaissent, du monde, à la fédération !

L'Humanité. Finalement, l'histoire se termine bien.

Jean-Christophe Victor. Oui, on peut le dire. J'arrive à aller chez mes parents et faire en sorte que tout se passe bien. C'est déjà pas mal ! (Rires). Grâce au film, mon père me perçoit autrement en tant que fils. J'ai apporté un autre regard sur eux, je les ai montrés tels que je les voyais et tel que je me percevais à travers eux. Tout ce la ne pouvait que modifier et améliorer nos relations.

Entretien réalisé par Michel Delaporte (L'Humanité, 11 Septembre, 2004)

Les femmes du sud

le 05 mai 2015

A la maison du chant
15, rue Isoard
13001 - Marseille

Vendredi 15 mai à 20h30

Venez découvrir notre dernier spectacle : « Les Femmes du Sud », afin de partager la mémoire, l'émotion, le rire et les chansons des femmes des chantiers navals de la Seyne-sur-Mer, mis en mots par Ricardo Montserrat et en musique par Catherine Lecoq, Marie Gottrand et Aurélie Lombard !

--> Pour plus d'informations

Projection de « La Commune »

le 05 mai 2015

Au Gyptis
136, rue Loubon
13003 - Marseille

Mardi 26 mai à 19h30

  • « La Commune » (Paris 1871), de Peter Watkins (France, 2000 - 3h30)

Nous sommes en mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé… Dans un espace théâtralisé, plus de 200 participants (intermittents du spectacle, chômeurs, sans-papiers, provinciaux, Montreuillois, simples citoyens,…) interprètent, devant une caméra fluide travaillant en plans séquences, les personnages de « La Commune » pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques (…) Un chef-d’œuvre !…

Projection de « Howard Zinn, une histoire populaire des États-Unis »

le 05 mai 2015

Projection de « Howard Zinn, une histoire populaire des États-Unis »
Au Gyptis
136, rue Loubon
13003 - Marseille

Jeudi 4 juin à 19h30(*), vendredi 5 juin à 19h30, samedi 6 juin à 18h15, dimanche 7 juin à 14h30

  • « Howard Zinn, une histoire populaire des États-Unis », documentaire de Olivier Azam et Daniel Mermet (2015 - 1ère partie).

« Avec l’énorme succès de son livre "Une histoire populaire des États-Unis", Howard Zinn a changé le regard des Américains sur eux-mêmes. Zinn parle de ceux qui ne parlent pas dans l’histoire officielle, les esclaves, les Indiens, les déserteurs, les ouvrières du textile, les syndicalistes et tous les inaperçus en lutte pour briser leurs chaînes. A Paris et à Boston nous avons eu la chance de rencontrer Howard Zinn et de le filmer, toujours stimulant et fraternel. À la fin Zinn disait "Je veux qu’on se souvienne de moi comme quelqu’un qui a donné aux gens des sentiments d’espoir et de pouvoir qu’ils n’avaient pas avant". Voilà exactement ce qui nous a donné envie de réaliser ce film. »

(*) La séance du jeudi 4 juin se déroulera en présence de Daniel Mermet.

Projection de « La Commune »

le 05 mai 2015

Au Gyptis
136, rue Loubon
13003 - Marseille

Mardi 26 mai à 19h30

  • « La Commune » (Paris 1871), de Peter Watkins (France, 2000 - 3h30)

Nous sommes en mars 1871, tandis qu'un journaliste de la Télévision Versaillaise diffuse une information lénifiante, tronquée, se crée une Télévision Communale, émanation du peuple de Paris insurgé… Dans un espace théâtralisé, plus de 200 participants (intermittents du spectacle, chômeurs, sans-papiers, provinciaux, Montreuillois, simples citoyens,…) interprètent, devant une caméra fluide travaillant en plans séquences, les personnages de « La Commune » pour nous raconter leurs propres interrogations sur les réformes sociales et politiques (…) Un chef-d’œuvre !…

La projection sera suivie d'une rencontre avec Jean-Jacques Hocquard, directeur avec Armand Gatti de la Parole errante à Montreuil où a été réalisé le film, qui nous parlera de ce tournage épique…

Hommage à René Vautier. Projection de « Quand les femmes ont pris la colère »

le 05 mai 2015

Au Gyptis
136, rue Loubon
13003 - Marseille

Mardi 19 mai à 19h30

  • « Quand les femmes ont pris la colère », de Soazig Chapdelaine et René Vauthier.

Luttes ouvrières. 1975 : usine Tréfimétaux, à Couëron, banlieue de Nantes. Une grève classique au départ, pour soutenir les revendications salariales. Lutte où les femmes « prirent la colère » en occupant le bureau du directeur qui refusait de les recevoir. Plainte, procès pour séquestration… Le blocage de la direction, plus la ténacité des salariés, donneront un an de lutte exceptionnelle et exemplaire, qui mobilisera la solidarité dans toute l’agglomération de Nantes - St Nazaire.

Cinéaste et militant, combattant de la cause anticoloniale et anti-impérialiste, René Vautier est une figure majeure du cinéma français. Quelques mois après sa disparition, un hommage lui est rendu.