Collectif culture du PCF

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Pierre Domenguès dédicace son premier roman. « Poison Heart »

le 15 June 2012

Parc de Fabrégoules

Septèmes-les-Vallons

Samedi 23 juin à 18h

Estebanez a traversé les Pyrénées pour fuir le fascisme et gagner sa liberté, mais quelques décennies plus tard, c’est sa fille qui devra faire le chemin inverse pour se mettre hors d’atteinte de ceux-qui veulent la détruire. Deux générations, deux victimes des maux engendrés par cette guerre que l’on ose presque plus nommer : la lutte des classes… La cheville ouvrière leur permettant de se retrouver s’appelle « la mite ». Journaliste sans nom, au travers de la route qui le mènera à Barcelone puis le ramènera sur ses terres du Sud Ouest, lui aussi trouvera une filiation.

« Poison Heart » est le premier roman de Pierre Domengès, qui avait déjà publié en 2008 « Raccourcis » un livre de nouvelles. Récit rock au sens premier du terme, il est un roman qui hurle, cogne en même temps qu’il transporte.

7e circonscription. Et la culture bordel !

le 25 May 2012

7e circonscription. Et la culture bordel !

Elle est vivante, elle nous appartient !

Débattons-en !

Salle de l'Harmonie

38, rue Lepelletier

Estaque Gare

Lundi 4 Juin à 18h

Dés 17h projection d'extraits de films

En présence de Jean-Marc Coppola, candidat du Front de Gauche

  • Jean-pierre Daniel (Fondateur Ciné Alhambra)
  • Gérard Meylan (Comédien)
  • Josiane Korobeinik (Enseignante)
  • Richard Martin (Comédien)
  • Robert Rossi (Groupe « Quartiers Nord »)
  • Philippe Foulquier (Fondateur de La Friche de la Belle de Mai)
  • Corinne Pons-Condro (Comédienne)
  • Dominique Trichet (Arts de la Rue)
  • Cathy Abram (Arts de la Rue)
  • Roland Cottet (Documentaliste)
  • Fabienne Rouet (Lezarap'art)
  • Malek Hamzaoui (Directeur de production)

Débat culture

le 25 May 2012

Débat culture

Aux Grandes Tables

Fiche de la Belle-de-Mai

41, rue Jobin

13003 - Marseille

Vendredi 1er juin à 18h30

Michel Vovelle « Marseille, patrie de la Marseillaise... »

le 15 April 2012

Michel Vovelle « Marseille, patrie de la Marseillaise... »

On sait, mais il est utile de le rappeler, que ce chant de guerre pour l’armée du Rhin a été composé le 25 avril 1792 par un jeune officier d’artillerie, Rouget de Lisle, dans le contexte du péril de guerre qu’affrontait la Révolution française. C’est de Montpellier que le refrain est arrivé, chanté par le citoyen Mireur, un des fédérés qui rejoignait à Marseille la troupe de ceux qui montèrent à Paris pour défendre la Révolution. Ce qui les amena au 10 août 1792 à prendre les Tuileries et à mettre à bas la monarchie. Le chant de marche entonné au banquet d’accueil par les jacobins a conquis les participants, à tel point qu’il est devenu, sans tarder, un couplet de ralliement durant les journées révolutionnaires mais aussi sur les champs de bataille. Il a été promu hymne national en novembre 1793… puis en 1895 après une longue éclipse. Tour à tour rejetée par les régimes autoritaires ou répressifs de l’empire à la monarchie restaurée, mais redécouverte à chaque épisode révolutionnaire, la Marseillaise a été reçue non seulement en France mais dans toute l’Europe et le monde. Et, nous disent les bons apôtres : comment cela se fait-il ? Une musique d’amateur, et surtout un refrain sanguinaire, qu’est-ce que ce « sang impur qui abreuve nos sillons », ces « barbares qui vont égorger nos fils et nos campagnes » Tout cela dans une langue qui n’est plus la nôtre. Il faudrait au moins réécrire les paroles pour éviter de se faire siffler dans des stades par des jeunes qui n’y comprennent rien… Puis il y a l’autre façon de faire passer un mauvais coup, c’est de s’emparer de ce que le général Bugeaud, vieille canaille, appelait en 1839 « l’hymne de derrière les fagots », objet des captations chauvines ou militaristes du XIXe siècle. Sans remonter au déluge, il y eut l’OPA Le Pen avant que le FN ne se reporte sur Nabuchodonosor, et à droite après Valéry Giscard d’Estaing en oratorio. Nous avons aujourd’hui la mainmise d’un Sarkozy attrape-tout dans sa boulimie annexant la Marseillaise comme le drapeau ou la cocarde dans la foire aux symboles au service de l’identité nationale et des « valeurs ». Et nous ? Au lendemain de la grande boucherie impérialiste de 1914, Aragon anathématisait la Marseillaise « dans les merdes des tranchées ». Mais à l’époque du danger fasciste nous l’avons réconcilié avec l’Internationale et elle a passé l’épreuve de la Résistance, ce qui n’était pas un compromis bourgeois. Gardons-la, non par une dévotion surannée, mais parce qu’elle reste intrépidement l’expression de la liberté sur les barricades, un chant révolutionnaire.

L'Humanité, le 13  avril 2012

Hommage de Pierre Dharréville à Raymond Aubrac

le 15 April 2012

Hommage de Pierre Dharréville à Raymond Aubrac

La voix de Raymond Aubrac va nous manquer. Nous nous souvenons à Marseille, de ce jeune Commissaire de la République, avec qui nous organisions la Libération de la ville et la sortie des ténèbres. Nous nous souvenons des réquisitions d'entreprises, où le pouvoir était donné aux salariés, parce que les patrons avaient trahi. Nous nous souvenons de son intervention en faveur des travailleurs indochinois dans le camp de Colgate Mazargues. Nous nous souvenons du décret d'exception, faisant siéger Pascal Posado au Conseil Municipal, plus jeune Conseiller Municipal de France, pour donner toute sa place à la jeunesse dans la reconstruction. Nous nous souvenons des attaques portées contre le grand serviteur de l'État qu'était Raymond Aubrac, pour la considération dont il témoignait à l'endroit des communistes, et de la tranquillité avec laquelle il en répondait. Parce qu'il savait que le combat pour l'humain n'est jamais achevé et qu'il faut des voix pour le mener. C'est avec son souvenir au cœur, comme avec celui de Lise London, disparue voici quelques jours, que nous porterons les valeurs de la Résistance, qui ont sauvé l'humanité de la barbarie nazie et mis en œuvre de formidables espérances.

Entretien avec les Pinçon-Charlot

le 09 April 2012

Entretien avec les Pinçon-Charlot

Robert Guédiguian. « Le Front de Gauche peut changer les choses »

le 07 April 2012

Robert Guédiguian. « Le Front de Gauche peut changer les choses »

Débat. Robert Guédiguian était mercredi soir à la Friche de la Belle de Mai pour discuter de l'alternative a la Droite.

Une folle envie de débattre à Gauche. C'est l'état d'esprit qui a régné mercredi soir à la Friche de la Belle de Mai à l'occasion d'une rencontre publique organisée par le journal La Marseillaise, l'association Former, Transformer, Partager (FTP) et la maison d'édition Arcane 17 autour du livre "Parlons politique" où le réalisateur Robert Guédiguian et la syndicaliste CGT Maryse Dumas parlent de leur engagement à Gauche, de leurs attentes, de leurs espoirs…

Le cinéaste, présent devant une assistance d'une centaine de personnes, entre dans le vif du sujet. « Si je pouvais ne pas parler de cinéma ce soir… » Chiche !

L'envie d'une Gauche qui ne rate pas ses prochains rendez-vous est grande. « Je ne suis plus membre du Parti communiste depuis longtemps mais je suis toujours communiste. C'est viscéral, c'est comme ça que je vois ma vie. » Un engagement fait d'amour, de désamours, de colère et d'espoirs. « Il faut trouver l'espace pour accueillir toutes les formes d'engagement et ces personnes qui veulent s'engager », affirme-t-il.

La question du Front de Gauche et sa faculté à occuper cet espace à Gauche est posée. L'enfant de l'Estaque y répond clairement : « Avec le Front de Gauche. on peut vraiment espérer changer les choses. J'ai bien aimé quand Jean-Luc Mélenchon a dit à la Bastille à tous ces militants de gauche : on se manquait, on s'est retrouvé. » D'ici le 22 avril, « je vais profiter de tous les espaces et les tribunes qui me seront offerts pour passer le message ». Dernièrement, il a envoyé un message lors de la réunion du Front de Gauche culture au Bataclan à Paris.

On sent le public, composé d'élus, de militants syndicaux et politiques, renforcé par ce soutien. Car dans l'assistance transpirait l'envie de faire gagner la Gauche. « Je me sentais orphelin depuis 30 ans et là, on sent un mouvement, une envie de faire de la politique », lance une participante. « Mais attention à ne pas gâcher cet espoir », ajoute son voisin. « Il ne faut pas que les assemblées citoyennes où la parole est libre s'arrêtent après les élections. Ce serait catastrophique que la Gauche déçoive. »

Assumant un regard critique sur les expériences de la Gauche au pouvoir, notamment dans les années 80 et 90, le réalisateur ne se résigne pas pour autant à voir la société se transformer.

Sur cette question, Robert Guédiguian, même s'il pense que « le Front de Gauche ne devrait pas entrer dans un gouvernement avec François Hollande comme président », estime qu'il y a « l'accès au pouvoir » mais également le fait « d'avoir du pouvoir », Et là, la responsabilité doit être partagée. « Cette construction pourrait venir d'une sorte d'intellectuel collectif comme disait Bourdieu, qui assurerait une production d'intelligence. »

Collectif, engagement, espoirs… Les maîtres mots à moins de trois semaines d'un moment crucial pour l'avenir du pays. Une belle occasion de les mettre en pratique.

La Marseillaise, le 6 avril 2012

La culture, un monde opposé à l'égalitée…

le 07 April 2012

La culture, un monde opposé à l'égalitée…

Marseille parle Front de Gauche avec Robert Guédiguian

le 07 April 2012

Marseille parle Front de Gauche avec Robert Guédiguian

Luc Foulquier. « Raymond Jean va beaucoup nous manquer »

le 07 April 2012

Luc Foulquier. « Raymond Jean va beaucoup nous manquer »

Décès. Luc Foulquier, responsable PCF, salue son compagnon de lutte.

« Nous nous sommes rencontrés à l'occasion des événements de 1968 et à partir de là nous avons continuellement échangé, lui parlant de littérature et moi de sciences » déclare Luc Foulquier, responsable PCF et chercheur, à l'annonce du décès de son compagnon de lutte, Raymond Jean, mardi dernier. « Alors que je travaillais à Cadarache lui était professeur à l'université d'Aix-en-Provence mais également collaborateur de presse et auteur de nombre d'essais, nouvelles et romans dont "La fontaine obscure", "La rivière nue", ou encore "Mademoiselle Bovary". Des ouvrages toujours en lien avec l'histoire, les problématiques régionales et la défense de justes causes » poursuit l'ancien Secrétaire de la section communiste d'Aix-en-Provence. Et de préciser : « C'est bien au regard de ses qualités humanistes et de son engagement sans faille que le parti lui a proposé de rallier ses listes à deux reprises ». Ainsi Raymond Jean a été Conseiller Régional dans les années 90, apparenté au Groupe communiste , et candidats aux élections municipales d'Aix-en-Provence avec Luc Foulquier sur la liste « Convergence », toujours dans la même période, « Raymond Jean était un grand homme qui s'est toujours battu pour changer la donne, il va beaucoup nous manquer » conclu Luc Foulquier.

La Marseillaise, le 5 avril 2012