le 05 février 2016
La justice a condamné les 8 de Goodyear à de la prison ferme. Leur «crime»? Avoir retenu 30 heures, sans violence, deux dirigeants de l'entreprise qui procédait à la fermeture du site et à 1200 suppressions d'emplois. Le PCF exige l'annulation de ce jugement et l'amnistie pour les militants syndicaux.
Ce jugement est un choix du gouvernement, puisque c'est le parquet qui après l'abandon de la plainte de l'entreprise, a décidé de poursuivre les salariés pour intimider toutes celles et ceux qui luttent pour leurs droits ou leurs emplois.
Le 4 février, plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées place de la Nation à Paris et dans toute la France pour exprimer leur solidarité avec les 8 syndicalistes condamnés et dénoncer la criminalisation de l'action syndicale et militante ( on pense aux salariés de goodyear, aux militants écologistes assignés à résidence pendant la cop21, aux salariés d'EDF ou d'Air France récemment, ... ) dès qu'elle conteste le pouvoir de l'argent sur nos vies et l'égoïsme des patrons.
Il est urgent que se lève dans ce pays l’espoir d’une alternative aux politiques d’austérité et à la mainmise de la finance sur les choix économiques et industriels du pays, l'espoir d'une extension des droits et des libertés au lieu de politiques de répression et d’étouffement des contestations.
Défendre ses droits et son emploi, ce n'est pas un crime : signez la pétition des Goodyear : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear
Mickaël Wamen - Condamné à 9 mois de prison ferme pour avoir défendu son emploi et celui de ses collègues au rassemblement place de la Nation
Jean-François Quandalle - Condamné à 9 mois de prison ferme pour avoir défendu son emploi et celui de ses collègues au rassemblement place de la Nation
Jean-Yves Sara - Condamné à 9 mois de prison ferme pour avoir défendu son emploi et celui de ses collègues au rassemblement place de la Nation
Mickaël Mallet - Condamné à 9 mois de prison ferme pour avoir défendu son emploi et celui de ses collègues au rassemblement place de la Nation
Reynauld Jurek - Condamné à 9 mois de prison ferme pour avoir défendu son emploi et celui de ses collègues au rassemblement place de la Nation
Signez la pétition : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear
--
Reportage photo par Aurélien Pic
--
le 29 janvier 2016
Un rassemblement aura lieu à Paris a 11h, place de la Nation ( le lieu a changé ) avec prises de paroles, concert et animations.
Et aussi la pétition à signer : https://www.change.org/p/fran%C3%A7ois-hollande-l-appel-des-goodyear
le 26 janvier 2016
Le PCF fait part de sa plus profonde indignation devant le grave déni de démocratie que vient d’accomplir la justice ukrainienne en statuant définitivement sur l’interdiction de l’activité du Parti communiste d'Ukraine (KPU).
Le PCU s’était pourvu en appel devant la haute cour administrative contre un premier jugement en décembre 2015 interdisant l’existence du Parti communiste en Ukraine. Cette sentence fait suite aux lois de « décommunisation » votées par le parlement de Kiev.
Le secrétaire général du KPU Piotr Simonenko a qualifié lundi à Strasbourg devant les parlementaires du GUE cette décision de « grossière atteinte à la Constitution ukrainienne ».
Selon lui, « la Constitution ukrainienne stipule que la justice peut décider d’interdire un parti. Mais la justice a statué sur l’interdiction du parti sur la base des dispositions définies dans la loi portant sur la « décommunisation », texte qui n’est pas inclus dans la Constitution ».
Le dirigeant du KPU a également indiqué que les droits de la défense n’ont pas été respectés par la Haute cour, les avocats n’ayant pas eu la possibilité de prendre la parole, toute la procédure ayant été écrite.
Le Parti communiste d'Ukraine va saisir la Cour européenne des Droits de l'Homme de Strasbourg.
Ce nouveau coup de poignard dans le dos de la démocratie est dans le droit fil des décisions d’avril dernier qui avait vu le Parlement voter des lois mettant « sur le même pied l’idéologie de la barbarie nazie et le communisme » et interdisant la production et l'utilisation publique de leurs symboles, ce qui s’était traduit par une menace d’interdiction du PCU, alors que les collaborateurs du régime nazi étaient réhabilités.
Le PCF s’était alors élevé contre cette politique de « décommunisation » qui visait à « solder les comptes de la Seconde Guerre mondiale pour donner des gages aux partisans de l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan et de la mise en coupe réglée des lois du FMI ».
Aujourd’hui alors que les accords de Minsk sont dans l’impasse dans ce pays exangue où l’on compte plus de 8000 morts, alors que l’économie ukrainienne est en crise provoquant des souffrances sociales, le PCF en appelle aux dirigeants français et européens pour que cesse l’hypocrisie à propos de la situation en Ukraine où sont bafouées les règles élémentaires de la démocratie.
Il demande en particulier aux autorités françaises d'intervenir auprès du Président ukrainien Porochenko pour que soit respecté l'état de droit en Ukraine, condition importante d'une application pleine et entière des accords de Minsk.
le 23 janvier 2016
Les associations et organisations syndicales regroupées autour de l’appel « NOUS NE CÉDERONS PAS ! » et ayant lancé la pétition « POUR NOUS, C’EST DÉFINITIVEMENT NON ! », contre la réforme constitutionnelle, appellent à manifester le samedi 30 janvier 2016 partout en France.
Rendez-vous à Paris à 14h30, place de la République.
Voir aussi :
le 23 janvier 2016
Il y a 3 ans, Salah Hamouri, citoyen franco-palestinien condamné à 7 ans de prison par un tribunal militaire israélien (jugement illégal au regard du droit international), était libéré grâce à de nombreuses mobilisations. Mais le gouvernement israélien n'en finit plus de chercher sa revanche. Cela a commencé par des interdictions pour Salah de se rendre à Ramallah où il devait finir ses études pour obtenir son diplôme d'avocat. Selon les autorités israéliennes, Salah mettrait en danger la sécurité de l'Etat d’Israël, rien de moins. Cela aurait pu s'arrêter là mais c'est maintenant son épouse Elsa Lefort, enceinte de 6 mois, qui a été placée en détention et s'est vue interdire l'entrée en Israël.
Elsa devait accoucher au mois de mars à Jérusalem et elle se trouve ainsi dans l'impossibilité de reprendre son travail au consulat de France. Pour éloigner définitivement Elsa et Salah de Palestine, rien de mieux que de les accuser "d'activités terroristes" mais il s'agit en réalité de décourager toute résistance à l'occupation.
Le PCF renouvelle son soutien à Elsa et Salah et appelle ses militants à amplifier la campagne de pétition : https://secure.avaaz.org/fr/petition/Laurent_Fabius_Ministre_des_Affaires_etrangeres_Justice_et_liberte_pour_Salah_Hamouri_Elsa_et_leur_enfant/?cAzoekb
Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, avait interpelé en 2015 le ministre Laurent Fabius sur le nombre croissant de Français, militants de la paix, refoulés à la frontière par Israël. En ignorant sciemment le problème, le gouvernement français a laissé les autorités israéliennes continuer d'agir en toute impunité au mépris du droit. Aujourd'hui, il s'agit pour la France de défendre ses citoyens et d'agir pour que cessent la répression et les intimidations des militants pour la paix.
le 20 janvier 2016
La peine infligée aux huit salariés de Goodyear est d’une extrême gravité et appelle à une riposte d’ampleur. Comme tout récemment à Air France ou à ERDF, elle est une atteinte insupportable aux droits des salariés, des syndicalistes de défendre leurs emplois, en défendant par là même l’intérêt de populations et de territoires saignés par les choix de grands groupes dont la seule boussole est la rémunération des actionnaires au détriment de l’intérêt général.
Elle est aussi plus largement, au même titre que le projet de déchéance de la nationalité, une atteinte à la République et à ses valeurs : peut-on faire vivre les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité en criminalisant l’action syndicale, en interdisant aux salariés d’intervenir sur les choix de leur entreprise ? Contester les choix stratégiques patronaux, avancer d’autres propositions doit-il devenir un délit puni de prison ferme ?
Comme pour d'autres syndicalistes poursuivis au pénal, les militants écologistes assignés à résidence, nos concitoyens harcelés pour la couleur de leur peau ou les militants poursuivis pour délit de manifestation, nous ne l’acceptons pas, nous ne le supportons pas ; nous n’acceptons pas que la dérive sécuritaire, dans laquelle le gouvernement cherche à nous enfermer, s’accompagne de violations des droits syndicaux et citoyens, des Droits de l’Homme.
Le Parti communiste français exprime son soutien et sa solidarité aux salariés de Goodyear. Il exige l’annulation de ce jugement inique et, au-delà, l’amnistie pour tous les militants syndicaux condamnés, conformément à l’exigence portée par le Groupe communiste républicain et citoyen au sénat.
Le Parti communiste français porte l’exigence de moratoires immédiats dès l’annonce de licenciements ou suppressions d’emplois pour permettre aux salariés et à leurs représentants, aux populations et élus des territoires concernés de débattre de propositions, à égalité avec les représentants des directions et avec des droits renforcés en ce domaine.
Il est urgent que se lève dans ce pays l’espoir d’une alternative aux politiques d’austérité et à la mainmise de la finance sur les choix économiques et industriels du pays, l'espoir d'une extension des droits et des libertés au lieu de politiques de répression et d’étouffement des contestations.
Accumulation des richesses obscène / creusement des inegalités
Le rapport annuel d'Oxfam sur les inégalités vient d'être rendu public. Les chiffres révélés font froid dans le dos. Les inégalités n'en finissent plus de se creuser : le patrimoine des 1 % des plus riches du monde dépasse désormais celui de 99 % de la population. 62 personnes ont autant d'argent que 3,5 milliard d'individus ! Ces chiffres démontrent l'absurdité et l'obscénité d'une économie mondiale devenue folle. Une telle accumulation des richesses et un accroissement des inégalités sont sans précédent.
La France n'est pas étrangère à ce constat accablant. 10 % des plus riches se sont accaparés plus de la moitié de l'augmentation des richesses depuis l'an 2000. Il n'y a pas de fatalité à ce que le plus grand nombre soit la victime les diktats du plus petit nombre. Ces résultats sont la conséquence directe de politiques successives néfastes pour la population où seuls les intérêts de la finance et de la rente ont été confortés au mépris des salariés, des plus fragiles et des services publics.
En plus d'une demande de changement d'orientation des politiques économiques vers plus de redistribution, une mesure s'impose : mettre fin à l'opacité de la finance mondiale. 7.600 milliards de dollars détenus par des individus sont placés dans des paradis fiscaux. Il y a urgence à agir pour faire cesser ce scandale.
le 13 janvier 2016
La peine infligée hier aux huit salariés de Goodyear accusés de défendre leur entreprise et l'emploi est d une extrême gravité et appelle à une riposte d ampleur : comme tout récemment à Air France, elle est une atteinte insupportable aux droits de salariés, de syndicalistes de défendre leurs emplois, en défendant par là même l'intérêt de populations et de territoires saignés par les choix de grands Groupes dont la seule boussole est la rémunération des actionnaires au détriment de l'intérêt général.
Elle est aussi plus largement, au même titre que le projet de déchéance de la nationalité, une atteinte à la République et à ses valeurs : peut-on faire vivre les valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité en criminalisant l'action syndicale, en interdisant aux salariés d'intervenir sur les choix de leur entreprise ? Contester les choix stratégiques patronaux, avancer d'autres propositions doit-il devenir un délit puni de prison ferme ?
Nous ne l'acceptons pas, nous ne le supportons pas ; nous n'acceptons pas que la dérive sécuritaire dans laquelle le gouvernement cherche à nous enfermer s'accompagne de violations des droits syndicaux et citoyens, des Droits de l'Homme.
Le Parti communiste français, ses parlementaires, ses élus, ses militants expriment avec une immense fraternité leur soutien et leur solidarité aux salariés de Goodyear. Ils exigent l'annulation de ce jugement inique et, au-delà, l'amnistie pour tous les militants syndicaux condamnés, conformément à l'exigence portée par le Groupe communiste républicain et citoyen au sénat. Ils portent l'exigence de moratoires immédiats dès l'annonce de licenciements ou suppressions d'emplois pour permettre aux salariés et à leurs représentants, aux populations et élus des territoires concernés de débattre de propositions, à égalité avec les représentants des directions et avec des droits renforcés en ce domaine.
Nous sommes disponibles et mobilisés pour toute action, tout débat en ce sens, pour que se lève dans ce pays l'espoir d'une alternative aux politiques d'austérité et à la mainmise de la finance sur les choix économiques et industriels du pays. Disponibles et mobilisés pour une extension des droits et des libertés au lieu de politiques de répression et d'étouffement des contestations.
Pour une République dont il est désormais urgent de redonner sens, celui de la démocratie et des droits pour tous.
le 13 janvier 2016
Pétition adressée à François Hollande par la CGT Goodyear d'Amiens-Nord.
Pour la première fois depuis un demi siècle un gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participé avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.
En même temps qu’ils préparent la suppression dans quelques mois de plus 1000 articles du Code du travail, Hollande, Valls et Macron ont décidé de déclencher une répression sans précédent des syndicalistes qui luttent dans les entreprises.
Avec les 8 condamnés de GOODYEAR l’exécutif veut faire un exemple.
Le gouvernement affiche sa volonté de mettre les Procureurs et les forces de polices aux services des grands groupes pour briser toute résistance à la destruction des emplois et de l’industrie.
Evidemment les militants de terrain en général et ceux de la CGT en particulier sont les plus touchés.
C’est pourquoi nous en appelons à l’ensemble des salariés, aux militants, aux syndicats d’entreprises, unions locales, départementales, régionales, fédérations ou simples salariés solidaires, pour qu’ensemble nous fassions la démonstration de notre force.
Nous pouvons être des millions à faire reculer Hollande, Valls et Macron en commençant par leur imposer l’arrêt des poursuites contre les 8 de GOODYEAR et en organisant le plus grand rassemblement solidaire en prévision de l'appel.
le 09 janvier 2016
RV samedi 9 janvier 2016 à 10h à Paris 10e Devant la Gare du Nord entrée banlieue (parvis) Métro/RER Gare du Nord