le 17 September 2012
Espace Jean Ferrat
Septemes-les-Vallons
Film noir a 20h45
le 16 September 2012
Rassemblement populaire et militant, la Fête de l'Humanité se poursuit aujourd'hui à La Courneuve.
La Fête de l'Humanité se poursuit à La Courneuve dans une ambiance de rejet du traité budgétaire européen.
« La bataille contre le traité européen n'est pas une posture », prévient Pierre Laurent, Secrétaire national du Parti Communiste Français. « Nous sommes dans une bataille de longue haleine et notre ambition est qu'un maximum de parlementaires de Gauche refusent de ratifier le traité », ajoute-t-il.
La Fête de l'Humanité constitue la première étape avant la manifestation nationale avec le Front de gauche le 30 septembre.
Selon le numéro un du PCF, si « François Hollande est resté silencieux sur le sujet lors de son interview sur TF1, c'est qu'il est conscient qu'il y a une contradiction. Il y a débat dans les forces de Gauche ».
« Signez la pétition pour un référendum sur le traité d'austérité ! » C'est la rengaine de l'année 2012 dans les allées de la Fête de l'Humanité. Les militants communistes sont à pied d'œuvre comme Nouara d'Alès, pour faire remplir le maximum de cartes-pétitions adressées à François Hollande. « Les Françaises et les Français vous ont élu pour que leur vie change, pour s'attaquer au monde de la finance et sortir de la crise » rappelle au passage le document.
Une formule qui parle à Christiane. Venue des Hautes-Pyrénées, récemment retraitée de l'hôpital public, elle n'est pas militante mais signe des deux mains : « J'ai voté sans problème pour François Hollande au second tour. J'étais de celles qui disaient, il faut un peu de temps pour que les choses changent, mais avec ce traité signé Sarkozy qu'il veut nous faire avaler, ça ne va plus du tout. »
Même son de cloche sur le stand de la Fédération PCF Vaucluse. Le traditionnel aïoli réjouit les palais mais ne fait pas oublier la crise et l'urgence de changer de politique. Thierry de l'Eure, syndicaliste CGT à l'EDF, est plus qu'impatient : « on a pas besoin d'un gouvernement les bras ballants. On n'a pas arrêté de parler d'attentes sociales durant le quinquennat de Sarkozy. Et maintenant, elles sont devenues des exigences. Ils ne peuvent plus continuer à serrer les budgets, casser les Services Publics. »
« Les attentes sont devenues des exigences »
Le temps comme l'économie est à la grisaille mais pas de quoi décourager ceux qui sont venus s'aérer l'esprit. Mounia, jeune auxiliaire de vie à Viry-Châtillon chantonne en remplissant sa carte-pétition. A l'encre rouge, cette « communiste de cœur et très contente du Front de Gauche » écrit dans la case « ma proposition au Président » : « SE BOUGER ! » Dans un éclat de rire elle lance « ça c'est fait. Maintenant je vais voir le groupe W.E.T. ! » Promis, elle reviendra aujourd'hui avec le même enthousiasme « quand on voit ce qu'on gagne, 3 jours de concerts pour 20 euros, c'est l'occasion de s'éclater. »
C'est aussi l'heure des retrouvailles entre militants des différentes composantes du Front de Gauche, après quelques vacances. Philippe en provenance de Brest qui salue « des compagnons de bagarre » perdus de vue depuis la dernière campagne a déjà prévu de revenir en région parisienne dans 15 jours. Il en est sûr : « pour la manif contre la ratification du traité, on va crier tellement fort que les plus sourds même en se bouchant les oreilles ne pourront pas faire semblant dé ne pas entendre ! »
Léo Purguette (La Marseillaise, le 16 septembre 2012°
le 14 September 2012
Pendant trois jours. Elle est placée sous le signe du "non" au traité.
La Marseillaise, le 14 septembre 2012
le 13 September 2012
Madame la Présidente, il a failli m'arriver la même chose qu'à notre collègue parce que je n'avais pas vu l'interversion de l'ordre du jour et que j'étais en réunion à l'autre bout de la maison. Donc excusez-moi, je suis un peu essoufflée et en plus j'ai horreur d'intervenir alors que je n'ai pas écouté ce qui s'est dit. Je vous prie notamment, Monsieur le Commissaire, de bien vouloir m'en excuser. La numérisation des œuvres culturelles constitue un formidable enjeu, celui de l'accès du plus grand nombre à notre patrimoine. Mais elle doit se faire dans le strict respect des droits d'auteur, et donc en garantissant la rémunération de ceux-ci. C'est la conciliation de ces enjeux qui est au cœur de notre débat.
Il est, en effet, assez dramatique que les citoyens européens n'aient pas accès à une partie de ce patrimoine culturel parce qu'on ne connaît pas ou plus les auteurs. La numération des œuvres doit donc se faire dans le strict respect des missions d'intérêt général des organismes publics concernés. Or, en cette période de pénurie budgétaire, excusez-moi, mais il me semble que l'ombre de "Google" planer un peu sur nos travaux.
Au sein de notre groupe, nous sommes inquiets de l'utilisation de certaines dispositions du projet qui nous est soumis. Pourquoi, par exemple, exclure les œuvres indisponibles, alors qu'une grande partie sont des œuvres orphelines? Pire, le respect des partenariats public-privé risque d'ouvrir grand les portes à la marchandisation de ce secteur.
C'est pour ces raisons notamment que notre groupe s'abstiendra sur ce texte, car il comporte encore beaucoup trop d'interrogations à nos yeux.
le 09 September 2012
Espace Gagarine
Port-de-Bouc
Tous les jours de 10h à 12h et de 14h à 18h30
Samedi et dimanche de 14h à 18h
Journée du patrimoine et vernissage des expositions
Suivi d'un apéro-concert avec l'Académie du chant populaire
le 26 August 2012
A La Maison des Communistes
280, rue de Lyon
13015 - Marseille
Contact : Frédéric Rays
le 29 June 2012
Ils défient la mairie en entonnant le "Chant des partisans" qu'elle a interdit.
le 26 June 2012
A la veille des grandes vacances mais aussi en ce moment particulier où les festivals, partout en France et singulièrement dans nos régions méridionales, font vivre une immense soif d'art et de culture, il n'est pas inutile de réfléchir à la dimension politique de l'enjeu culturel.
En effet en ces temps où se bousculent et s'accélèrent tant de mutations et de révolutions, le besoin de déchiffrer le présent et d'imaginer de nouveaux horizons prend une importance considérable. En effet lorsque nous obéissons aux idées, aux valeurs et à la culture des dominants nous sommes un rouage consentant du système. Nous y abandonnons notre singularité c'està-dire notre humanité.
Parce qu'il s'agit désormais de mettre en débat des alternatives, de nommer les aspirations communes de celles et ceux qui rêvent d'un monde nouveau, la culture est plus que jamais le moteur de la transformation sociale.
Nous vivons une époque dominée par un capitalisme qui impose à toutes les activités humaines ses seuls critères quantitatifs et concurrentiels et qui pour cela s'appuie désormais sur les valeurs les plus régressives : individualisme exacerbé et égoïsme social, repli sur soi et rejet de l'autre, pouvoir patriarcal et soumission à un ordre moral, cynisme politique et corruption généralisée légitiment le pouvoir de l'argent et l'injustice sociale, culpabilisent les plus faibles, cultivent le clientélisme et brisent les solidarités et le vivre ensemble.
Les pouvoirs dominants tentent de fabriquer des êtres humains normés, conformistes et dociles vis-à-vis de l'ordre établi qu'il serait interdit de remettre en cause. Il serait l'ordre naturel d'un monde où l'on aurait sifflé la fin de l'histoire.
Mais le temps de la résistance à ce monde vermoulu par l'argent et la haine est venu. Les peuples sont en mouvement et cherchent des issues libératrices. Or nous le savons d'expérience, il ne peut y avoir d'émancipation politique sans émancipation culturelle. Dans cette perspective la politique culturelle n'est pas l'affaire seulement des artistes et des acteurs culturels, elle concerne toute la société et doit mobiliser l'ensemble des citoyens. Parce qu'elle a tout simplement pour objectif l'émancipation de tous et l'épanouissement de chacune et de chacun, elle doit se fixer pour ambition de faire de chaque être humain l'acteur de son propre destin et du destin collectif.
Pour reprendre la pensée de Gramsci les forces de la création et de la connaissance conjointement à celles du travail doivent reprendre le pouvoir sur les mots et les symboles, les imaginaires et les idées, afin de faire prévaloir d'autres valeurs et d'autres choix de société.
La culture est un droit fondamental. En même temps elle est la condition d'une politique émancipatrice et transformatrice. Défendre et développer les politiques publiques de la culture c'est faire vivre les valeurs de solidarité, d'égalité, de liberté c'est vouloir que la citoyenneté et la démocratie s'exercent pleinement. Voilà pourquoi il s'agit d'une priorité.
A l'heure où l'obscurantisme et le populisme se conjuguent à de formidables reculs sociaux et humains, il est urgent de retrouver les chemins de l'espérance et de l'utopie.
Bonnes vacances et à bientôt.
Colonnes ouvertes à Alain Hayot (La Marseillaise, le 26 juin 2012)
(1) Titre du livre publié par le Front de Gauche sur son projet culturel (Ed. Bruno Leprince).
le 26 June 2012
le 26 June 2012
