Collectif culture du PCF

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Paris est à vous n°2

le 08 janvier 2016

Paris est à vous n°2

Extension de la déchéance de nationalité et révision constitutionnelle : où donc est le danger ? (Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF)

le 24 décembre 2015

Extension de la déchéance de nationalité et révision constitutionnelle : où donc est le danger ? (Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF)

L'extension de la déchéance de nationalité pour les binationaux nés en France, annoncée par François Hollande devant le Parlement réuni en Congrès le 16 novembre, trois jours après les attentats de Paris et de Saint-Denis, a provoqué au cours des dernières semaines de très nombreuses réactions. La raison et les valeurs républicaines semblaient l'avoir emporté. Il n'en est rien. Jamais une telle mesure n'avait été assumée par les plus hautes autorités de l'Etat. Présentée par Manuel Valls comme une décision à «  caractère hautement symbolique », elle serait en effet une honte et un reniement pour notre République. Aujourd'hui, pour ce pouvoir, l'extension de la déchéance de nationalité est proposée « au nom de l'égalité »  alors qu'elle aurait pour conséquence de créer deux catégories de Français.

 

D'aucune efficacité contre le terrorisme, la déchéance de nationalité est apparue au cours des dernières semaines comme une nouvelle légitimation de l'extrême-droite puisque cette mesure est directement tirée du programme du FN.

 

Où est donc le danger ? Dans un climat de peur, de haine et de stigmatisation, avec l'utilisation qui peut en être fait, plaçant le FN au cœur du paysage politique et idéologique. En quoi la déchéance de nationalité désarmera des terroristes dont l'objectif est de semer la mort en y perdant la vie ? En quoi, pour reprendre l'expression du Premier ministre, aura-t-elle la moindre « efficacité pour protéger nos concitoyens » ?

 

Concernant l'état d'urgence, la réforme constitutionnelle présentée fait courir le risque d'un régime d'exception permanent et d'une aggravation des atteintes aux libertés constatées depuis quelques semaines ciblant des personnes sans aucun lien à des risque d'attentats. Elle est une mauvaise réponse aux terroristes alors qu'il est parfaitement possible, en y consacrant les moyens humains nécessaires pour la police et la justice, d'assurer la sécurité dans le respect de notre Etat de droit.

Où donc est le danger ? Quand notre République doute de ses valeurs, de la Liberté, de l'Egalité et de la Fraternité, elle fait le jeu des terroristes car il s'agit là de leur objectif premier.

 

Nous ne voulons pas de cette société. Les prochaines semaines, le débat dans le pays et au Parlement devra défendre l'essentiel, ce qui était attaqué par Daesh : la République, notre démocratie et nos libertés.

 

Olivier Dartigolles, porte parole du PCF,

Paris, le 24 décembre 2015.

Condamnation de Jacqueline Sauvage : « Une injustice » (Laurence Cohen - PCF)

le 11 décembre 2015

Condamnation de Jacqueline Sauvage : « Une injustice » (Laurence Cohen - PCF)

Jacqueline Sauvage, 66 ans, a subi les coups et les abus sexuels de son mari durant 47 ans, ses enfants également. Le 9 septembre 2012, son fils se suicide après avoir subi de nouvelles violences. Le 10, elle tue leur bourreau après qu'il ait à nouveau levé la main sur elle.

 

Son procès en appel vient de s'achever, elle est condamnée à 10 ans de prison, sur requête de l'avocat général, qui n'a pas voulu reconnaître la légitime défense. Ce magistrat met en évidence qu'un bijoutier qui abat un voleur dans le dos, pour sauver des pierres, est en légitime défense, mais qu'une femme qui se résout à cette extrémité pour sauver son intégrité physique et morale, pour protéger ses enfants, pour mettre fin à des décennies de viols est en tort.

Comment se résoudre à une telle injustice?

 

Nous sommes aux côtés de Madame Sauvage, qui a dû trouver en elle les ressources nécessaires pour sauver sa vie et celle de ses proches.

Une pétition demande sa grâce présidentielle. Nous appelons toutes celles et tous ceux qui défendent les valeurs d’égalité, de justice et de respect mutuel à signer cette pétition.

 

Laurence Cohen, Responsable « Droits des femmes et Féminisme » au PCF,

Soutien aux 5 d'Air France - interview de Julie Morel

le 03 décembre 2015

Soutien aux 5 d'Air France - interview de Julie Morel

Turquie : Il faut libérer Can Dündar et Erdem Gül

le 28 novembre 2015

Turquie : Il faut libérer Can Dündar et Erdem Gül

 

 

Les journalistes Can Dündar et Erdem Gül du quotidien Cumuriyet viennent d'être arrêtés et écroués jusqu'à leur procès. Leur "crime", selon le président Recep Tayyip Erdogan, est d'avoir diffusé des photographies et des vidéos datées de janvier 2014 attestant de la livraison d'armes par les services secrets turcs à l'État islamique à la frontière syrienne. Les deux journalistes risquent 45 ans de prison.

 

Depuis les législatives de novembre, les islamo-conservateurs de l'AKP accentuent le musèlement de la presse d'opposition. Pour le leader du HDP, Selahattin Demirtas :"la liberté d'expression est foulée aux pieds tous les jours en Turquie".

 

Le Parti communiste français appelle à la libération immédiate des deux journalistes et de la vingtaine de leurs confrères emprisonnés pour des faits similaires ainsi qu'à la cessation des poursuites dont ils font l'objet.

 

Dimanche, un Sommet UE/Turquie doit se tenir à Bruxelles. Les dirigeants européens seraient bien inspirés d'exiger le respect des libertés fondamentales en Turquie et une clarification quant à la duplicité qu'Ankara entretient avec les groupes djihadistes.

Turquie/Assassinat du bâtonnier de Diyarbakir : « Terrorisme d'Etat et crime politique »

le 28 novembre 2015

Turquie/Assassinat du bâtonnier de Diyarbakir : « Terrorisme d'Etat et crime politique »

 

Tahir Elçi, bâtonnier de Diyarbakir vient d'être assassiné ce jour par un groupe armé alors qu'il s'adressait à la presse. Avocat connu et engagé dans la cause kurde, il risquait une peine de 7 ans de prison pour avoir déclaré que "le PKK n'est pas une organisation terroriste".

 

La "Nouvelle Turquie" d'Erdogan semble désormais être devenue celle du terrorisme d'Etat et du crime politique contre tous les démocrates et particulièrement les kurdes. Il y a quelques jours, le co-président du HDP, Selahattin Demirtas échappait aux balles des tueurs de l'Etat turc.

 

Le PCF condamne solennellement ce meurtre odieux et présente ses condoléances à la famille de Tahir Elçi.

 

Le PCF en appelle à François Hollande et à l'UE pour qu'ils cessent de soutenir ce régime tyrannique qui étouffe les libertés et qui fait preuve d'une duplicité cynique à l'égard de l'organisation de l'Etat islamique

Militants de BDS condamnés : De nouveau la liberté d’expression est menacée en France

le 29 octobre 2015

Militants de BDS condamnés : De nouveau la liberté d’expression est menacée en France

La cour de Cassation a confirmé l’arrêt de la cour d’Appel de Colmar qui avait condamné en novembre 2013 les militants de BDS (Boycott Désinvestissement Sanctions), pourtant relaxés en première instance par le tribunal correctionnel de Mulhouse en décembre 2011.

 

Ces militants avaient choisi une action pacifique, participer à la campagne BOYCOTT, DESINVESTISSEMENT, SANCTIONS pour exprimer leur condamnation du gouvernent israélien qui ne cesse en toute impunité d’opprimer le peuple palestinien. Ce jugement destiné à entraver leur action et celle de tous les militants de la paix n'atteindra pas son but et n’empêchera pas cette campagne de se développer.

Ce sont les circulaires Alliot-Marie/Mercier qui ont permis leur condamnation, et le PCF ne cesse de demander à Madame Taubira, garde des Sceaux d’abroger ces circulaires iniques qui font de la France, le seul pays où des militants du droit international peuvent être condamnés. De nouveau la liberté d’expression est menacée en France.

 

Le PCF assure de son soutien ces douze militants et notamment les deux camarades du PCF incriminés. Il continuera a agir dans le cadre des campagnes de Boycott, Désinvestissement et Sanctions en agissant prioritairement pour la suspension des accords d’association entre l’Union européenne et Israël tant que celui-ci ne respectera pas « les principes démocratiques et des droits de l'homme fondamentaux » énoncés dans la Déclaration universelle des Droits de l'homme.

 

Zyed et Bouna : C'est en s'attaquant à la violence sociale qu'on mettra fin aux violences urbaines

le 27 octobre 2015

Zyed et Bouna : C'est en s'attaquant à la violence sociale qu'on mettra fin aux violences urbaines

Il y a 10 ans aujourd'hui, Zyed Benna et Bouna Traoré deux adolescents de Clichy-sous-Bois décédaient suite à un contrôle de police. La mort intolérable de ces deux jeunes avait conduit à ce que l’on a appelé à l’époque « la révolte des banlieues ».

Au lieu de répondre à l’urgence sociale qui s’exprimait, la première réponse faite par le ministre de l’intérieur Nicolas Sarkozy, a été la répression. On se souvient de son fameux discours sur le nettoyage des cités au « Karcher », dès le lendemain du drame. 

 

Depuis, rien a changé. Pire, la situation s’est aggravée. A la répression, se sont ajoutées les politiques d’austérité qui n’ont fait qu’empirer les conditions de vie dans de nombreux quartiers. Les divisions dans la société, le racisme, la xénophobie, l'antisémitisme, l'islamophobie ont, par contre, prospéré.

 

Combien de face à face réguliers, de bavures, de contrôles d’identités quotidiens, d’affrontements parfois violents, venant noircir les lignes d’une trop longue liste illustrant le malaise entre les jeunes de France et la police nationale ? Malaise, le mot est faible. Cette illustration du deux poids deux mesures dans le traitement des affaires qui confrontent jeunes et policiers pose de nombreuses questions quant aux pratiques de la police. L’urgence est de comprendre les causes qui rendent trop souvent l’action des forces de police attentatoires aux droits fondamentaux et l’action de la justice en contradiction avec l’égalité des citoyens devant la loi. Et ces raisons sont éminemment politiques. Depuis près de 10 ans le monde politique a décidé ou a laissé prospérer l’entreprise de stigmatisation de la figure des « jeunes de banlieue ».

François Hollande, en 2012, s’était engagé à mettre fin aux contrôles au faciès mais ceux-ci persistent quotidiennement alors que la grande majorité des policiers aspire elle-même à des relations apaisée avec les citoyens. Le PCF refuse d’attendre les bras croisés de nouvelles explosions de colère suite à des dénis de justice.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF et tête de liste en Île-de-France pour les prochaines élections régionales propose la création d'un observatoire des discriminations pour mieux mesurer le phénomène et pouvoir agir sur les causes. Sans attendre, il propose de mettre en place à titre expérimental dans plusieurs villes d'Ile-de-France l'instauration du récépissé contre le contrôle au faciès.

L’heure n’est plus au constat. C’est en s’attaquant à la violence sociale qu’on pourra durablement mettre fin aux violences urbaines et permettre à chaque jeune de ce pays de se construire un avenir. 

 

Nous appelons, le jour anniversaire de la mort de Zyed et Bouna, à prendre partout des initiatives pour réaffirmer avec force que nous voulons être respectés quelque soit le quartier où nous vivons, la couleur de notre peau ou le pays d’origine de nos parents.

 

Arabie Saoudite/Droits de l'Homme : "Agir fermement pour sauver la vie d'Ali Al Nimr"

le 24 septembre 2015

Arabie Saoudite/Droits de l'Homme :

Au moment même où l'Arabie saoudite va présider la Commission des droits de l'homme de l'ONU, elle s'apprete à décapiter et crucifier un jeune homme de 21 ans, Ali Al Nimr pour avoir participé à une manifestation il y a 3 ans.

Le président français a "exhorté" le monarque saoudien à renoncer à exécuter la peine mais est-ce suffisant ? Ce sera la 133ème décapitation depuis le début de l'année.

N'y a-t-il pas lieu de reconsidérer les relations bilatérales entre la France, dont le président se gargarise de défendre les droits de l'homme, et ce pays où, pour motifs politiques, au mieux on condamne à des coups de fouet, au pire on met à mort.

Le PCF demande au président et au ministre des Affaires étrangères d'agir fermement pour sauver la vie d'Ali Al Nimr. Il doit exprimer à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU le désaccord de la France avec la présidence saoudienne de la Commission des droits de l'homme dont l'Arabie saoudite est indigne.

pétition pour la levée immédiate du blocus imposé au peuple cubain

le 16 septembre 2015

pétition pour la levée immédiate du blocus imposé au peuple cubain

Lors de la 70e session de l'Assemblée générale des Nations Unies qui s'ouvre ce 15 septembre, le gouvernement de Cuba présentera, pour la 24e fois, une résolution qui condamne le blocus décrété par les États-Unis depuis plus d'un demi-siècle et demande sa levée immédiate.

En 2014, comme depuis des nombreux années, elle a été votée par une majorité écrasante des pays membres de cette assemblée mais l'embargo n'est toujours pas levé.

Ce blocus injuste et inhumain que les États-Unis imposent interdit à Cuba d'avoir des relations commerciales et économiques normales avec le monde, il lui ferme l'accès à des financements extérieurs et sanctionne lourdement les États, les entreprises et tous ceux qui veulent faire du commerce, investir ou étudier à Cuba.

Ce blocus reste un obstacle majeur pour le développement de Cuba, viole les Droits de l'homme et ignore le Droit international.

Solidaire du peuple de Cuba, je signe pour :

que la France soutienne la résolution exigeant la fin du blocus commercial et financier de Cuba et que cet embargo soit immédiatement levé,
demander au président français François Hollande d'agir avec détermination et fermeté en faveur du respect du Droit international et contre les mesures extraterritoriales décidées par Washington
et
pour que l'Union européenne annule sa « position commune », vieille de presque 20 ans, qui nie la possibilité d'une relation respectueuse de coopération entre partenaires égaux.

> signez la pétition en ligne