Collectif culture du PCF

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La culture, pas le capital ! Communiqué du PCF 13

le 11 January 2013

La culture, pas le capital ! Communiqué du PCF 13

Marseille, le 11 janvier 2013

Pendant une année, Marseille-Provence devient capitale européenne de la culture. Cet événement doit contribuer à la valorisation de la richesse créative de notre territoire et sa population, trop souvent sous les feux d’une médiatisation injustement stigmatisante.

Mais les habitants de Marseille, Aix-en-Provence, Arles, Aubagne, Martigues, Gardanne et de toutes les collectivités parties prenantes de MP 2013 aspirent à autre chose qu’à une manifestation sans lendemain dont l’objectif se limiterait à une conception marchande et rentable de la culture.

La capitale européenne n’est pas le monopole d’une élite ni d’un club d’entreprises. Elle appartient au public, aux acteurs culturels qui créent du lien social. Le défi à relever en 2013 n’est pas non plus le changement d’image de Marseille et sa région en lissant leur singulière identité ou niant leur foisonnante diversité.

Les communistes ont toujours soutenu l’art et la création, leur diffusion, comme vecteurs d’émancipation, d’épanouissement, d’éducation populaire. Soumise elle aussi aux politiques d’austérité, la culture dont le budget est pour la première fois en baisse sous un gouvernement de gauche ne doit servir aucun pouvoir, qu’il soit politique ou financier. On ne peut que regretter les fausses notes qui entachent l’année culturelle comme l’annulation de l’exposition Camus ou certains tarifs qui excluront de fait les personnes les plus en difficulté et vont conforter les inégalités.

Le PCF 13 entend contribuer à l’appropriation populaire de la culture, comme un outil de résistance et de reconquête sociale et démocratique. Nous disons aux artistes comme au public : « prenez le pouvoir dans votre capitale ! ». En 2013 et au-delà.

La fédération du PCF 13

 

Conférence de Valère Staraselski à Marseille sur Louis Aragon

le 08 December 2012

Conférence de Valère Staraselski à Marseille sur Louis Aragon

Valère Staraselski défend et vit ses idées. Aucune dichotomie entre son militantisme, l'œuvre et l'homme. Non ! Valère n'est pas de ceux qui écrivent et causent, sans actes. Le compagnonnage et l'amitié prennent leur véritable sens quand le hasard vous fait rencontrer cet homme de Lettres. Dans ces moments troubles où l'on fustige les valeurs humaines, Valère Staraselski remet à tout moment les pendules à l'heure.

Pour Valère Staraselski, Louis Aragon est un des plus grands écrivains français du XXème siècle. L'un des plus mal connus aussi. Un auteur que nombre de critiques avouent ne pas comprendre. Il nous dit qu'il est vrai que son itinéraire, fait d'une trame où s'entrecroisent le créateur et le politique, relève de l'exception. C'est pourquoi, à ses yeux, l'écrivain et l'homme politique ont été envisagés, lors de la conférence, dans leur liaison délibérée.

Nouvel hors série de l'Humanité. Aragon

le 08 December 2012

Nouvel hors série de l'Humanité. Aragon

Hors-série hommage à l'occasion 30e anniversaire de la mort de Louis Aragon.

Avec un inédit exceptionnel : l'album « 40 ans de nous deux », poèmes et dessins offerts par Louis Aragon à Elsa Triolet en novembre 1968.

Au sommaire :

  • des inédits,
  • des documents rédigés de la main du poète,
  • des photos rares,
  • des contributions d'universitaires, de chercheurs, de poètes, d'écrivains et d'artistes.

Huit pages spéciales avec les collages de l'appartement d'Aragon.

Oscar Niemeyer. Souvenirs architecturaux au siège du PCF

le 07 December 2012

Oscar Niemeyer. Souvenirs architecturaux au siège du PCF

Hommage. Oscar Niemeyer, militant communiste, s'est éteint à Brazilia l'âge de 104 ans. Il est l'auteur de plus 600 œuvres architecturales dans le monde.

Au 2, place du Colonel Fabien dans le 19e arrondissement de Paris, siège du Parti Communiste Français et œuvre d'Oscar Niemeyer, les souvenirs architecturaux se mélangent à ceux du parti.

Oscar Niemeyer, architecte majeur du XXe siècle, est décédé mercredi à 11 jours de son 105e anniversaire.

En plein cœur d'un quartier populaire, l'œuvre d'Oscar Niemeyer se dresse toute en courbes, « une parcelle de terre brésilienne », sourit Gérard Fournier, administrateur des lieux.

« J'ai commencé par voir les ouvriers faire le béton », s'amuse, Georges Cukierman, dit « Jojo », militant PCF « depuis 70 ans ».

Lors de l'inauguration, « Jojo » avait été « émerveillé ». « C'est la première fois qu'on faisait un style comme ça. C'était du béton et du verre  », explique-t-il.

Bernard Brezout, 70 ans, était jeune ingénieur lorsqu'il a travaillé sur cet édifice avec Oscar Niemeyer, « le projet d'une vie ». Sur la fin des travaux (1971), en cas de problème, il fallait être patient. L'architecte, de retour au Brésil, ne prenait jamais l'avion : « Il fallait attendre un mois qu'il arrive en bateau ».

Il se souvient surtout du talent d'Oscar Niemeyer et de son écoute, des « très, très bons échanges » pour un résultat classé au patrimoine national. « Quand il expliquait l'architecture, tout le monde pouvait comprendre », note « Jojo ».

Assis dans la salle située sous la coupole, il se rappelle avoir « pris la parole, là » lors d'un hommage à un camarade sénégalais. « Ca fait quelque chose », raconte-t-il ; encore ému. C'est « là » aussi que le programme commun a été signé en 1972. C'est « là » qu'ont lieu les grands rendez-vous du PCF.

L'œuvre continue d'émerveiller. Mylène Cala, 24 ans, adhérente aux jeunesses communistes, a « toujours le choc visuel quand on sort du métro, avec cette coupole blanche ». « Et puis il y a l'histoire que porte ce bâtiment ».

En trois jours, Oscar Niemeyer, réfugié politique en France, dessine l'esquisse du bâtiment et fait cadeau de son œuvre au Parti Communiste Français.

« Ca plaît, c'est comme une jolie femme », souligne « Jojo » qui ne croit pas si bien dire. « Cette coupole, Oscar Niemeyer en fait la représentation de la fécondité, de tout ce qui est porteur vers l'homme », selon Gérard Fournier.

Aujourd'hui, l'esquisse d'Oscar Niemeyer est affichée dans le bureau de Gérard Fournier.

« A l'inauguration, avec Georges Marchais, il y avait beaucoup d'effervescence, une grande fierté », raconte l'administrateur, « on était loin de s'imaginer que 40 ans plus tard ce serait une référence architecturale ».

Chaque année, 15.000 visiteurs « des écoles d'architecture du monde entier » viennent visiter le 2, place du Colonel Fabien. Ils ne sont pas les seuls à fouler le sol du siège du PCF.

Longtemps qualifié de « bunker », « forteresse », « abri antiatomique », le siège du Parti Communiste Français ouvre désormais ses portes au cinéma, à la haute couture ou à des conférences.

La Marseillaise, le 7 décembre 2012

Conférence. « Faire émerger un nouveau Front populaire »

le 29 November 2012

Conférence. « Faire émerger un nouveau Front populaire »

A l'initiative du PCF, Claude Mazauric et Gérard Leidet, en invoquant la période 1935-1938, nous éclairent sur la question du changement.

Le texte de base commune proposé par le Conseil National du Parti Communiste Français en vue de son 36e congrès, dans sa version initiale, prend acte de l'immense espoir suscité par le Front de Gauche et de sa contribution essentielle à l'éviction de Nicolas Sarkozy. « Ensemble, peut-on lire, nous sommes porteurs d'une grande ambition. En poursuivant sur le chemin où nous nous sommes engagés, nous voulons faire du Front de Gauche le lieu où la politique devient, de façon de plus en plus irrésistible, l'affaire de toutes et de tous, l'affaire du peuple, contribuant à l'émergence d'un nouveau Front populaire. »

C'est, entre autres, cette période de notre histoire que l'historien Claude Mazauric et l'enseignant Gérard Leidet, Secrétaire de Provence Mémoire et Monde Ouvrier, ont choisi d'invoquer pour jeter un éclairage afin de mettre en oeuvre une véritable stratégie de changement. Lors d'une conférence-débat organisée mardi à l'initiative de la fédération du Parti Communiste Français des Bouches-du-Rhône.

Une période riche d'enseignements

« Un changement qui n'est pas à l'ordre du jour », déplore Claude Mazauric. Malgré l'arrivée de forces de gauche, Parti socialiste et Europe Ecologie-les Verts, au pouvoir en France. Et l'historien d'évoquer les expériences de gauche qui ont marqué notre pays. La mise en oeuvre, en 1945, du Conseil National de la Résistance, a certes constitué une vraie révolution sociale (instauration de la Sécurité sociale, vote des femmes). Pour l'historien et pour Gérard Leidet, le Front Populaire, est assurément un moment mythique qui a « suscité à la fois espoir et désenchantement. Il a été une accélération de l'histoire, porteur d'une dynamique multiple. Celle du mouvement social, avec les occupations d'usines, la séquence politique représentée par la défense de la République contre le danger fasciste, qui a entraîné l'alliance la plus large, notamment avec les radicaux, mais aussi le foisonnement culturel impulsé par les artistes impliqués dans cette épisode. C'est une expérience inédite, au cours de laquelle tout n'a pu être réalisé mais qui est riche d'enseignements ».

A cet égard, Marseille n'a pas été en reste, avec la mise en place du comité de rassemblement populaire, où socialistes et communistes travaillaient la main dans la main. « Ici, la lutte antifasciste a pris une forme très importante, grâce à la présence d'une forte communauté italienne et avec également l'aide aux républicains et forces de progrès espagnoles. Mais le mouvement a aussi été à l'initiative de grandes grèves, comme celles des dockers, dans les aciéries et les forges. » Autant d'ingrédients que l'on retrouve aujourd'hui dans la volonté d'arrêter la casse industrielle du pays et de barrer la route à une extrême droite arrogante. L'histoire bien sûr ne se répète pas mais le Front de Gauche peut être un grand mouvement capable de rendre majoritaires les options de transformation sociale.

Gérard Lanux (La Marseillaise, le 29 novembre 2012)

Librairie de Noël

le 29 November 2012

Librairie de Noël
A la Maison des communistes
280, rue de Lyon
13015 - Marseille

Vendredi 7, samedi 8, dimanche 9 décembre

Librairie de Noël

le 29 November 2012

Librairie de Noël
A la Maison des communistes
280, rue de Lyon
13015 - Marseille

Vendredi 7, samedi 8, dimanche 9 décembre

Aragon, aujourd'hui. Carte blanche à Roland Leroy et Jean d'Ormesson

le 16 November 2012

Aragon, aujourd'hui. Carte blanche à Roland Leroy et Jean d'Ormesson

Première carte blanche à Jean d'Ormesson et Roland Leroy dans le cadre du cycle "Aragon, aujourd'hui" au siège du PCF.

Henri Krasucki 1924-2003. Visage du Mouvement Ouvrier

le 15 November 2012

Henri Krasucki 1924-2003. Visage du Mouvement Ouvrier
Bibliothèque de l’Alcazar
Salle de conférence
58, Cours Belsunce
13001 - Marseille

Vendredi 30 Novembre à 18h

Cette rencontre prend le parti d’évoquer l’enracinement du mouvement ouvrier en partant à la recherche de la diversité des trajectoires de vie syndicale, politique, associative...Ce voyage dans l’histoire des militants aborde une  Provence méconnue, « industrielle ». Il  permet de réfléchir sur le Maitron comme « lieu de mémoire » et sur la place des acteurs dans le mouvement social. C’est aussi une réflexion et un hommage sur le militant et dirigeant que fut Henri Krasucki, Résistant, homme de culture qui incarna comme bien d’autres l’idée selon laquelle dans le mouvement ouvrier « il n’est de richesse que d’hommes et de femmes… »

Rencontre-débat avec :

  • Christian Langeois, Auteur de la biographie de Henri Krasucki
  • Robert Menchérini, Historien Président de Promemo

Présentation du Tome 8 du Maitron (Dictionnaire du mouvement ouvrier - mouvement social 1940-1968)

Aragon, aujourd'hui - Inauguration - Discours de Pierre Laurent

le 14 November 2012

Aragon, aujourd'hui - Inauguration - Discours de Pierre Laurent