Collectif culture du PCF

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Canet-en-Roussillon. Soutien au droit de grève

le 25 septembre 2023

Canet-en-Roussillon. Soutien au droit de grève

Plus de 60 personnes étaient présentes devant la gendarmerie de Canet pour soutenir notre Alex, toujours questionné pour son implication dans la « barricada 840 » sous prétexte d'entrave à la « liberté du travail »… mais ce harcèlement de la poste, est quant à lui très sûrement une entrave délibérée au droit de grève et à la liberté d'expression, de réunion et de manifestation.

Bref une audience avec son avocate où Alex a, quand même, dû subir prise d'empreintes et photos comme cela devient  trop monnaie courante pour les militants de notre classe.

—> Voir l'article de l'Indep

—> Signez et faites signer la pétition

120 militants pour la marche unitaire contre les violences d’État (L’Indep)

le 24 septembre 2023

120 militants pour la marche unitaire contre les violences d’État (L’Indep)

Un peu plus d’une centaine de personnes se sont réunies hier matin pour répondre à l’appel unitaire lancé nationalement.

L’Indépendant, le 24 septembre 2023

Un salarié victime « d’injures racistes ». L’entreprise condamnée (L’Indep)

le 22 septembre 2023

Un salarié victime « d’injures racistes ». L’entreprise condamnée (L’Indep)

Le 31 mai, la chambre sociale de la cour d’appel de Montpellier a condamné une entreprise perpignanaise à verser 40.000€ de dommages-intérêts a un salarié qui se disait victime de harcèlement moral à connotation raciste dans le cadre de son travail et contestait son licenciement pour « inaptitude f’origine non professionnelle ».

L’Indépendant, le 22 septembre 2023

Urgent, alerte, répression. Rassemblement à Canet-en-Roussillon

le 20 septembre 2023

Urgent, alerte, répression. Rassemblement à Canet-en-Roussillon
Gendarmerie
1, voie Florence Arthaud
Canet-en- Roussillon

Lundi 25 septembre à 14h

Le secrétaire général CGT FAPT 66 est convoqué lundi 25 septembre à 14h30 à la gendarmerie de Canet-en-Roussillon.

Cette convocation s'inscrit dans le cadre de la répression patronale et gouvernementale contre les militants syndicaux. Les faits reprochés sont liés à la « Barricasa 840 » lieu de contestations et de luttes contre la réforme des retraites. L'objectif est de remettre en cause les libertés syndicales et notamment celle de faire grève et de faire taire toutes formes de contestations.

Conférence de presse de la LDH 66

le 18 septembre 2023

Conférence de presse de la LDH 66
Café la Cyberbodega
26, rue de l'Avenir
Perpignan

Mardi 19 septembre à 11h

Il sera question de la prison de Perpignan en surpopulation extrême avec l'immense détresse des prisonniers et la pression énorme qui pèse sur les personnels, un état des lieux précisé par Dominique Simonnot, contrôleure générale des lieux de privation de liberté.

Précisons qu'un prisonnier en grève de la faim depuis plus d'un mois et demi est en danger de mort.

La section LDH de Perpignan et Pyrénées orientales. Contact 06 60 45 60 13

Fête de l'Humanité. Débat « Mobiliser le monde du travail : comment gagner ensemble ? »

le 16 septembre 2023

Fête de l'Humanité. Débat « Mobiliser le monde du travail : comment gagner ensemble ? »

Postiers. Un haka contre la « répression syndicale » (L’Indep)

le 14 septembre 2023

Postiers. Un haka contre la « répression syndicale » (L’Indep)

Alors qu’un responsable départemental de la CGT Poste vient d’écoper de 18 mois de mise à pied, les postiers du pays catalan sont appelés à se mettre en grève et à manifester à Perpignan ce jeudi. Un « haka géant » est annoncé au pied du Castillet.

L’Indépendant, le 14 septembre 2023

Appel CGT aux marches unitaires du 23 septembre 2023

le 13 septembre 2023

Appel CGT aux marches unitaires du 23 septembre 2023

Avec des syndicats, associations, comités de quartiers populaires et de victimes de violences policières, la CGT appelle aux marches unitaires du 23 septembre 2023, pour les libertés publiques et syndicales, contre le racisme systémique et les violences policières, et pour la justice sociale.

Le 27 juin, le jeune Nahel était tué par la police. Il était la 15e victime d’un tir mortel pour « refus d’obtempérer » depuis le 1er janvier 2022 quand on en compte seulement un en Allemagne en dix ans. Cette exécution a entrainé plusieurs nuits de révoltes urbaines et un déploiement de forces sans précédent avec 45.000 policiers et gendarmes, l’utilisation du RAID, du GIGN, d’engins blindés, de drones…

La répression a été féroce avec près de 4.000 interpellations (dont plus de 1.000 mineurs), deux décès et des mutilations irréversibles suite à des tirs de LBD. Macron a obtenu ce qu’il avait érigé en priorité absolue, « le rétablissement d’un ordre durable ». Mais à quel prix…

Le meurtre de Nahel a, une nouvelle fois, mis la lumière sur des violences policières injustifiables et un racisme systémique qui touche fortement les forces de l’ordre. Une situation encouragée par les déclarations factieuses de certains syndicats de police et une culture de l’impunité pour les auteurs de violences policières entretenue par l’institution (Le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police, le Directeur Général de la Police) et qui remet gravement en cause l’État de droit.

Obsédé par le maintien d’un système inégalitaire qui profite aux ultras-riches et précarise la grande majorité de la population, le pouvoir emploie des méthodes autoritaires pour briser toute contestation. Les entraves aux libertés publiques se multiplient et sont significatives de cette dégradation, avec des interdictions de manifestations, une doctrine du maintien de l’ordre dénoncée par de grandes institutions internationales, des tentatives de dissolution d’associations…

Les libertés syndicales sont durement bafouées avec une criminalisation toujours plus forte des actions -en particulier celles de la CGT- et qui s’accélère depuis le passage en force de la réforme des retraites. La convocation par les gendarmes de Sébastien Menesplier membre de la direction nationale de la CGT, ou la mise en examen de David Bodin, secrétaire de l’Union Départementale CGT des Deux-Sèvres, montrent qu’une ligne rouge a été franchie.

Les dégradations de services publics, de commerces, particulièrement dans les quartiers populaires, commises à la suite du décès de Nahel, ont détérioré encore davantage les conditions de vie et de travail. La CGT alerte depuis plusieurs années sur les ravages des politiques d’austérité et de précarisation.

Dans un contexte de forte inflation et de recul du pouvoir d’achat, Macron poursuit une politique régressive qui fait le lit de l’extrême droite, aggrave les inégalités sociales et piétine notre modèle social en stigmatisant les plus faibles avec des réformes destructrices (accès réduit aux prestations sociales, à l’assurance chômage).

La CGT exige des réponses immédiates et dans l’urgence :

  • Abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ;
  • Une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement ;
  • Le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique ;
  • La création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidée par le Défenseur des droits et le renforcement des moyens de lutte contre le racisme, y compris dans la police ;
  • Un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics, le financement des associations et des centres sociaux ;
  • Le respect des libertés syndicales, du droit de grève, du droit de manifester et de la liberté d’expression.

—> Pour signer l'appel, participez à une marche ou en déclarer une, rdv sur marchespourlajustice.fr.

Manifestation en soutien aux syndiqués sanctionnés

le 13 septembre 2023

Manifestation en soutien aux syndiqués sanctionnés

Le gouvernement et le patronat, petit ou grand, mettent tout en œuvre pour faire taire les contestations et pour affaiblir ceux qui portent des revendications et des propositions alternatives. Les sanctions pleuvent et les convocations devant la justice se multiplient. Plus de 1000 syndiqués, très souvent de la CGT, sont aujourd’hui poursuivis en France ou pénalisés dans leur emploi. C’est du jamais vu. C’est inédit.

L’autoritarisme patronal, conforté par celui du gouvernement, s’installe. Communistes, nous avons la responsabilité de le faire reculer et de le battre.

Dans le département, plusieurs salariés sont poursuivis ou menacés de licenciement. L’un d’entre eux, Alex Pignon, délégué CGT de La Poste, et fonctionnaire (ancien statut), vient de recevoir la sanction : 24 mois de mise à pied dont 6 avec sursis. Cela veut dire : 18 mois sans salaire et sans moyens de subsistance !

Montrons notre solidarité politique et notre solidarité concrète. Manifestation et collecte de fonds.

Jeudi 14, à 9h30 sur le parvis de la poste centrale, manifestation unitaire de soutien. Soyons nombreux

PCF66
Membre du Comité anti-répression des Pyrénées-Orientales

Appel du comité de soutien 66 aux victimes de répression anti-syndicale et de criminalisation du mouvement social

le 12 septembre 2023

Appel du comité de soutien 66 aux victimes de répression anti-syndicale et de criminalisation du mouvement social

Nos organisations syndicales, politiques, associatives, ainsi que tous les signataires individuels composant ce Comité de soutien, dénoncent les répressions syndicales qui se multiplient depuis plusieurs mois et exigent la protection des libertés syndicales.

Suite à la mobilisation contre la réforme des retraites et pour de meilleures conditions de travail, des militants et militantes subissent de la répression syndicale sur toute la France : gardes à vue et procédures judiciaires abusives, arrestations arbitraires et violences, dégradation des locaux syndicaux, expulsion des bourses du travail, sanctions, mises à pied et licenciement pour faits de grève, répression en manifestation ou sur la voie publique…

L’accumulation de lois pénales répressives, appliquées avec zèle par le gouvernement, a entraîné une criminalisation de l’action militante avec l’objectif d’étouffer les mouvements sociaux. Aujourd'hui il est nécessaire de combattre et dénoncer ces violences qui s’abattent sur les militants et militantes.

De nombreuses grandes ONG de défense des droits humains s’inquiètent des abus des forces de l’ordre face au mouvement contre la réforme des retraites et des dangers pour les libertés fondamentales.

Nous exigeons le droit de manifester pacifiquement et nous condamnons l’usage de la violence répressive, nous alertons sur les conditions dans lesquelles se trouvent les libertés d’expression et de réunion, en France, dans le cadre de la mobilisation sociale contre la réforme des retraites.

Le département des Pyrénées-Orientales n'est pas épargné par cette répression et plusieurs camarades ont déjà reçu des sanctions disciplinaires ou autres sanctions suite à des faits de grève.

Ainsi, la direction de la Poste a porté plainte contre les 6 camarades qu'elle avait aussi assignés en justice pour lever le piquet de grève de la « Barricada 840 », notre camarade Ruth a été la première à être entendue au commissariat de Perpignan ce mercredi 14 juin. Les peines encourues vont jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 € d’amende. D'autres sanctions disciplinaires ont été engagées : pour Arnaud qui a reçu un blâme et pour Alex, convoqué pour révocation à Paris le 4 juillet.

Dans d’autres entreprises, des camarades ont été sanctionnés pour avoir fait grève, ou déposé une liste aux élections, ou même simplement avoir manifesté.

Ce n’est pas acceptable !

Le gouvernement et le patronat veulent réduire au silence et sanctionner les grévistes qui ont mis des millions de personnes dans la rue. Mais ils semblent oublier que le droit de grève est constitutionnel !

La colère de ne pas être pris en compte, ni par le gouvernement, ni par le patronat ne peut que s’exacerber. Cela favorise l’expression d’une extrême droite de plus en plus prégnante dans les débats politiques et électoraux alors que se multiplient des actes violents perpétrés par des groupuscules fascisants peu condamnés par les autorités publiques.

Nous affirmons qu’il n’est pas de démocratie sans qu’elle ne s’exerce dans tous les domaines de la vie, à la cité comme à l’entreprise. A ce titre les droits individuels et collectifs, les libertés syndicales sont un bien essentiel pour défendre les droits et la citoyenneté des salariés et au-delà un progrès bénéfique pour toutes et tous.

Nos organisations syndicales, politiques, associatives ont donc décidé de lancer un Comité de soutien aux camarades victimes de la répression syndicale.

Ce Comité se veut large et est ouvert à toute organisation ou individu qui partagent nos valeurs et souhaitent l’intégrer afin de défendre les libertés syndicales.

Nos organisations syndicales, politiques, associatives, mais aussi nous, simples citoyens et citoyennes, dénonçons toute atteinte aux libertés collectives et syndicales. Nous demandons des protections pour les militants et militantes et exigeons l’arrêt immédiat de toutes les poursuites envers les militants et militantes, qu’elles soient judiciaires ou disciplinaires.

Nous prendrons ensemble toutes les initiatives nécessaires de mobilisation la plus large et déterminée pour obtenir la levée des sanctions qui criminalisent la juste et légitime lutte des grévistes.

Premiers signataires :

Organisations :
CGT 66, CGT FAPT, CGT FAPT 66, SUD Poste 66, Solidaires 66, Confédération CNT, CNT PTT 66, MRAP 66, PCF 66, LFI 66, NPA 66, FSU 66, UL CGT Vallespir, CGT IDEA, CNT-PTT, Fem Catalunya Nord, UD CNT 42, URLR CGT FAPT, UD-CNT 66, ETPICS-CNT66, POID 66, le Mouvement de la Paix, CNT-ETPICS 94, CGT FAPT 30, CGT FAPT34, CGT FAPT48, CGT FAPT 11. Comité de soutien aux Soulèvements De la Terre contre sa dissolution-66, GENERATION.S, Fraliberthé Solidarités 66, UL CGT PERPIGNAN SUD, Syndicat CGT de la CAF des Pyrénées Orientales, Extinction Rébellion Perpignan, FERC CGT 66, Estrella Esportiva del Rosselo, CGT CPAM 66, Syndicat CGT des Territoriaux du Haut et Bas Vallespir.

VERZELETTI Céline (bureau confédéral CGT), MATHOREL Christian (SG CGT FAPT), MEYNARD Alexandra (secrétaire fédérale CGT FAPT, membre de la direction confédérale), CAPERET Cyril (SG CGT FAPT Midi-Pyrénées), BERTHELEMY Julien (SG CGT 66), ROCQUET Marc (comité de soutien aux soulèvements de la Terre contre sa dissolution-66), ARGOUZE Jérôme (secrétaire CGT FAPT 66), ROUSSEL Fabrice (secrétaire régional LR CGT FAPT), GARCIA Aurélie (secrétaire départementale CGT FAPT 30), LANAU Catherine (SD CGT FAPT 34), LACROIX Jérôme (secrétaire général CGT FAPT 30), TOUTAIN Samuel (sudposte 66), MARTINEZ Maryse (présidente du MRAP 66, membre du bureau national du MRAP), CARRAT Dominique (CGT Sden), CANADELL Noëlle (Mouvement de la Paix), NOGUERES Dominique (co- présidente LDH 66), FONT Stéphanie (NPA), SEGUY Thérèse, VIDAL Alain (CNT PTT), DASPE Francis, MARTINEZ Laure (FSU 66), PRUNES François (LDH), Jacques CHASTAING (luttesinvisibles), MONDET Morgane, CELLANT Sébastien, MANSUY Alexis, TRABARIES Nicole, TEYSSIER Daniel, COSTA Jean-Renaud, DE MOURA Jean Paul (militant CNT La Poste 59), FOURCADE Fabienne (POID 66), IDRAC Florent (LFI), IDRAC Mickael (LFI), GUERRIER Daniel, retraité, ancien membre du comité national du SNJ, Bernard et Claude VIDAL, Nadine MONTAGNE, Serge BASTIDE, Guillaume SICRE, secrétaire du syndicat CGT CPAM, Aurélie GUERRERO.