le 16 April 2013
le 04 April 2013
« Le mois de mars 2013 aura vu la disparition, discrète, entourée des siens, de Maguy Carpita, épouse de Paul Carpita disparu en 2009 et à qui le cinéma, mais aussi le territoire marseillais, doit une œuvre dont la dimension exceptionnelle reste encore largement à découvrir » indique la fédération communiste des Bouches-du-Rhône. « Maguy doit pouvoir être définie comme la compagne de route professionnelle et privée du cinéaste. Tout laisse à penser que si "l'œil cinématographique" de Paul était souvent celui du militant et de l'instituteur de la République, la présence de Maguy n'a pas éte neutre dans l'inspiration et le savoir-faire de Paul ». Le communiqué rappelle que « c'est à Berlin en 1953, lors du 1er festival mondial de la jeunesse, que Paul "caméra sur l'épaule" nous fait découvrir une jeune infirmière, membre de la délégation des Bouches-du-Rhône, qui crève l'écran dans le montage de 6 minutes de rushs intitulé "Je suis née à Berlin". C'est avec cette rencontre que s'est construite une histoire commune de six décennies, paisible et difficile, stimulante et décisive pour le cinéaste Paul Carpita qui, après la réapparition du "Rendez-vous des quais" nous a offert 2 superbes longs métrages avec "Les sables mouvants" et "Marche ou rêve" ».
« Maguy n'y est pas pour rien ».
La Marseillaise, le 4 avril 2013
le 27 March 2013
Marseille, le 27 mars 2013
Deux associations artistiques, Les Pas Perdus et L'Art de Vivre, sont menacées d’expulsion du Comptoir Toussaint-Victorine, dans le 3ème arrondissement de Marseille, lieu où elles sont installées depuis plusieurs années.
La résiliation brutale de leur bail par les services du patrimoine de la ville de Marseille est symptomatique d’une politique culturelle et associative à deux poids deux mesures.
En cette année de capitale européenne, la Ville de Marseille est capable d’investir des dizaines voire des centaines de milliers d’euros pour des projets d’envergure qui ne perdureront pas au-delà du 31 décembre tout en compromettant la survie d’acteurs culturels de proximité, au travail exemplaire, dans des quartiers populaires, si régulièrement stigmatisés.
Un travail d’ailleurs largement reconnu par l’État et l’ensemble des collectivités territoriales qui subventionnent les activités de ces associations dans le domaine du spectacle vivant, de la musique et des arts plastiques.
Nous demandons à Monsieur le maire de Marseille d’intervenir afin d’interrompre la procédure enjoignant Les Pas Perdus et L'Art de Vivre à quitter leur lieu d’ancrage.
Il y a également urgence à entreprendre des travaux d’entretien et de mise aux normes des locaux du Comptoir Toussaint-Victorine afin que l’ensemble des résidents qui le font vivre puissent poursuivre dans des conditions dignes leur engagement auprès de la population.
Il ne peut y avoir une culture de prestige pour les uns et au rabais pour les autres.
Ludovic Tomas Responsable culture et communication du PCF 13le 21 March 2013
le 20 March 2013
1er rendez-vous dans le cadre de « l’Université Populaire et Citoyenne de Port-de-Bouc » organisé par le CREDES
« La Stratégie du choc » d’après le livre de Noami Klein
Ce film retrace ce que Noami Klein nomme « la montée d’un capitalisme du désastre ». Qui, utilise délibérément ses propres crises, les désastres naturels, les guerres, les attaques terroristes, les coups d’États, pour provoquer des chocs sociaux, économiques et politiques. Jusqu’à la théorie du « choc des civilisations ».
Pour permettre la mise en œuvre de réformes économiques néolibérales majeures, qui seraient impossibles en temps normal.
Toutes les mesures préconisées par Milton Friedman, professeur à l’Université de Chicago, dont les thèses ont été expérimentées avec la dictature au Chili, puis en Argentine, avant d’être reprises par Reagan aux USA, Thatcher en Angleterre, avant de s’étendre à toute la planète, en passant par l’Europe de l’Est et la Russie après l’effondrement du mur de Berlin et plus près de nous avec la guerre en Afghanistan et en Irak.
C’est cette même « thérapie du choc » de la politique d’austérité et de privatisation des services publics qui est menée en Europe en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Italie, aujourd’hui à Chypre et dans l’ensemble des pays de l’Union Européenne au nom de la crise. Et qui conduit partout au développement du chômage de masse, à l’explosion de la pauvreté et des inégalités.
A l’enrichissement sans précédent d’une minorité de possédants et d’institutions financières plus puissantes que les Etats et qui contrôlent le monde !
le 17 March 2013
le 13 March 2013
Dans le cadre du Festival Overlittérature II
Tenseignements-réservations au 04 91 96 31 00
le 11 March 2013
C’est avec une immense tristesse que j’ai appris, tardivement, la disparition de Znorko.
Ce fou de l’imaginaire, cet artiste du fantasque, ce poète de la vie, cet écervelé du talent, ce candide des rapports humains, cet amoureux de l’Homme, était un ami convaincu que tout était possible.
C’est lorsque j’étais Maire des 15e et 16e arrondissements de Marseille, qu’un beau jour je l’ai vu débarquer de nulle part. Il a, spontanément, envahi mon bureau, puis mon esprit. Il a débité ses arguments et m’a entraîné dans son univers. Je ne l’ai plus jamais quitté.
Fort de ses convictions, il voulait installer sa compagnie Cosmos Kolej entre la cité du Plan d’Aou et le village de Saint-Antoine. Or, il ne venait pas me demander de subventions et il m’a charrié avec lui dans son aventure irréalisable.
Je m’en souviens encore, il avait repéré et occupé les lieux sans demander son reste aux autorités. Il voulait, bien entendu, exprimer son Art quelque part. Mais, intimement convaincu qu’il ne le pourrait sans que l’autre soit à ses côtés sur le même chemin. Il a patiemment travaillé à relier tous les bouts.
Garé sur un territoire, voué initialement à l’activité économique en plein milieu de la Zone Franche Urbaine, nous avons, tous les deux, construits ensemble son implantation sur cette zone « inappropriée » aux yeux de tous.
Car, au début des années 2000, personne ne voulait de ce Cosmos Kolej sur cet espace : ni la puissance publique, ni les habitants, ni les associations de quartiers, ni les opérateurs économiques.
Tous ligués contre cet aventureux de l’imaginaire, dont on ne comprenait pas qu’il puisse être un artiste authentique, il nous en a fallu de la détermination, de la constance, de la volonté, de l’inventivité pour réussir là où personne ne croyait à notre victoire.
Je dis, nous, car je suis très fier d’avoir construit avec lui la « Gare Franche » de Marseille maintenant reconnu par tous y compris par les plus sceptiques de nos débuts.
Ce nordiste était plus proche de moi que nombre de ceux qui se disent d’ici mais qui mènent des actions que pour flatter leur égo et leurs mercantiles intérêts.
Znorko était homme de cœur, de partage, de beauté et d’engagement. Placé sur les étoiles, il construisait l’avenir ensemble.
Fier d’être de ceux qui l’ont accompagnés à ses débuts marseillais, aujourd’hui, je veux lui crier : NOUS AVONS RÉUSSI !
le 03 March 2013
le 27 February 2013
La Marseillaise et l’association d’éducation populaire « Former, Transformer et Partager » invitent à une rencontre avec l’historien Georges Ferré pour la dégustation de son dernier livre « L’âme du vin ».
Causerie, diaporama, lectures et dégustation en fin de conférence.
A l’occasion de la présentation de son dernier livre « L’âme du vin », Editions Dervy, l’historien Georges Ferré vous propose un voyage symbolique et spirituel dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. En s’appuyant sur différents « textes sacrés », historiques et poétiques, en projetant des oeuvres picturales, Georges Ferré essaiera d’appréhender l’influence du fruit de la vigne, tant dans l’imaginaire que dans la réalité quotidienne.
Inscription souhaitable avant le 11 mars 2013 au 04 91 57 76 88 ou 04 91 57 75 07 ou par email
