Collectif culture du PCF

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Magistrats : « Sarkozy et sa majorité sont responsables de cette situation désastreuse »

Par , le 07 February 2011

Magistrats : « Sarkozy et sa majorité sont responsables de cette situation désastreuse »

En charge des affaires judiciaires, les magistrats et les personnels subissent depuis 2002 les interventions répétées de Nicolas Sarkozy, Ministre de l’Intérieur puis Président de la République.

Près de deux lois par an sont votées dans le seul but d'aggraver les sanctions pénales. Cette multitude de lois est si significative de la volonté ultra-sécuritaire du Président et de sa majorité – à chaque drame, une loi – qu’elles se succèdent sans aucune évaluation ni bilan de leur mise en œuvre et de leur efficacité.

Pourtant, les professionnels tirent la sonnette d’alarme sur l’indigence des moyens de la justice : le budget de la France est au 37ème rang européen. La justice française manque de magistrats, de greffiers, de personnels pénitentiaires. Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation (SPIP) ont besoin en urgence de 1 000 postes supplémentaires, ne serait-ce que pour appliquer la loi pénitentiaire !

Facile pour le Président de la République de désigner les magistrats, les policiers et les conseillers d’insertion et de probation comme boucs émissaires, quand, à Nantes, ces derniers doivent suivre en moyenne chacun 135 personnes, alors que les préconisations sont de 50 à 60. Au Canada, il y a un agent pour 40 personnes, en Suède un pour 25.

Nicolas Sarkozy et sa majorité sont responsables de cette situation désastreuse.

Le Président Sarkozy doit cesser de faire de chaque drame une affaire d'État. Il doit par contre, prendre en compte la question de la justice qui est, elle, l’affaire de l'État.

 

Nicole Borvo-Cohen-Seat, Responsable des questions de Justice pour le PCF,

le 05 February 2011

Nicolas Sarkozy récidive

le 03 February 2011

Nicolas Sarkozy récidive

Ce jeudi 3 février, le Président de la République est revenu sur sa politique de sécurité, au cours d’un déplacement à Orléans, profitant à son habitude de l’émotion suscitée par la malheureuse affaire « Laetitia ». 

Fort de son psittacisme comme seul argument, le Président de la République a balayé les suppressions de postes annoncés dans la police et la gendarmerie, mettant l’accent, comme toujours, sur la technologie : police scientifique, vidéosurveillance, etc. 

La performance de Nicolas Sarkozy n’a donné lieu à aucune proposition politique, sinon un volontarisme qui sonne creux : réagir, sévir.

Sa priorité n’est pas notre sécurité mais la maîtrise des dépenses publiques. 

Le Président de la République ne se rend pas compte qu’à répéter toujours les mêmes rodomontades, il ne convainc plus personne : le disque est rayé.

 

Ian Brossat, responsable des questions de sécurité au PCF,

le 02 February 2011

Houdou VIncent

le 19 January 2011

Haïti : Le dictateur Jean-Claude Duvalier doit être jugé pour ses crimes

le 19 January 2011

Haïti : Le dictateur Jean-Claude Duvalier doit être jugé pour ses crimes

Le retour de Jean-Claude Duvalier en Haïti est une véritable provocation et une insulte pour le peuple de ce pays qui doit encore faire face aux conséquences des politiques prédatrices pratiquées sous sa dictature. Et cela dans un contexte où le sous–développement et la pauvreté ont encore aggravé les conséquences des catastrophes qui ont frappé Haïti.

Le Parti communiste français soutient les démocrates et progressistes haïtiens ainsi que les organisations des Droits de l'Homme qui exigent que l'ancien dictateur soit jugé pour les crimes contre l'humanité, les assassinats, les disparitions et les tortures qui furent la marque de sa dictature. Jean-Claude Duvalier doit répondre aussi devant la justice des pillages qui lui ont permis jusqu'ici de vivre dans l'impunité la plus totale dans notre pays grâce à des complicités indignes.

Nico4peace

le 18 January 2011

Émeutes de la faim, un monde injuste

le 17 January 2011

Émeutes de la faim, un monde injuste

 

  L’Europe a connu dans le passé des diset­tes et des famines ; la hausse du prix de pain pouvait être un élément déclencheur de révolutions. Le peuple de Paris ne se rendit-il pas à Versailles pour y quérir « le boulanger et la boulangère » en 1789 ? Mais aujourd’hui, si l’angoisse de l’esto­mac vide provoque toujours des explo­sions de colère, la cause de la hausse des prix des denrées s’est sensiblement modi­fiée. À New York, à Londres ou à Paris, on joue 
au Monopoly avec la vie des enfants d’Algérie, en achetant des quintaux de blé ou des barils de pétrole quand les prix sont bas et les revendant quand le cours monte. Rumeurs et chuchotements sur le thème de la pénurie suffisent à gonfler artificiel­lement les prix. J’achète, je vends, j’em­poche et, pendant ce temps-là à Bab El-Oued, le lait devient inaccessible pour les familles modestes. À ce triste jeu, tout le monde est perdant, 
à l’exception des grands groupes agroalimentaires et des affameurs de la spéculation. Faut-il y voir l’effet de la fatalité, des imprévisibles caprices du climat ? Évidemment non, le monde a les moyens de maîtriser l’appro­visionnement des denrées de base (céréa­les, sucre, huile, etc.) par la constitution de stocks, ce qui tarirait la source de la spéculation. On pourrait alors parler à bon droit de communauté internationale, de gestion commune de biens communs. Mais déjà s’inscrire dans une démarche communiste, à l’opposé du dogme libéral selon lequel la finalité de toute décision économique se résume au profit immédiat. Les émeutes de la faim, qui secouent régu­lièrement des pays subissant de plein fouet les effets de la crise et de l’iniquité des rapports entre Nord et Sud, attirent l’attention du monde par intermittence. Et l’on nous ressert la fable de la moralisa­tion du capitalisme, si chère à Nicolas Sarkozy. Depuis 2008, que le G20 existe, qui pourrait citer une décision quelque peu concrète pour corriger l’injustice de l’or­dre mondial ? Quant au FMI que préside Dominique Strauss-Kahn, en quoi se dif­férencie-t-il du FMI présidé auparavant par Rodrigo Rato ? À la vérité, l’heure n’est plus de vouloir corriger à la marge un système mondial intrinsèquement injuste, il s’agit de le transformer. La crise spéculative tend à déstabiliser des gouvernements. Ce n’est pas la première fois que le peuple algérien exprime son exaspération à des dirigeants accusés de ne pas répartir équitablement dans la société les richesses produites par l’exploitation pétrolière et gazière… En revanche, la Tunisie voit la chape de plomb de la dictature de Ben Ali se lézar­der, en dépit du silence des médias aux ordres. Le meilleur ami de Nicolas Sarkozy dans le Maghreb, chef d’un régime policier efficacement redoutable et économiquement libéral, voit se dresser contre lui ouvriers, étudiants, avocats, tout un peuple qui n’a pas compris que « l’es­pace de liberté progresse en Tunisie », phrase prononcée il y a deux ans déjà par Nicolas Sarkozy

Pétition : Libérez David Amirov, en rétention à Palaiseau

le 22 December 2010

Article initialement publié le 9 décembre 2010 et mis à jour le 22 décembre 2010

 

David est parti à la pharmacie pour récupérer les médicaments de ses enfants, il a été arrêté et envoyé en centre de rétention à Palaiseau. Il a demandé que les médicaments soient remis à sa famille, « ce n’est pas grave » lui a-t-on répondu.

Sa petite fille de 10 ans a attendu dehors que son papa vienne la chercher après son cours de musique, seule dans la nuit.

La police a prévenu son épouse après 18H. Elle a du se mettre à la recherche de sa fille.

Les médicaments des enfants sont restés dans la voiture, la police avait les clefs. Ce n’est que le Dimanche que Nairat a pu récupérer les clefs au commissariat pour reprendre les traitements des enfants.

La famille Amirov vit à Poitiers, demandeurs d’asile depuis 3 ans. En recours, le prochain tribunal administratif est fixé au 9 décembre. Le couple est sous le coup d’une OQTF depuis plusieurs mois.

David est Kurde Yézide, Naïrat de confession musulmane. Le mariage mixte n’a pas été accepté par la famille de Nairat, ils ont fui les persécutions et ont été refoulés par la famille. Ils sont d’origines géographiques différentes. La France était pour eux une garantie de stabilité familiale. En quelques minutes leur vie a basculé. Les enfants sont francophones et ont fait leur scolarité en langue française. Ils n’écrivent ni ne lisent la langue maternelle ou paternelle. En tant que Kurde Yézide, David est exposé à la discrimination dans les pays de l’Est qui ne tolèrent pas cette appartenance culturelle. David n’a plus de famille, il est orphelin depuis l’enfance, a grandit en orphelinat. Sans passeport, où va-t-il être expulsé ? comment fera la famille pour se retrouver ? Nairat est dépendante de David, les enfants sont en souffrance psychologique, ils n’ont pas pu dire au revoir à leur papa. Ils ne savent pas ce qui va se passer, ni quand ils se reverront.

Il faut absolument que cette famille se retrouve unie de nouveau, que les enfants puissent continuer leur scolarité dans de bonnes conditions auprès de chacun de leur parent.

Dernières Infos : Le 22 décembre 2010, David a été libéré du CRA (Centre de Rétention Administrative) de Palaiseau.

Le maintient, dans ses fonctions, de Brice Hortefeux, totalement incompréhensible

le 17 December 2010

Le maintient, dans ses fonctions, de Brice Hortefeux, totalement incompréhensible

Brice Hortefeux, le Ministre de l'Intérieur est une nouvelle fois condamné par la justice. Après les propos racistes, voici maintenant l'atteinte à la présomption d'innocence dans l'affaire David Sénat. On touche le fond ! Cette épisode s'ajoutant à celui de son soutien pour le moins critiquable aux policiers condamnés pour faux témoignages.

Dans ces conditions, son maintient, dans ses fonctions de Ministre de l'Intérieur, serait totalement incompréhensible. Nicolas Sarkozy nous avait promis la République irréprochable. Qu'il le prouve.

Parti communiste français,

Paris, le 17 décembre 2010.