Collectif culture du PCF

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Le Département vie une motion pour défendre les élus locaux (L’Indep)

le 21 juillet 2023

Le Département vie une motion pour défendre les élus locaux (L’Indep)

Après la sidération, il faut maintenant des réponses. Face à la succession des menaces et des agressions à l’encontre des élus ou des agents du service public, le conseil départementale des Pyrénées-Orientales a tenu à réagir en demandant au gouvernement de « faire son boulot » à travers une motion voté hier par l’ensemble des élus de l’hémicycle.

L’Indépendant, le 21 juillet 2023

La jeunesse, l'avenir du pays

le 09 juillet 2023

La jeunesse, l'avenir du pays

En France, 7e puissance du monde, 4,3 millions de jeunes (les 15-29 ans) ont un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté. C'est insupportable.

La première priorité est d'éradiquer cette pauvreté et, pour cela, il faut non seulement redresser comme jamais l’ensemble des services publics, mais aussi créer des emplois bien rémunérés et avant tout écouter cette jeunesse qui veut travailler.

Cette jeunesse a été blessée après la mort de Nahel, elle est de plus stigmatisé après les pillages et les violences auquel, pour son écrasante majorité, elle n'a pas participé. Elle est en grande souffrance et a soif de justice et d’égalité.

La droite et son extrême font une compétition pour mettre de l'huile sur le feu en éructant des propos racistes à l'encontre des enfants issus de l’immigration. Cette attitude conduit vers l’abîme et ne réglera en rien le problème, bien au contraire. Un sursaut républicain est plus que nécessaire.

Une jeunesse à l'abandon

Les jeunes ont envie de sortir mais manque d'argent. Ils se retrouvent enfermés malgré eux en vase clos et sont parfois entraînés vers le vol et la drogue par des caïds que l'on met rarement hors état de nuire. Les jeunes des quartiers défavorisés veulent sortir de cette spirale et ont envie de mener leur vie autrement.

Macron, en les limitant a mille habitants, a abandonné les quartiers soumis à la politique de la ville. Il a enfoncé ces quartier dans une dégradation sans pareille. Les quelques animateurs qui restent encore se plaignent qu'ils n'ont plus de moyens. Les centres sociaux en faillite ferment les uns après les autres. Dans certain quartiers, il n'y a plus de stade ni de parc pour enfants, et pour jouer il n'y a plus que des pierres et des bâtons. Cette jeunesse voudrait s'en sortir. Elle revendique des aides au permis de conduire, pour s’insérer dans la vie, sortir de leur quartier.

Le rapport entre ces jeunes des quartiers et les forces de l’ordre est un autre sujet tragique, doublement si l'on est issu de l'immigration. Tous les jours des jeunes sont arrêtés arbitrairement pour délit de faciès, ils sont parfois, sans raison, emmenés au poste, battus et… conduits à l'hôpital ou retenus des heures sans motifs. De plus la police refuse, après coup, de prendre les plaintes.

Des perspectives

Renouer le dialogue avec la police, oui, la jeunesse est partante mais il faudrait que la police ait une autre mission, une mission de prévention pour protéger. Elle doit éradiquer le racisme dans ses rangs.

Fabien Roussel va en ce sens proposant un « Pacte pour la jeunesse », dans lequel il veut ouvrir un grand débat national sur le rôle et les missions de la police et, en priorité, abroger la loi de 2017 qui élargit la possibilité pour les agents des forces de l'ordre d’utiliser leur arme. Il demande de refondre la formation des agents et de créer, pour la prévention, une police de proximité dotée de 30 000 fonctionnaires.

Il est urgent de maintenir la politique de la ville pour des quartiers inférieurs à 1 000 habitants, d'augmenter le nombre d'éducateurs et des moyens pour la PJJ(*) et le recrutement de 25 000 magistrats, de créer un fond d'urgence pour les associations et un autre pour le développement des services publics de proximité, investir 10 milliards pour les communes.

Afin que les enfants ne puissent plus être à l'abandon, Fabien Roussel propose de limiter le travail en horaires décalés et repenser les modes de garde pour chaque enfant. Il demande également le renforcement de la protection et le suivi des jeunes au sein et à l’issue du parcours d’Aide sociale à l’enfance.

Enfin, aucune fermeture de classe ne doit se faire à la rentrée avec le recrutement de 10 000 enseignants. Pour assurer une augmentation le temps scolaire pour tous afin d'éradiquer le travail à la maison source d'inégalité devant le savoir.

Ce « Pacte pour la jeunesse » mettra en place une politiquer pour permettre d'offrir à chaque jeune un emploi ou une formation qualifiante rémunérée.

Fabien Roussel propose ainsi ces solutions pour que la jeunesse puisse avoir un autre avenir.

Dominique Gerbault

(*) Protection judiciaire de la jeunesse

Mort de Nahel. « Le refus d’obtempérer ne donne pas le droit de tuer » (L’Indep)

le 09 juillet 2023

Mort de Nahel. « Le refus d’obtempérer ne donne pas le droit de tuer » (L’Indep)

L’appel à manifester était national. La ligue des droits de l’homme, des syndicats, des associations et des partis de gauche(*) mobilisait se samedi 8 juillet à Perpignan contre les « violences policières », après la mort de Nahel le 27 juin à Nanterre. Une mobilisation de militants, sans jeunes des quartiers.

L’Indépendant, le 9 juillet 2023

(*) Les principales raisons pour lesquels le PCF n'a pas signer cet appel :
La direction du PCF été sollicitée tardivement d'une part et dans ce cas la démocratie n'est pas de signer et d'engager tout le PCF sans débat. D'autre part, la direction du PCF a pris la décision de ne pas signer pour au moins 4 raisons.
1) Le texte évacue la gravité des violences qui ont des conséquences très graves dans les quartiers pour les familles populaires, les salariés. Ce faisant il divise et ne rassemble pas celles et ceux que le PCF veut rassembler. Des phrases pourraient même sous entendre qu'elles ne devraient pas cesser immédiatement : « L’apaisement durable n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées. » Il mélange les questions en citant à la va vite la loi séparatisme. Il annonce une marche pour le jour même et se raccroche à des initiatives autres.
2) Nombres d'organisations ou de personnalités qui s'engagent dans cette démarche unitaire ont des positions et des propos avec lesquels le PCF est profondément en désaccord et certains d'entre-deux ciblent directement le PCF tel Taha Bouhafs (LFI). Le PCF peut pas être assimilés a ça.
3) En corrollaire, ce qui est dit sur les solutions est très faible !
4) Les initiatives annoncées auront du mal vu le périmètre des forces et la période à être des initiatives de masse, elles seront utilisés par les éléments les plus radicaux.
Le PCF a toutefois laisser libre à chacun de participer ou non à ce rassemblement.

État des droits syndicaux dans le monde. La France pointée du doigt par la CSI

le 06 juillet 2023

État des droits syndicaux dans le monde. La France pointée du doigt par la CSI

Dans son rapport annuel sur l'état des droits syndicaux dans le monde, la CSI accuse l'État Français de « brutalités policières » et « d'arrestations aveugles » dans les manifestations. [Note de l'espace international].

« En France, des syndicats ont organisé de grandes manifestations pour protester contre la décision controversée et antidémocratique de relever l’âge de la retraite. Leurs manifestations légales ont donné lieu à des brutalités policières, à des arrestations aveugles et à des attaques au gaz lacrymogène de la part de la police et des forces de sécurité. » (Extrait de l’Indice CSI des droits dans le monde 2023)

La France se trouve mentionnée à plusieurs reprises parmi les pays les moins respectueux des droits dans le monde cette année.

Le pays est cité à plusieurs reprises dans le rapport 2023, aux côtés d’autres beaucoup moins avancés en la matière, et ce en des termes fort peu élogieux. Un constat sans appel, auquel n’a pas manqué de contribuer la CGT dans ses réponses à un questionnaire communiqué à la CSI en février dernier.

Le ton est donné dès l’avant-propos du document, selon lequel « Que ce soit en Eswatini, au Myanmar ou au Pérou, en France, en Iran ou en Corée, les travailleurs réclament le respect de leurs droits, mais ne sont pas entendus et les forces de l’ordre réagissent de plus en plus brutalement à leur mécontentement. »

Il est bien évidemment fait référence aux manifestations qui ont eu lieu partout en France en ce début d’année, témoignage d’une ampleur quasi inédite de la colère légitime des français.es lors de la lutte contre la réforme des retraites.

Le rapport explique en effet que, si « L’Europe a longtemps été considérée comme un bastion de la démocratie et des droits (…) », cela n’a eu de cesse de se dégrader au cours de ces dix dernières années.

« En Belgique, en France et aux Pays-Bas, les travailleurs ont aussi subi un durcissement des restrictions et ont essuyé le refus des gouvernements et des employeurs de négocier avec les représentants syndicaux. ».

S’agissant des atteintes à la liberté d’expression et de réunion, la France figure aux côtés d’autres pays du monde faisant montre « de fortes restrictions de ces droits » à l’égard des travailleurs·euses, à l’image du Burkina Faso, de l’Egypte, du Zimbabwe, mais également… de l’Iran et du Belarus !

Enfin, le pays des droits de l’homme est pointé pour ses pratiques d’arrestations, de détentions et d’emprisonnements arbitraires à l’encontre des travailleurs·euses « pour avoir fait valoir leurs droits fondamentaux », puisque mentionné de nouveau dans le rapport au côté du Salvador, de la Guinée-Bissau, de Hong Kong, de l’Inde, de l’Iran, du Myanmar, de la Turquie et du Zimbabwe.

Une telle dégradation de l’état des droits et libertés syndicales en France est aussi impressionnante qu’inquiétante, ce que n’a pas manqué de souligner Luc Triangle, secrétaire général par intérim de la CSI, lors de la Conférence en ligne de présentation du rapport, le 30 juin dernier.

Dans le contexte actuel de violences qui a suivi la mort du jeune Nahel, tué par un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin 2023, le constat formulé par la CSI dans son rapport à l’encontre de la France prend une résonance encore plus alarmante.

Il est urgent que le Gouvernement prenne au plus vite la mesure de la situation et s’emploie à faire respecter les droits et libertés syndicales dans le pays.

La CGT n’aura de cesse de dénoncer toutes violations de ces droits, autant que nécessaire, pour qu’il soit enfin mis un terme aux répressions et persécutions à l’encontre de travailleurs·euses.

Notre pays est en deuil et en colère. Appel au rassemblement

le 06 juillet 2023

Notre pays est en deuil et en colère. Appel au rassemblement
Devant la préfecture des Pyrénées-Orientales
Quai Sadi-Carnot
Perpignan

Samedi 8 juillet à 11h

—> Voir les commentaires de l'avocate Amal Bentounsi de l'association « Urgence, notre police assassine » qui dénonce la loi qui donne un permis de tuer à cause    de l'article L435-1. 16 jeunes morts en moins de 2 ans dans les quartiers populaires

—> Ci-contre le texte de l'appel : Notre pays est en deuil et en colère !

Les principales raisons pour lesquels le PCF n'a pas signer cet appel

La direction du PCF été sollicitée tardivement d'une part et dans ce cas la démocratie n'est pas de signer et d'engager tout le PCF sans débat. D'autre part, la direction du PCF a pris la décision de ne pas signer pour au moins 4 raisons.

1) Le texte

  • Il évacue la gravité des violences qui ont des conséquences très graves dans les quartiers pour les familles populaires, les salariés. Ce faisant il divise et ne rassemble pas celles et ceux que le PCF veut rassembler.
  • Des phrases pourraient même sous entendre qu'elles ne devraient pas cesser immédiatement : « L’apaisement durable n’est possible que si le gouvernement prend les mesures nécessaires pour répondre à l’urgence de la situation et aux exigences des populations concernées. »
  • Il mélange les questions en citant à la va vite la loi séparatisme
  • Il annonce une marche pour le jour même et se raccroche à des initiatives autres

2) Nombres d'organisations ou de personnalités qui s'engagent dans cette démarche unitaire ont des positions et des propos avec lesquels le PCF est profondément en désaccord et certains d'entre-deux ciblent directement le PCF tel Taha Bouhafs (LFI). Le PCF peut pas être assimilés a ça.

3) En corrollaire, ce qui est dit sur les solutions est très faible !

4) Les initiatives annoncées auront du mal vu le périmètre des forces et la période à être des initiatives de masse, elles seront utilisés par les éléments les plus radicaux.

Libre à chacun de participer ou non, sachant qu'un tract sur le « Pacte » est mis à disposition pour être distribué.

Entendre la colère

le 06 juillet 2023

Entendre la colère

La Poste. Solidarité avec un syndicaliste menacé de révocation (L’Indep)

le 05 juillet 2023

La Poste. Solidarité avec un syndicaliste menacé de révocation (L’Indep)

Hier, alors que le secrétaire général de la CGT Activités postales des Pyrénées-Orientales était convoqué en conseil de discipline à Paris, environ 150 personnes se sont réunies vers midi devant la poste Arago, à Perpignan.

L’Indépendant, le 5 juillet 2023

Ligne THT. Le cru Maury réclame l’arrêt du chantier (L’Indep)

le 09 June 2023

Ligne THT. Le cru Maury réclame l’arrêt du chantier (L’Indep)

Ce mardi 6 juin 2023, le syndicat du cru Maury et deux domaines viticoles ont entamé une action en justice pour faire suspendre le chantier de la ligne à haute tension (2 x 90.000 volts) majoritairement aérienne entre Baixas et Saint-Paul-de-Fenouillet. Ils plaident pour l’étude d’une alternative souterraine.

L’Indépendant, le 9 juin 2023

Soutenons Guillaume. Rassemblement à Montpellier

le 22 May 2023

Soutenons Guillaume. Rassemblement à Montpellier

Les services publics. Première saisine du défenseur des droits (L’Indep)

le 12 May 2023

Les services publics. Première saisine du défenseur des droits (L’Indep)

Le bilan 2022 de l’activité du Défenseur des droits en région, et précisément dans l’Aude et les Pyrénées-Orientales, fait état de réclamations presque exclusivement adressées aux services publics.

L’Indépendant, le 12 mai 2023